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letra de gold digger - guezess

[paroles de “gold digger”]

[intro]
ayo (ayo), ayo (ayo)
c’est ton boy black guezess (grrrrr), t’as capté, yo

[couplet unique]
j’fais pas d’rap pour les trends, ni les p’tits qui dansent
j’suis wanted comme un braqueur de diligence (grrrr)
vaut mieux qu’tu tires si tu pointes une arme ou tu sentiras l’froid d’un canon sur le coin du crâne (poh-poh-poh-poh-poh)
partout, ça s’bute du ter-ter à la salle de shoot
j’entends des bruits de singe dans les stades de foot (hardcore)
ils mettent en doute nos capacités mais l’manque d’oseille a bien développé notre rapacité (bien sûr)
j’suis noir donc j’dois briller sans eux, même si j’suis tricard comme un faux billet d’cent eu’ (sale)
black cowboy à la recherche d’un gold digger
j’veux d’l’or au bout des doigts comme dj goldfingers (grrrr)
faut qu’j’reprenne tout c’qu’ils nous ont volé (tout)
nos fiertés, nos richesses, nos spiritualités (touh-touh-touh-touh)
pas d’game over car j’m’en fous du game
j’mets mon blase sur un mur, ça donne un wall of fame (hein-hein)
les gens nous ont dévisage comme des étrangers mais j’fais face à la mort car j’suis dans les tranchées (toh)
ils m’voient comme un sauvage aux sorties d’kaboul car j’rappe vrai comme sefyu sous sa cagoule (crr-crr)
c’est l’histoire de la peau noire contre les masques blancs
on s’abrutit nous-mêmes mais on s’plaint qu’on nous cache le plan
il m’faut du cash et des connaissances (et des connaissances)
mon rap, c’est c’qu’ils appellent une crise d’adolescence
j’avais juste besoin d’tirer comme un reur-ti (brrrrr)
juste besoin d’faire plus de biff comme un ler-dea
lentement, mais sûrement, j’rentre dedans pour faire mal donc j’le fais durement (poh-poh-poh-poh-poh)
la police tue les nôtres impunément (grrrrrr), tes origines feront qu’les lois seront plus clémentes
on fait avec, on va pas pleurnicher (jamais)
j’fais du rap de combat même si c’est plus niché
j’vois qu’des gros licheurs et des ingrats (ingrats)
l’histoire n’est pas écrite par celui qui vaincra (nan)
pour gagner l’bras d’fer, j’mets juste un bras (j’mets juste un bras)
pour savoir si elle est ge-vier, il faut juste un drap
j’me suis fait du bénéf’ avec des carambar, j’suis samuel l. jackson dans les huit salopards (poh-poh-poh)
on m’dit qu’j’suis maléfique comme le croque-mitaine pour négliger mon talent comme scotty pippen
plus rien à foutre, y a pas mort d’homme (mort d’homme)
mon rap découpe comme une coup d’schlass à london (west coast)
j’suis chaud comme rey allen à boston (hein), négro avec attitude comme à compton (gang)
j’suis juste un homme (juste un homme) qui regarde tout c’qui l’entoure
j’fais gaffe à c’que j’deviens, surveille ceux qui m’entourent
d’la bicrave dans la tour aux coups d’matraque des keufs (brrrr)
du départ du daron jusqu’à ma première meuf (poh-poh)
toujours dans l’rap, c’est comme une thérapie, même si j’perce pas et qu’j’ai pas d’prod’ à therapy
ça risque de devenir sale même si c’est pas c’qu’ils veulent
j’ai l’brolique bien chargé, alors c’est toi qui creuse (poh-poh-poh-poh)
[outro]
grrrrr

- guezess

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