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letra de fizdou - iam

[couplet 1 ]
ouah !
le renard sort de son gîte avec toute sa clique
et clac, se prépare le déclic
est un mot, une phrase, une pensée mal placée
“j’te baise”
une chose de plus déplacée
je suis amer car
ce qui vient à mes oreilles à propos du rap n’est que poubelle
tu ne vois pas ? sinon prend un exemple précis
concis de l’image salie qu’a le rap aujourd’hui
“c’est la galère frère, la banlieue c’est la misère, c’est la faute au pouvoir, on fais h-lla sur un des pères”
[?] de raison, ne me caricaturez prout
sois vous avez gras de miel sur nos écoutes
ce qui est plus probable
voici donc un proverbe : toujours cogiter avant de l’ouvrir et de lâcher sa merde
le rap a une tradition de dj non
je n’ai rien contre des musiciens sur scène mais
ce qui m’énerve sont ceux qui défendent avec verbes
que tout les groupes devraient avoir des instruments
c’est la mort du verbe
en ce qui nous concerne
gardez les guitares et montez sec une fanfare
quelle est la raison invoquée pour nous faire entrer dans la norme
le mood ? le buzz ? la mode ?
des rencontres ponctuelles ah je suis pour
mais c’est lourd d’être quinze sur les planches tout les jours
attendre que je change ne sert à rien
car j’ai la tête dure comme mon vieux au lever, le matin
deux secondes suffisent à ma résolution
pour montrer, prouver combien le fossé creusé est profond
entre nous, soyons francs, aujourd’hui quoi de plus
souverains par les médias mais poétiquement minus
m’opposer des chanteurs n’est pas la bonne tactique
neuf sur dix ont des répertoires en plastique
leurs œuvres sont si peu originales
quant au style, remboursé par la sécurité sociale, arh
ok ils sont cools, sinon parles chiffres
mais dans le fond, ils reconnaissent être des gros fifres
mélange de trop d’influences, quiche
avec leurs âmes au point que même leurs phases deviennent kitch
je les déménage eux, leurs potos, leurs bagages
aboli leur musique et leurs voix comme l’esclavage
les stars de [piennes?] à aix
sans un pet-t zest d’espoir
quand vient le renard

[refrain]
fizdou [?]
le renard perd ses poils mais pas le vice, fils

[sample : blondin – le bon, la brute et le truand]
“tu vois, le monde se divise en deux catégories
ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent
toi, tu creuses”

[couplet 2]
l’animal du sous-bois n’a que le bénéfice
c’est clair que tout ça sans se faire coincer, sans effusion de sang, en tout cas
a, e, i, o, u sont des alliés de joie
car les mots sont à la base de l’arnaque chez sentenza
moi, le renard, j’ai chapardé, ok
mais eh ! il fallait bien vivre
je promets à l’avenir de ne plus jamais recommencer
je le jure sur la tête de bruno maigret (promis)
oui, c’est moi qui l’ai créé comme frankenstein
ce rythme est pour le moins l’axiome avec la loi du génial albert einstein
j’évoque des qualités qui subissent toutes la table des proportionnalités
j’ai bien su profité de la notion que le smart offrit
peut-être es-tu doué mais dans mon turf tu es un zoufri
le sens de langue l’emporte sur le style en bois
croyez-vous me faire peur avec vos zbogadabogadabogadabog ?
comme un xxx pour les marny
ce sont les mc qui ne me diront jamais merci
nous pouvons oublier la princ-p-le règle du jeu :
“chill, j’envoie énormément de mc à l’anpe”

[refrain]

[sample]
“connais-tu la légende du renard ?”

[couplet 3]
beaucoup de malices d’xxx dans mes démarches
je garde donc un xxx
ne vois-tu pas la xxx dans mon regard à la lee van cleef ?
l’homme est xxx et typique dans mon espèce
le renard dit qu’xxx, oh vulpes vulpes
invité à diner par un adversaire doré
je le fais gouter avant de commencer à bouffer
et c’est plus fort que moi
ça remonte très loin très loin très loin très loin
tiens, quand sur les escaliers, j’échangeais à mon frère mes centimes xxx contre ses cinq francs en paire
oui je suis un coyote et fier de l’être mon pote
j’ai un job : débarr-sser le hip-hop de ces ‘lopes
intéressant comme boulot, je préfère ça que tenir les murs
et boire la kro’n’pils, circulo
adopter un profil sobre et xxx
la première qualité du redoutable xxx
insaisissable, “le renard est rusé”
les quartier obscurs de m-rs-ille sont mon terrier !
c’est vrai, mais je suis droit, tu peux noter :
je finis toujours un travail pour lequel on m’a payé
ne louche pas dans mes affaires
occupe-toi de ton compte bancaire
ne t’inquiète pas pour moi fils
le renard perd ses poils mais pas le vice

[refrain]

[sample : tuco – le bon, la brute et le truand]
“blooooooondiiiiin !”

- iam

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