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letra de 03.03.2022 - hatik

[paroles de “03.03.2022” ft. sofiane pamart]

à l’aube d’un nouveau jour
une nouvelle ère remplie d’erreurs de parcours
qui m’pèseront tout un millénaire
j’attends plus grand chose de la vie
quand une attends que mes sourires et que de l’autre côté, ça veut ma chute
j’ai découvert un peu trop tard qui sont vraiment mes vrais amis
y en a plein qui ont fait les putes
ils disent mon blase dans toute la ville
mais moi je m’en tape de ma réput’
tout va bien tant que j’fais du bif et que je peux employer la miff
j’ai bien grandi, n’essaye pas de m’indiquer la route
j’apprends plus dans la descente que j’apprends dans la montée
ils ont tous vu c’que j’ai dans le ventre quand j’avais plus rien à croquer
quand les placards f’saient la gueule et que les lettres d’amour ont disparu laissant la place aux factures impayées
j’reviens de loin et ça commence à m’peser
donc tous les soirs, je suis à deux doigts de tout lâcher
d’vant mon public si je lâche une larme ils diront que c’était pour buzzer
eva m’a dit que j’étais trop vrai pour c’milieu trop exposé
comme une envie de sortir la teille
comme une envie de m’exploser
comme une envie d’creuser la terre m’enterrer pour enfin m’poser
ils attendront que je sois parti pour voir le fond de ma pensée
ils diront même que j’étais c’qu’on appelle un génie incompris
j’veux m’protéger du monde, ils pensent que j’veux m’la raconter
mais y a des gens qui vivent pour les gens et j’en fais pas partie
tous mes rêves, tous, je les ai tous réalisés
et j’ai compris un peu trop tard que c’était pas c’qu’il faut viser
j’ai dit à dieu toutes mes craintes, toutes mes peurs sous une lumière tamisée
j’ai failli m’donner la mort, j’ai fini par m’raviser
moi je sais pas faire à moitié, même en amour j’ai abusé
je leur ai donné mon cœur, ils m’ont trahi pour s’amuser
regarde moi j’ai des balafres plein les yeux
tellement d’douleurs que j’ai retenu dans mon coeur
ils savent pas le prix à payer pour tout ça
et plus ça va, plus je sais que j’vais pas mourir vieux
un goût amer entre les dents, pas de femme, pas d’enfants
mon seul plaisir c’est de pleurer et d’pouvoir faire pleurer les gens
j’voulais entrer dans la légende
j’voulais crever pour la vie que j’ai maintenant
et maintenant je veux crever pour celle qu’j’avais avant
wesh
comme une envie d’appeler maman
lui raconter tous mes malheurs, comme si j’étais un petit enfant
lui dire tout haut, combien de fois on m’a brisé l’cœur
mais j’le fais pas juste pour pas lui briser l’cœur
j’ai peur d’avoir tout donné, peur d’avoir serré l’moteur
après tout ça, je crois que le succès n’a plus vraiment la même odeur
j’ai peur d’être monté trop haut, peur d’pas être à la hauteur
j’ai peur de ne plus jamais prier pour de vrai avec le coeur
comme j’le faisais avant dans mon p’tit appartement
quand je lisais bouquins sur bouquins
quand la vie était simple, quand je donnais de l’amour
et que on me le rendais fois mille
quand j’avais aucun doute sur mon ex, sur moi même, sur ma vie, sur ma ville, sur ma vie, j’ai envie juste un verre dans le noir sans rien dire, oublier, m’envoler, plus jamais revenir, perdre la tête, perdre mon coeur, pas sourire, effacer les souvenirs, démarrer à zéro, plus jamais pleurer seul comme un gosse dépressif, essoufflé asthmatique, étouffer
plus d’amour, épuisé, séchant larmes aiguisées

- hatik

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