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letra de armata - horus (fra)

[paroles de “armata”]

[intro]
armata car c’est la violence qui nous lie
et quand les balles fusent
horus, ouais, nan

[refrain]
armata car c’est la violence qui nous lie
quand les balles fusent j’me demande encore c’est qui le roi
faut qu’ça soit moi, coupe la tête à celui qui le nie
est-ce que j’affronterais le monde en usant seulement de ma voix ?
en plein tournant de ma vie
et j’vois la côte j’aimerais ne pas être loin de là
mes rues m’ont vu naitre, faut pas qu’elles me voient dans l’au-delà
car j’dois partir le plus vite, nan, nan, pas faire le lâche
dans cette vie j’ai vu trop de sang, de guerre et trop de larmes
j’ai encore douté pendant des heures sans faire de choix
d’un coup ma daronne qui m’appelle, si jamais elle part j’fais quoi ?
j’me mets une balle dans les yeux ou j’essaye de grossir ma foie
car cette vie qu’est-ce qu’elle m’écrase j’ai pas l’impression d’faire le poids
trop de vice dans mon regard, me considère pas bienveillant
j’ai vu son cadavre depuis j’connais la valeur de la vie
quand il faut dire c’qui va pas chez moi j’suis comme bég-yant
j’ai pas encore posé mon nom, pas encore trouvé mon île
[couplet unique]
la force est en toi après avoir coulé
une fois remonté on profite de la vue en haut des toits
c’est comme vouloir prendre le monde, c’qui t’revient de droit
crois moi tu sent la chaleur en sortant du froid
j’essaye de dire c’que j’pense sans être tranchant
mais si j’parle avec le cœur ils voudront très vite l’atteindre
mon père a perdu le bonheur, quelques mots, une voix tremblante
c’est comme si sa flamme au fil du temps ne faisait qu’s’éteindre
j’sais pas quoi dire, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps
seul, j’pensais que c’était la fin et personne pouvait m’aider
j’ai plus jamais vu cette fille et j’ai vécu comme un deuil
j’ai même pas 20 ans, déjà perdu le goût de fêter
y’a une lumière au bout d’chaque teinte ouais
même la plus noire qui soit, mais elle sera jamais blanche
le bonheur n’existe pas, être heureux c’est savoir profiter de tout, même de c’qu’on a pas
armata car c’est la violence qui nous lie
les réfugiés j’les ai vu à la télé
nan, pas trop dans ma ville, on les recale à la frontière, les envoie s’noyer dans la rive
les missiles tombant dans la nuit, j’imagine les pleurs et puis les cris
rêvé qu’j’étais mort, sentis mon âme s’élever
elle s’en allait si loin comme si y’avait rien après
j’ai ouvert les yeux pleurant
ce n’était qu’un rêve ou peut-être une vie antérieure qui venait de s’achever
j’aimerais dire quelques phrases à dieu
j’me rappelle que ici j’crois uniquement en moi
donc j’parle à mon être il me dit que j’m’ennuie, que je cherche une issue
ouais y’a tout qui s’dissous
ma vision est trouble, elle est tachée de bleu
j’ai la tête dans le ciel, j’prie encore pour mes vœux
mais les nuages sont gris, aujourd’hui encore il pleut
j’essaye de rester peace, j’suis encore trop nerveux
[refrain]
armata car c’est la violence qui nous lie
quand les balles fusent j’me demande encore c’est qui le roi
faut qu’ça soit moi, coupe la tête à celui qui le nie
est-ce que j’affronterais le monde en usant seulement de ma voix ?
en plein tournant de ma vie
et j’vois la côte j’aimerais ne pas être loin de là
mes rues m’ont vu naitre, faut pas qu’elles me voient dans l’au-delà
car j’dois partir le plus vite, nan, nan, pas faire le lâche
dans cette vie j’ai vu trop de sang, de guerre et trop de larmes
j’ai encore douté pendant des heures sans faire de choix
d’un coup ma daronne qui m’appelle, si jamais elle part j’fais quoi ?
j’me mets une balle dans les yeux ou j’essaye de grossir ma foie
car cette vie qu’est-ce qu’elle m’écrase j’ai pas l’impression d’faire le poids
trop de vice dans mon regard, me considère pas bienveillant
j’ai vu son cadavre depuis j’connais la valeur de la vie
quand il faut dire c’qui va pas chez moi j’suis comme bég-yant
j’ai pas encore posé mon nom, pas encore trouvé mon île

- horus fra

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