letra de sentiment coupable - h-tône
[intro]
spéciale dédicace aux accusés… et aux coupables qui les jugent…
[couplet 1]
j’attendrai pas qu’on m’sermonne, j’m’en serai occupé avant toi
et si, par choix, tu m’pardonnes, sache que c’est pas mon cas
je sais pas, mon gars, si mes intentions sont bonnes mais
je sais qu’elles ont causé l’aversion d’tant d’hommes
après, si on s’endort, ou apprécie, j’m’en moque
où le résistant n0ble est un résistant mort
si j’hésite encore, même indécis, j’m’en sors
et, si l’saint d’esprit s’sent fort, que l’hérésie m’emporte
point. à la ligne. est-il besoin
d’tout b-n-liser, au point qu’toute -n-lyse en soit maligne ?
et ça m’anime ? pas besoin d’ça pour qu’ça m’abîme la mine. sale manie, mais j’connais pas d’gars si magnanime
man, depuis qu’j’vois la vie, j’râle, et penser
qu’j’la vois qu’à travers la buée sur une vitre sale et c-ssée
laisse penser que j’manque de distance, étale
mes crises sociétales dont la dispense est mieux
[refrain]
ils disent penser mieux. j’me dis qu’on s’égare
ils me p-ssent que c’est l’jeu, nos bêtises, qu’on s’les garde
que les p’t-ts cons s’écartent de la piste. que c’est eux
qui battissent pour les chiards qui salissent tant ces lieux
les artistes font soupape, catalysent bien trop peu
c-n-lisent les troupes et les complices rient sous cape
et qu’on plie serait souhaitable mais tant pis si tant partent
ils n’attendent rien de mieux qu’on leur dise qu’on s’en tape
[couplet 2]
suis-je mon propre maître ou ne suis-je que mon esclave ?
suis-je, à trop omettre que je ne pige pas, mon entrave ?
que je me fiche de mon emphase, que je ne puisse la reconnaître
que je m’explique le monde en phrase que je méprise pour être honnête
sentiment coupable. on s’acclimate, ou pas
ou, simplement, tout part en s’inclinant tout bas
n’est-on plus responsable sous quelconque autorité ?
ou n’est-ce qu’une réponse fade à la culpabilité ?
j’accuse la vérité de se vêtir comme bon lui semble
la juge habilité à se travestir sur demande
elle, qui paraît si dure, dément, par son adaptabilité
qu’elle ait existé réellement, elle, qui a tant besoin d’exister
[refrain]
ils disent penser mieux. j’me dis qu’on s’égare
ils me p-ssent que c’est l’jeu, nos bêtises, qu’on s’les garde
que les p’t-ts cons s’écartent de la piste. que c’est eux
qui battissent pour les chiards qui salissent tant ces lieux
les artistes font soupape, catalysent bien trop peu
c-n-lisent les troupes et les complices rient sous cape
et qu’on plie serait souhaitable mais tant pis si tant partent
ils n’attendent rien de mieux qu’on leur dise qu’on s’en tape
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