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letra de la raclure - heuss l'enfoiré

[paroles de “la raclure”]

[couplet unique]
il a plus d’amour, plus d’humour, pour toujours (skch), il fait d’la pub pour sa pute, vas-y, cours toujours (skch)
à l’époque, c’était un enfoiré, une genre d’enflure, maintenant qu’il a gé-man, c’est devenu une vraie ordure
l’argent, la nourriture, la pointure de toutes les raclures (tiens), il a toutes les raclis mais il va baiser la khalti (ouais)
il paie pas les factures, il aime quand c’est gratuit (ouais), une vraie pourriture connue comme berlusconi
la vie d’ronnie avant la saisie, les pâtes butoni, il aimе pas trop les réunions, leurs grandes cérémoniеs
il prend jamais d’parti, il a de l’amour que pour lui (ouais), il baise demain, hier, il s’la fait encore aujourd’hui
côté pass’, il roule un teh, c’est pas lui qui conduit, il fait du bruit tous les jours, c’est la même qui reproduit (ouais)
le p’tit grande a bien grandi comme salman rushdide (avec les mêmes, ça recommence avec les mêmes pratiques)
prend la route sans casques comme les putes qui baisent sans plastique, tous les jours sur l’terrain, il revit le même casting
il s’farcit des putes faciles qui portaient même pas d’string, quand il galère, il va boire à porte d’auber’ chez braville
déjà adolescent, vraiment très mauvais élève, absent et turbulent, il bédave dès le collège
il fait tôt d’la gav, la juge pour enfants s’énerve (skch), sa daronne en bave et son pater lui pète les lèvres (tiens)
mais rien à foutre, c’est dans la street de rue qu’il persévère (tiens), valentini l’envoie dans un foyer très périlleux (quoi ?)
c’est une ficelle, le p’tit rilès prend rien au sérieux, à peine seize ans et il commence déjà à s’faire vieux
connais les vices d’la capitale du sud à l’ouest (du sud à l’ouest), raquette le d500 des boloss dans le rer
à la sortie des écoles qui coûtent un peu cher, avec zepek, il peut pas s’arrêter d’les raquetter
la vie d’ma mère, j’te dis qu’il volait, dealait tout l’été, fumait très tôt, sur msn, déjà déconnecté
deux fois qu’il fait d’la taule avant d’s’acheter une carabine, dans l’hall, ça sent la p-sse mélangée à la scarlatine
il boit pas d’selecto, le poto préfère le coca (coca), te-shi, vodka, tout ça toujours pas très loin d’la boca (boca)
regarde toujours si y a bien la kippa sur l’avocat, prends-lui pas [?] machin qui vend son âme au diable (nan)
si tu veux, c’est un malade, il est impardonnable (eh), la [hess ?], la politique, c’est pas trop sa limonade (eh)
il aime la ge-pla, piscine, grillades et citronnade, suppôt d’satan, que pour l’argent, appelle-le come tu veux
c’est vraiment ténébreux, t’façon, l’poto fait les deux, peu importe la provenance, tous les jours, il fait des eu’
—, du fils du pote, ça lé-par, —, la raclure, c’est une ordure que sur la mauvaise pente
il reçoit un colis qui vient tout droit d’alicante, que des offres alléchantes pendant qu’chez nous, ali chante
que des putes sur putes, putain, c’est pas un exemple, c’est lui-même qui représente, il met rien à son blase
même pas le gosse, pas la gov’, que des arobases, il est là à l’occas’ quand y a un plan ou l’argent des showcases
nouvelle caisse, nouvelle montre, en plus, c’est pas d’l’occas’ (nouvelle caisse, nouvelle montre, en plus, c’est pas d’l’occas’)

- heuss lenfoire

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