letra de grünt #8 - grünt
[couplet 1 : caballero]
yo, j’mets les rappeurs au lit, j’veux dire j’les couche tous
fou, j’fous l’souk mais n’ayez pas peur j’peaufine
ma frappe dans c’moove, fédérateur je m’obstine
lâche pas, crée chaque phase près des vapeurs toxiques
je m’en bas des règles, s’il faut j’p-sserai par derrière
tu crois quoi, toi ? pour qu’ce soit moi l’roi, j’lâcherai pas les rennes
un spliff d’herbe gr-sse et j’cogne les grosses putes
inspiré par le côté obscur, là c’est -ssez clair
on fait ça aisément, essai nucléaire dans la cabine
les autres puent des aisselles et c’est nul, c’est clair
ceux qui rappent le superflu parlent que d’thunes et d’putes
aujourd’hui, grâce à moi, savent que fumer tue
et ça dit quoi, j’te l’dirai pas dix fois donc vas-y crois le
je fais pas du son pour les batty boys mais la magie noire
admire moi découper la boucle, fils, demande à sima
j’glisse comme sur une patinoire, écoute et savoure
[couplet 2 : lomepal]
fini les rapports mesquins, le système coulé d’une traite
chaque jour, j’repousse mes limites vers la mort
c’est simple, ma vie file et ma forme s’éteint
hier, j’voulais l’succès, aujourd’hui
on m’dit qu’il m’est à portée de main
j’peux pas baisser les bras, j’ai des éclats dans l’coeur
j’te jure les ascenseurs émotionnels m’ont fait péter des câbles
merde j’vais peut-être déceder de ça mais, avant l’heure
j’veux un appartement seul, de l’argent
une allemande neuve et caetera
j’ai des idées obscènes, nan, c’est juste qu’après une teille-bou
mon esprit est trop raide pour s’plier au règles
dans cette course, le feu vient d’virer au vert
on aime risquer nos rêves
a croire qu’on est destinés au death proof
la rage se crée sereinement, y’a pas d’remèdes
et le rap que j’ai est une arme de guerre peu clémente
les flammes ne cessent de s’rependre et brûlent ma vie
mais j-ssim tu l’as dit, le mal renaît de ces cendres, tant pis
[couplet 3 : georgio]
j’veux être numéro 1 d’l’immobilier à place vendôme
c’est perdu d’avance comme un clochard à l’hiver
qu’a pas d’manteau, y’a pire que moi
ma mère n’est pas en taule, j’suis pas né dans un orphelinat
observe ma vie, tu verras que j’suis comme mort au final
un corps sorti d’koh-lanta, loin des gos en boîte
j’traîne encore en bas, la semaine j’vais flinguer pôle emploi
une gueule de mort mais j’tente d’éviter les drames squelettiques
f-ck les ragots collectifs, quitte à faire kiffer que les p’t-ts
aucune carte en main, j’traîne avec yakin’s, un 8 américain
l’impression que j’mérite rien, d’être fictif comme le méridien
j’suis pas millionaire, encore moins l’ami au maire, oh merde
j’me rends compte que j’suis qu’un simpson qu’a la vie d’homer
loin des tiek’s select, j’parle de la rue comme les sdf
les textes des vrais, j’fais des cauchemars
où la nuit j’achève mes rêves
pour réussir y’a pas d’secrets, mais on m’dit : fais-ci, fais-ça
j’suis festif le soir donc si tu sors vas-y fais signe fayçal
[couplet 4 : ysha]
t’es l’genre de mec qui n’brille qu’dans ses songes
je t’élimine sans pression
tu sens ton vieux statut d’mc remis en question
j’te dégomme, c’est pas triste, lyricalement dans ta gueule
j’lache que de gros pénaltys, j’vais t’désosser à vif
cavale, gars, t’affoles pas car moi j’pars à l’attaque
j’tab-sse mal ta sale face à la matraque, bâtard
je t’enterre, c’est hallucinant, j’me détends à peine
j’suis ken le survivant, t’es mort depuis que t’es dans la pièce
c’texte c’est ton décès dans un délai très bref
t’auras pas une mais trois auréoles d’en dessous les aisselles
mes phases sublimes t’atteignent, j’vais buter ta vie
car mes backs suffisent à t’faire déguster ma bite
et quand il était môme, il a souffert après ce qu’il a
sur les épaules, on dirait qu’ton cou gerbe ta tête
j’ai l’alcool violent, tu m’as saoulé après une phase
donc j’suis -ssez brutal et tu vas bouffer avec une paille
[couplet 5 : alpha wann]
j’fais des tonnes de textes comme personne le fait
je veux récolter l’or avant qu’mes forces se perdent/
et que mes proches ne dead
wesh, les nazes ! vous voulez tester phaal ?
