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letra de onoda - hugo tsr

[paroles de “onoda”]

[couplet 1]
bientôt, on gagne, le katana sur les omoplates
intouchable, un hologramme, j’suis embusqué comme onoda
ils m’ont sous-estimé, soldat furtif, je suis v’nu mettre à l’épreuve toutes leurs techniques de survie
comment les croire entre ces femmes et ces hommes infidèles ?
gère seul (gère seul), membre d’une secte qui n’a aucun fidèle
les ennemis sont nombreux là où tout est moisi
leurs archers ont décoché leurs flèches, j’vois le ciel noircir
j’vis à l’envers de la mort
rollando, cond-mné, j’navigue sur la seine comme un vaisseau fantôme
bouge dans l’manteau, pourquoi parler ? ils sont tous naïfs (tous)
seul sur une île, j’sonne l’alerte au tsunami
à bout d’nerfs, quand la haine illumine les soirs
vue étroite, plus rien à perdre, même la pluie est noire
j’fonce en avant, plutôt la mort qu’d’s’rendre
leurs dirigeants ne font couler du sang que dans leurs propres rangs

[refrain]
bientôt, on gagne, bientôt, on s’améliore, bientôt, ils comprennent (la raison du moins fort est toujours la meilleure), bientôt, on s’élève (la guerre s’impose même aux bons élèves), même s’ils trichent tous (j’continuerai de jouer selon mes règles)
bientôt, on gagne, bientôt, on s’améliore, bientôt, ils comprennent (la raison du moins fort est toujours la meilleure), bientôt, on s’élève (la guerre s’impose même aux bons élèves)
même s’ils trichent tous (j’continuerai de jouer selon mes règles)

[couplet 2]
bien conscient, qu’il n’y a qu’le son qui m’aidera
parcours de vétéran sans écusson ni médaille
y en a peu qui rient, y en a plein qui pleurent (plein)
dans l’noir comme un mineur, toujours à l’ombre d’un immeuble
pendant qu’ils croient qu’la dépression se soigne en pharmacie
j’poursuis ma formation vers le bonheur, pas là pour s’faire mousser
j’sais qu’si j’lutte pas, la noirceur me fumera
leur mal de vivre est un virus que même l’alcool ne tue pas
démoniaque, quand ça va mal, ils te tendent la corde
regarde les vautours qui tournent et qui veulent prendre ta force
guérilla, toujours certain qu’le mal périra, je garde espoir que le monde guérira
triste héritage au paradis des vices, hors de question que j’me défausse, aucune bataille ne s’ra perdue d’avance (aucune)
ils revendiquent une existence sans faute (sans faute), ils savent qu’ils mentent quand ils entendent la diligence fantôme
[refrain]
bientôt, on gagne, bientôt, on s’améliore, bientôt, ils comprennent (la raison du moins fort est toujours la meilleure), bientôt, on s’élève (la guerre s’impose même aux bons élèves), même s’ils trichent tous (j’continuerai de jouer selon mes règles)
bientôt, on gagne, bientôt, on s’améliore, bientôt, ils comprennent (la raison du moins fort est toujours la meilleure), bientôt, on s’élève (la guerre s’impose même aux bons élèves)
même s’ils trichent tous (j’continuerai de jouer selon mes règles)

[couplet 3]
j’ai rencontré cette guerre, assez d’balbutiement, violence hallucinante, tous ces êtres frappés par du ciment
à les épier les mains pleines de boue, chanceux d’être debout, j’fais danser mon épée, mais les têtes repoussent
autant de crises, autant écrire, puisque leur vie est grise, tenue par le système, bouche cousue, mais sans fil ni aiguille
mes vieux démons ont eu raison de tous mes points d’ancrage
j’ai la même rage qu’un suicidaire qui a les bras pleins d’entailles
pour c’genre de maladies, y a pas d’médoc
je prédis la victoire même en solo face à une armée d’orques
le sang ennemi dans les sillons, c’est c’que j’aimerais
mes confidents ne répondent que par emf
la vérité, j’en ai entendu deux ou trois cent versions
j’ai ressenti de mauvaises ondes en avançant vers sion
personne qui m’suit à part mon ombre
j’ai fait ma part, pour une humanité qui porte si mal son nom (qui porte si mal son nom, si mal son nom)

- hugo tsr

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