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letra de en altitude - hugo tsr

[paroles de “en altitude” ft. vin7]

[couplet 1 : hugo tsr, vin7]
laissez passer les hauts gradés, toujours à fond de cale en sixième
on est pas près de rétrograder, et si on crève, au final, qu’à cela n’tienne
caractère de guerrieros, si tu balances, on t’casse la tête
fusil à pompe derrière les roses, s’il faut, on passera par la f’nêtre
laissez monter les vrais pilotes, que du poison, pas d’antidote
rempli d’doutes, la tête dans les nuages, comme tous ces gens qui votent
sans équivoque, t’as mal entendu, on vient pour la riposte
ça crie fort, dur d’être entendu malgré la voix qui porte
hugo, vin7, on balance l’acide, comme les gosses de londres
jusqu’à la mort, nous, nos valeurs nous porteront
gros chargeur, pas d’barillet, j’vais pas t’mentir, y a pas d’c4
on commet l’crime, comme le barillet featuring atk
on s’défend dans tous les cas, sans se soucier d’c’qui vient après
à force de tout nous prendre, les gars, logique qu’on ait rien à perdre
pas b’soin d’renforts, dans nos récits, toujours aucun artifice
indépendants, de la première syllabe au mastering (mastering, mastering, mastering, mastering)

[couplet 2 : vin7]
une fois d’plus, j’pars en guerre, t’inquiète pas, j’connais ma cible
j’viderai mon sac d’vant l’hémicycle, même si en face, c’est les missiles
ils ont trop peur qu’on s’émancipe, endettés jusqu’au coup, on saigne
et ces bâtards s’étonnent encore de prendre des coups et s’plaignent
dans la haine, nos couplets s’perdent, car d’puis longtemps la coupe est pleine
morale en berne, des (?), la révolte beaucoup espèrent
en bas, j’vois trop d’misère, ça dort dans l’métro l’hiver
c’est pas les bavures policières qui font qu’la violence prolifère
c’est comme ça, faut s’y faire, v’là leur réponse à notre détresse
leur indifférence laisse des traces, d’où notre grand état d’ivresse
ça sert à quoi qu’on proteste ? pour eux, c’est des aides qu’on profite
mais ça d’vient plus que grotesque quand ils nous tasquent de complotistes
face à l’avenir qui s’profile, mieux vaut rester combatif
les dirigeants pensent qu’au profit, crois surtout par qu’ils compatissent
il est grand temps qu’on bâtisse un futur serein pour nos fils
ils ont parié sur notre bêtise, ils perdront tout sur c’pr-nostique
[couplet 3 : hugo tsr]
il suffit qu’j’arrive et la magie s’installe
j’tire, comme indiana jones devant un mec qui agite un sabre
vandale, inscrit dans nos destins, l’histoire dit : “faut pas énerver un mauvais peintre”
j’les fais tous voler, comme les romains dans astérix
personne n’aura vu le décollage, mais tout explose quand j’atterris
aguerri, grosse détente, ici, y a pas d’play-back
sucre lent, on arrive sur scène, rassasiés par les pâtes
on est tellement défoncés qu’j’en oublie l’heure
maintenant, c’est dix e pour un grec, la drogue, ça coûte peanuts
on a connu l’opulence, la crise, la privation
ici, c’est l’âge de glace, mais c’est pas l’film d’animation
y a plus d’réel, réveille-toi, là, là c’est pas un drama
ça pue la merde, mais ça pétera si c’est instagrammable
où qu’tu sois, tu m’verras pas, j’suis l’vent dans l’escalier
tu nous croiserais jamais, même si on habitait sur l’même pallier

[refrain : hugo tsr, vin7]
hors de question qu’on capitule, enfants d’la capitale
pas d’poutre, pas d’pilule, que d’la fumée dans l’habitacle
toujours en guerre, c’est l’habitude, certains diraient qu’on stagne
indépendants, en altitude, vu d’en haut, triste constat
hors de question qu’on capitule, enfants d’la capitale
pas d’poutre, pas d’pilule, que d’la fumée dans l’habitacle
toujours en guerre, c’est l’habitude, certains diraient qu’on stagne
indépendants, en altitude, vu d’en haut, triste constat

- hugo tsr

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