un mélange de raekwon the chief et de wesley snipes
j’ai des rimes qui écœurent les mc’s
pas de t-tre dans les clubs, j’ai mon sh-t dans mon keus
si y’a les keufs, j’le mettrai vite dans mes seufs
f-ck la police, ils sont là seulement quand ils veulent
enfin, c’est comme ça dans mon 75
les disparités sociales font qu’les minots croient en rien
plein de textes magiques et ce grâce à la weed qui couche
clic clic boum, v’la l’inspecteur harry clint eastwood
mes gars kiffent sur buffy, tchipent sur huggy
mauvais garçon à vie comme cette pourriture d’puffy
en vrai j’suis gentil mais y’a plein d’gens qui haïssent
donc j’protège mon cou comme en transylvanie
tu gères aucune bouse, ni dans ton gucci falsh
on chope le lucci, ninety-five le crew qui claque
donc parle bien de nous, on est la dream team
frère, on aurait dû s’appeler 1992
[couplet 6 : mothas]
ouais, mecton, ça t’envoie dans les astres, écoute
je m’étouffe pas même quand ma gorge fait des bonds
ma voix laisse des lésions dans les oreilles des sourds
en bref, j’fais tout, j’suis là où tu ne m’attendais pas
et souvent j’te l’accorde, j’fais d’la rime pour la rime
mais ça toute la nuit, pour que ça coule, qu’ça glisse
comme des pas dans l’verglas
quand les loups d’ma team s’réveillent
l’instru, elle finit comme bart dans sheitan
et j’freestyle à chaque minute, il me semble
que ça vient du centre sud de l’île de france, vite, je change
les rimes de sens car les techniques sont toutes transformées
depuis l’époque de back dans les bacs, yo
vous vous attendiez à quoi ? même sans schweppes
sans verte à la bouche, j’pars faire avancer ma came
balancer la b-sse et faites gaffe à tout c’qui sort
test pas d’changer ma voix, c’est impossible comme une poule qui mord
c’est clair et festif, j’balance des vrais styles
mec, flaire, laisse rimer, tu sentiras l’éclaircie
et les causeurs m’écœurent et même si les mecs kiffent
entre nous trop d’concurrence comme coca et dr pepper
la rive sauve ma face, j’brûle un tas d’micros
depuis que j’rime au-dessus des caniveaux d’paname, yo
depuis que j’rime au-dessus des caniveaux d’paname
bang bang, paris south playa !
[couplet 7 : jean j-ss]
votre rap, c’est pas du vrai, j’arrive c’est cool
oui, chez moi c’est naturel, ma rime est douce
ma vie s’écroule si tu coupes le son
c’est facile, écoute, on garde la forme quand tu touches le fond
je sers la crème de la cr-sse pour emporter le t-tre
sans forcer je glisse, le rêve de ta femme
quand j’étais pet-t, j’étais la tête de la cl-sse
aujourd’hui, j’élimine les mc’s pour faire de la place
oui, pet-t, c’est ça, les jeunes dorment en cl-sse, ils ont wikipédia
” c’est la récré. j’ouvre un whisky, les gars ? ”
sérieux, c’est moche, on veux tous briller
pour l’instant, les seuls qui y arrivent, ce sont les yeux d’mes potes
et ils vont l’oublier, on a la haine et on sait plus pourquoi
m’réveille surtout pas, j’ai besoin d’roupiller
si la chance me boude, faut qu’je tente le coup
la vie c’est comme un snack sans sauce, ça manque de goût
[couplet 8 : senamo]
j’sais pas où j’suis comme si j’me perdais dans ces yeux
j’ai pas l’outil pour m’épanouir, l’état nourrit ma pâle routine
j’ai pas d’prétexte, moi, j’tente les cieux
l’homme vit de guerre et rêve d’être dieu, de faire naître le feu
d’être de ceux qui gère le jeu, comme si je rêve
d’eau de vie, de s-xe, les faux types me testent
en phobie : mes 16 même on vise la tête comme l’éclair de zeus
lorsque j’écris ce texte
sors mes cris de haine lors des pires semaines
j’offre 16 rimes de def, je dors et j’reste seul
j’fête le seum, j’pète le blunt, j’fais c’que j’peux
pour pas finir dans une caisse de keuf
gros, de quoi les flics se mêlent ? leur job est pathétique
moi et ma feuille, on est des gars techniques
noir est l’accueil, faut faire la queue
les vraies valeurs sont chées-ca par des leurres
comme le cash, les filles
la sappe, les prix, les marques, les styles
ces pas chattes et sh-t, mais chart et cheese snack et biz
graff’ et tise, je t’avertis, faut les laisser parler
[couplet 9 : seven]
il suffit d’une rime pour que je m’illumine
j’commets des crimes sur piste et que des big tueries
quand j’glisse sur c’beat, il subit mille supplices
j’pose des phases, mec, voilà tout vos cous s’agitent
tu m’connais pas, c’est s.e.v, le marabout, donc
gare à toutes vos troupes, j’arrive
flow mystique, écoute mes phrases
mes couplets parlent d’homicides et d’poupées d’paille
j’découpe les wacks, dis leur que j’reste inimitable
ton rap de pantin tombe à pic, j’y plante les aiguilles lyricales
les ennemis s’immiscent pas dans ma sphère
j’lâche des tas d’vers amers, je m’arrête pas
j’déballe des cr-sses et t’adhères à ces blasphèmes
tu croyais quoi ? que j’allais baver du miel
quand j’broie du noir, j’fais du son occulte
et j’gratte à des années lumières alors d’entrée j’entame sans gants
punchlineur en son, j’ai l’avenir du rap dans tes entrailles sanglants
j’entre en trans, j’écris, j’peaufine des textes, des rimes horribles et hypnotise les traîtres, quand je chante t’en tremble
[couplet 10 : walter]
c’est bon c’que tu voles, c’est con c’que tu gobes, dur
c’est long ce que tu sors pue, jure, quand est-ce que tu dors ?
