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letra de l'oeil ouvert - gust (france)

la routine, la roue tourne même pas, j’ai le mort de fou
c’est une comptine, et j’compte plus, ou pas, ça m’rendrait fou
le nombre de fois où l’insomnie m’a déjà chopé c’mois-ci
comme errant dans les bois, la nuit, la lanterne obscurcie
toujours au pire moment, quand l’lendemain, sur le pied de guerre tu dois être
t’es au pied du mur, mais cette saloperie f’ra que t’téma par la fenêtre
c’est dans les pires moments, qu’la nuit, elle va t’attaquer la tête
quand tu souhaiteras l’plus le sommeil, il ira ber-flam une cigarette

donc j’écris c’texte, en pensant qu’ça m’apaise
mais c’est l’effet inverse, j’ressens l’épuis-m-nt dans mes thèses
j’vois qu’je parle tout seul, face à la vitre, les yeux en braises
c’est pire qu’un seum, j’mets un linceul sur toutes ces voix pour qu’elles se taisent

insomnie m’surveille, me pousse à ter-ma l’heure
l’œil ouvert depuis la veille, et c’est l’avènement d’un malheur
j’essaie d’me sortir du piège, ma tête résonne à mort
mes pensées s’entremêlent et les pires ressortent du décor
insomnie m’surveille, me pousse à ter-ma l’heure
l’œil ouvert depuis la veille, et c’est l’avènement d’un malheur
j’essaie d’me sortir du piège, ma tête résonne à mort
mes pensées s’entremêlent et les pires ressortent du décor
insomnie m’surveille…
l’œil ouvert depuis la veille…

nuit noire, époque noire
atténuer, c’est pêcher
j’ai prié dans l’ombre, on m’a donné
j’ai bossé du sombre, on m’a rejeté
plus les idées claires, au fond du trou
mon corps à l’envers, tu crois qu’j’suis fou
perdu dans les nombres, des 6 partout
l’enfer roule l’ender sur mes tatoos
au fond de la nuit je m’effondre
sur fl,… je les fais couler
il est déjà minuit, je dénombre
sur l’bout de mes lèvres les mots coulent
bientôt j’arrête… putain… puis je recommence
j’me roule une grosse tête, puis je m’élance
un jour tous à l’abri, tout ça grâce à la nuit
donc si l’soleil se couche, c’est que j’me lève bientot
t’as pas les idées claires, fais un tour dans mon monde
tu verras c’est pas l’ombre, c’est juste un peu plus sombre
si t’es pas comme moi, tu remballes et tu sombres
si t’as peur de l’ombre, tu déballe et on te sombre
donc j’écris c’texte, en pensant qu’ça m’apaise
mais c’est l’effet inverse, j’ressens l’épuis-m-nt dans mes thèses
j’vois qu’je parle tout seul, face à la vitre, les yeux en braises
c’est pire qu’un seum, j’mets un linceul sur toutes ces voix pour qu’elles se taisent

j’commence à m’habituer, j’commence à prendre sur moi
j’commence à écouter une petite voix qui sommeil en moi
on amène un bête de cv dans l’monde du pera
mais on continue d’bosser, pioncer c’est plus dans nos droits

- gust france

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