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letra de bienvenue - imhotep

bienvenue lyrics
[couplet 1: r.e.d.k.]
ma rime amère tue, provoque des larmes et des fous rires
voici l’amertume camouflée derrière mon grand sourire
j’écris ma haine, décris ma peine, exprime ma rage
t’as pas compris my man, quand tu cries à l’aide, nous on prie allah
le monde va mal, les grandes gueules et minots braillent
la faute à montana, la vente de guns et nino brown
confrontés à la haine des altermondialistes
assoiffés par l’euro, les chefs d’état se désaltèrent et mondialisent
de paris à m-rs-ille, difficile de voir une rose honnête
du coup, dans nos cités la mauvaise graine a fleuri aux baumettes
ils s’interrogent sur les armes sous les trois quarts
à trop prendre des vestes à l’emploi, la plupart a fini au placard
vérité irrattrapable qu’on déclare pas
je déplore ça, que des traquenards et des bla-bla, je ne blague pas
et juste pour faire taire tous ceux qui la ramènent trop
faut que mes disques soient faits d’or comme les ceintures à emelianenko

[refrain]
bienvenue
t’es là où plus rien n’est vrai
où en guise de guérison on verse de l’acide sur les plaies
bienvenue
là où le droit chemin est risqué
là où dieu nous cond-mne à vivre à perpétuité
bienvenue
où le silence a ses raisons
où le malheur des uns fera l’honneur des autres
c’est notre venue
venus défrayer la chronique
jusqu’à effrayer la police et les mc’s anachroniques
[couplet 2: zino]
zoome sur le monde, regarde, hardcore parental souhaitable
evelyne dhéliat voit le beau temps mais n’prévoit pas les attentats
new york, deux tours éclatent, des gravats sur les trottoirs
madrid saute au propane, rajoute l’engrais, fais le total
la rue c’est sale, mes gars voyagent en zonz sans escale
escorté par les rats, c-cktail grippe, sida, choléra
les bleus voient rouge et l’drapeau blanc, couleurs maussade
de l’hymne national on ne retient que le “aux armes”
charbonne et la france brûle pour les fêtes de fin décembre
escroque, tox, coke sniffe, monte et fais-toi descendre
mélange de souvenirs, ça passe du sourire aux soupirs
conseillé par la nuit, le temps s’fait buter par l’ennui
la vie est si belle sous héro, sous sh-t ou sous heineken
violence, haine et désir règnent, satan danse au chant des sirènes
sous l’bunker, opéra noailles la plaine
l’armée ghetto en première ligne pour une révolution urbaine

[refrain]
bienvenue
t’es là où plus rien n’est vrai
où en guise de guérison on verse de l’acide sur les plaies
bienvenue
là où le droit chemin est risqué
là où dieu nous cond-mne à vivre à perpétuité
bienvenue
où le silence a ses raisons
où le malheur des uns fera l’honneur des autres
c’est notre venue
venus défrayer la chronique
jusqu’à effrayer la police et les mc’s anachroniques
[couplet 3: l.o.]
ils rêvent d’être commanditaires des plus gros crimes
artistes de l’escroquerie
les p’tits ont vite grandi dans l’deal, ou virent bandits
ici, ça démarre au quart de tour, la jeunesse s’écarte des cours
pour s’rapprocher des mauvais tours de cartes xxx
rêvent d’être infréquentables, trafiquants d’armes
pratiquants d’arts martiaux, ont l’sourire quand les schmitts et les bâtiments crament
dans l’œil du cyclone, les regards toisent
les p’tits préfèrent apprendre à écrire sur l’banc des postes que sur leur ardoise
donc ça laisse les cartables pour les incartades
mais certains se rangent après avoir goûté au placard
ici c’est à la ruse c’que s’font les prélèvements
et tu ne paies pas de rançon quand ton sac est victime d’enlèvement
équipez vos corps d’élite parce qu’ici c’est bordélique
les p’tits pensent qu’à boire des litres et aux sports de ring
dans une rizla fument les terrains de foot my man
l’école c’est comme les chiottes, ils vont pour s’asseoir et foutre la merde

- imhotep

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