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letra de purée de mots - h-tône

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[couplet 1]
message à caractère informe qu’a raté la com’
fais gratter la gomme comme sur un erratum en sémaph0r-
je m’efforce mais peine à croire que l’on mène à croître
en semant les graines qui jamais ne germent
qui sème du vent récolte du vent
mais, s’il pousse à la poupe, pop’, pop’, plus besoin de pompe, allez
comble le vide, trop top, va t’faire pomper le beat
tous à la pop’ pompeleup
triment la semaine, s’immolent et se minent, en somme, aiment
se miment et lime les semelles et même les mômes s’en mêlent
ces chameaux la mettent, certes, chant-mé’, les mecs qui deviennent
cheum et la merde s’excite, j’aime
c’est jamais les mêmes qui s’plaignent, payent
jump sur les poum tchak, comme ça tout p-sse doux, c-sse ou pas
mais tout s’t-sse dans l’égout, place des coups
ch-sse et toutes phrases connes sont du gout d’chaque

[refrain]
soupe de lettre, purée d’mots
coup de têtes fourrées d’eau
soupe de l’être, purée d’maux
soupe de l’être

[couplet 2]
ton avis sent bon, les mots que tu dis sont beaux
dommage qu’il semble, non, qu’ils ne p-ssent pas par ton cerveau
“ferme les yeux, je t’emmène”, je fais c’que j’veux et j’t’emmerde
ça sonne creux, ça t’étonne qu’eux n’aient que l’éco d’écrit ?
je cris dès que c’est trop
“brouhaha”, c’est tout ? ah bah, ça vaut l’coup
ça va car tout va à vélo dans les descentes d’organes
l’or gagne mais que fait l’eau dans l’indécence au regard
des valeurs des voleurs et fêlés lovés là ?
c’est voulu, c’est valable et voila quoi
mais voila quoi ? les salades à l’eau salée soûlent
sous le sol sale et ça l-sse, d’ici les seuls -ssis se laissent aller
même le sens est lisse, façonne aussi sa laisse
et laisse se hisser, glisse ce lent, si long, silence lancinant

[refrain] (x2)

[couplet 3]
tire une barre au “t”, de la pointe à la ligne
de la pinte à la lie à l’apéro bar, ôter
tous les poings des “i”, écarts, carreaux, carottes et
les regards des cas ratés, soûlés, sous les saints déïques
le nez dans les cieux et la morve au groin
l’âme hors des roues tant la mort vaut rien
horde de nous quand l’ordre devient
une sorte de tout qu’on force et feint
c’est fort, c’est fin, ça pique les oeils
tap-sse la gueule, et encore, c’est rien
y’a pire, on pourrait croire comprendre l’empire
s’emplir de vivre et fuir le navire en aviron
ecrire l’avenir dans le marché de la subversion
dont la soupe ne laisse qu’une version
dites vrai, diversions, scoops, diverses immersions
divers sons… stop

[refrain] (x2)

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