letra de soul choc - high five crew
[couplet 1 – spider zed]
j’me balade dans l’corridor cette pet-te porte me fait flipper
j’ai tendance à m’défiler quand faut grimper sur l’podium
j’suis rarement dans vos bails de grands collages en entonnoir
j’reste une parodie car j’ai la panoplie d’masques de fantomas
même si ces nymphes s’en branlent j’avoue qu’j’m’efforce de rire
car en période de crise faut s’investir pour un terrain d’entente
j’crois qu’ils perdent la boule mec j’attaque fort leurs paradoxes
va dire au roi d’la parlotte que ses sujets me mettent à bout
j’suis c’casanier sans cesse à cheval sur sa destinée
c’est parce que tu l’as étrillé que le cavalier s’entête
j’prend les choses trop à cœur donc on m’enfonce, ça m’glace le sang
mais j’constate amiablement que c’n’est du qu’à une fausse manœuvre
j’crois qu’je rêve d’être stable mais j’n’arrive à rien sans courage
l’affection me fait défaut mais y a pleins de gens qui comptent en vrai
lorsque mes consciences pèsent j’ai la pression sur les épaules
j’p-sse mon temps à m’en vouloir y a qu’ma mort qu’je n’regretterai pas
[couplet 2 – eden dilinger]
j’gratte en écoutant du tang-wu, car ça jette grave ma hargne
tandis qu’les wacks s’mettent à la page, grâce à celles sur facebook
c’est dur de rêver sans plume, donc je crève dans les temps durs
sur l’mic j’y vais pas d’main morte car y a qu’ma langue qu’est pendu
là, je rentre dans le gros, y aura pas de mascarade
quand j’rap la b-sse s’alarme, mes nikes tapent l’asphalte
la feuille écarte ma rage, chaque rimes éclatent paname
car je lâche l’encre dans le flow, ouais té-ma le calamar
high five les puristes ont leur bombe, parle pas trop mes proses détalent
j’veux pas d’radio le commercial n’est pas sur ma longueur d’onde
merde faut qu’le public m’acclame, j’articule, des tas d’rimes fusent
tes gars t-tubes, les t-ss simulent, merde faut qu’j’fusille la tracks
j’veux des salopes en robe chanel, j’veux pas être l’acteur de trop
j’écris des lettres à fleur de peau, mais sur ton enveloppe charnelle
5 toubabs ça tue les bails, et t’as l’goût de ma plume vénale
qu’le hip-hop f-sse ses funérailles, car sur le freestyle se fut sdry
[couplet 3 – calvin davey]
im playing old school, a bit late in my cl-ss
but it’s all cool, all new, regeneration of the past
master, ask her, usefull, yeah i do mult-task
but it’s just me, the one, the first, homie you checked at last
jesus of rap, i came accross
im slim no thug, but it’s like a boss
we cleaning what’s coming out yo mouth
the dental fross, you can spit now
so you doing it now
what you doing it bout?
you to loud, talking bout smoke so lower the sound
it’s going down, cuz high five’s up in here
we slapping these other rappers, the high five’s in the air
making you touch the ground like my jordan shoe pair
told you we going higher up walking on you like a stair
high five doubling up, mac10 or like she/she
the hoes waiting for me not waiting for you’re release
you should put me on you’re artwork to sell you’re cd
the kid changes parental advice when they see me – doe
[couplet 4 – -ss-ssam]
pour c’qui est d’la vie j’peine à trouver un autre sens que “laide”
tu dis qu’le rap est dead alors mes vers grignotent son squelette
on rêve d’un futur célèbre, sans gracier les risques
t’embr-sses mes lyrics mais j’peux lire des insultes sur tes lèvres
dans ma tête une salle vide comme celle d’une humaine qui n’aime plus sa vie
c’est pas parce que tu craches par terre que tu mène une sale ive
dans c’bas monde la sympathie est plus un frein qu’un avantage
le soir j’ai plus qu’un grain comme le marchand d’sable
parler d’la drogue ?! dire que tu sèches pour remplir un buvard
j’pourrai jamais boire les paroles d’un rappeur imbuvable
ça s’prend pour des princes, après dix pintes ont des airs de lourdeaux
t’inquiètes pas moi des grosses pinces j’en ai fait le tour tôt
j’ai pas saisi le p-sséisme : j’parle pas d’flouse ni d’hordes de keufs
quand j’m’enracine au mike un fat séisme, restent que des sols pleureurs
pourquoi à mon âge devrais-je agir comme un vieux courtois ?
tu penses qu’les athéistes ont l’mauvais oeil mais qu’il n’y a dieu qu’pour toi
[couplet 5 – lechad]
mon parcours stagne, j’suis c’gars froussard sous l’camouflage
laurent bouneau m’aimera peut-être si j’rap sous sky
mes instrus coups d’blues sont des jazzy de merde
dans une garce prise de tête j’me prendrai l’coup d’foudre
j’dirai des gros mots tant qu’y aura trop d’fines bouches
j’ai une conduite dangereuse mais c’est mes potes qui roulent
j’hurle au secours vu c’commérage, on est qu’des acteurs
j’vais fermer ma gueule, j’tourne autour du pot qu’j’ai pas
si j’pécho avant minuit, ma relation est elle sans lendemain ?
moi j’en pense rien, j’dois m’branler pour me prendre en main
mais cette t-sse-pé m’habite, j’peux plus ouvrir ma porte
j’veux réussir ma mort j’ai déja raté ma vie
nos champs d’flows semblaient tenaces dans un terrain vague
y a tant d’tox qui vendraient leur âme pour 21grammes
sois en sûr, merci pour le bug des 300vues
on verra jamais une étoile près d’un croissant d’lune…
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