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letra de woofer - hoofer

[intro]
“on sait très peu de choses, peut-être qu’il est turc mais personne ne croit vraiment qu’il existe. personne ne l’a jamais vu et jamais personne n’a bossé pour lui directement, c’était tout son pouvoir. le coup le plus rusé que le diable ait jamais réussi : ça a été de faire croire à tout le monde qu’il n’existait pas.”
this is monkey business music

[couplet 1]
ça fait longtemps que j’suis dans l’game, dans la street, dans les délits
tatoué sur la nuque, c’est mon vécu que je délivre
ça fait un bail que j’les baise, à fond dans mon bolide
mkash, h2o, la collab’, elle est solide
mbm, tu connais, moi, j’rappe même pour la police
tes stories, j’m’en bats les couilles, l’important, c’est d’livrer l’colis
moi, j’te braque à l’ancienne, avec un bédo et un cro-mi
rien à foutre, poto, rien qu’tu parles et tu tho-my
tu veux refaire la déco ? j’te vends la drogue et tu vomis
le métissage est dans la mêlée, avec ma clique, rien qu’des prodiges
arrête de parler dans mon dos, tu voulais jouer les grossistes
oui, les gorilles vont s’en mêler, forcément, on fera les gros t-tres
monkey biz, tu connais, casaoui, j’ai l’flow de broly
ce soir, je sors, c’est clair, avec mon gang, j’vais faire des folies
il faut qu’je calme mes nerfs avec d’la chronic et des devises
on se relaxe pépère avec un tas de copines dociles

[refrain]
c’est hoofer, hoofer, hoofer, hoofer
c’est hoofer, hoofer, hoofer, hoofer
c’est hoofer, hoofer, hoofer, hoofer
c’est hoofer, hoofer, hoofer, hoofer

[couplet 2]
moi, j’lâche pas comme un primate, sur la table, j’ai tout misé
le rap, je l’ai kidnappé, ta carrière, je l’ai brisée
j’veux bibi, oui, j’veux bibi de l’amnézia à l’élysée
tu commences à peine, t’as fini, normal, t’as le moral grisé
le pouvoir n’fait pas la force, suffit, oui, de savoir viser
fais gaffe à toi, mon poto, car les sourires sont aiguisés
les mots, je les connais bien, l’ami, j’les ai maîtrisés
dans l’rap, désolé pour toi mais, mais t’es la risée
c’est pour la mif, mes acolytes, ceux qui me suivent, oui, mes lauds-sa
j’ai même pas encore fini et ils disent que l’son est trop sale
trop cain-ri, trop carré, on bibi ça avec trop d’style
si tu me cherches, 20200, oui, c’est le code postal
on est là, on bouge pas, nous, on n’est pas des grosses tartes
j’suis dans l’turf, 2030, pour le p-ssé, c’est trop tard
si tu kiffes, tu bouges ta tête, mon scar-la, c’est bon ça
dans la tess, le soir, on rôde, eux, ils achètent le von-sa

[refrain]
c’est hoofer, hoofer, hoofer, hoofer
c’est hoofer, hoofer, hoofer, hoofer
c’est hoofer, hoofer, hoofer, hoofer
c’est hoofer, hoofer, hoofer, hoofer
c’est hoofer, hoofer, hoofer, hoofer
c’est hoofer, hoofer, hoofer, hoofer
c’est hoofer, hoofer, hoofer, hoofer
c’est hoofer, hoofer, hoofer, hoofer

[outro]
“il s’est envolé dans la clandestinité et personne ne l’a revu depuis, c’est devenu un mythe, un genre de père fouettard dont les malfrats parlent à leurs gosses le soir. personne ne croit vraiment qu’il existe mais j’avoue qu’il me fait peur.”

- hoofer

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