tes héros n’mordent plus, jure, ils n’ont plus d’support
on est pas effacés, obtus ou bien l-ssés de notre but
j’ai pas embr-ssé votre luxe, foutre le camp
m’rendre compte, blasé, pauvre gus, elle a jasé l’autre buse
ils t’ont écrasé, pauvre xxx, goûte le vent
pense donc jamais t’oses, prude, faut t’lâcher, grosse pute
au lieu d’gaver d’fausses pub, y’a pas d’place pour les rêveurs
faites p-sser le xxx xxx
pour m’éloigner de drogue dur, tu t’ram-sses si t’es l’meilleur
égaré, j’cogne vu le manque de sachets d’dose pures
[couplet 11 : keroué]
j’crée le r-ssemblement entre p-ssé, présent et futur
j’fais l’plein, j’aime l’art de rimer mais ça dépend des structures
c’est demain ou maintenant que tout se joue, écoute nous
ça coule de source, on roule toujours, t’en étais plus certain
mais j’sais qu’ça parle en mal ou en bien, rien à foutre
j’ai la répartie active si ta clique d’amis factices nous rend dingues
j’voudrais que tous s’en aillent, que tout l’temps j’gagne
champagne et pourcentage mais la vraie vie rattrape ce doux fantasme
tout l’temps j’taffe, ça paierai sûr à la longue
la ferme, sois clair, ou j’pixelise tes rimes dans la seconde
a coup d’chantage, mes 100 calibres, c’est une mise en abîme
pas besoin d’sniffer d’antalgique pour devenir aussi fou qu’van damme
en pratique, tu verras jamais ça
trop tard si tu crois qu’tu rattraperas les bases
mais, gars, t’écartes cette thèse sans exception
déjà que t’es mal, parle pas d’bénef, la vie, c’est pas qu’des rêves
si tu trahis tes frères pour quelques femmes vénales
[couplet 12 : vidji]
le battement s’rallonge, faut pas hésiter
quand la stratégie est dans l’blaze, le track sent l’savon
vu tous les placements qu’ça pompe
serait temps qu’on s’active en cabine
je sais qu’en cas d’manque, la skunk est dans l’compartiment à pile
on alimente la ville de proses, le kick t’abasourdit
nous, on rappe, on est pas virtuoses de guitare acoustique
on raccourcit le chemin qui mène au paradis d’cette farce
tape le 17, croise les bras et attend la police
mes acolytes prennent place, s’alcoolisent et rappent aussi sec
si t’en trouves un plus dope
tu t’mets les quatre autres à dos, direct
face au vide, je m’exalte, du mic, j’suis l’acrobate officiel
impossible d’être lâche, d’fuir cette bastonnade quotidienne
a trop faire d’exercice, t’es d’moins en moins flexible et souple
c’est pas la gonflette qui résoudra ton p’t-t problème érectile
lâche tes poèmes, cesse d’écrire
ou j’viens chez toi, j’dévisse les poutres
éclipsez-vous et filez tout droit dans vos collèges respectifs
[couplet 13 : caballero]
je combine bic, haschich, feuille, me transforme en nunchaku
écoute du b.i.g seul pour devenir le new shakur
tu veux faire comme nous, jacquouille ? pas avec un poignet brisé
j’arrive poils hérissé, les yeux rouges car je roule chaque gousse
si la prod’ a l’gabarit d’un ours, j’accours
j’ai du c4 dans la cabine, les gens s’écartent, t’as pas capiche
que pendant que dans l’monde y’a la miséria qui gueule, moi
je m’entraîne à devenir cette personne mi-homme, mi-serial kickeur
caballero, xxx, vik, on arrive sans escale
donc faites gaffe, nos 16 canent les vieilles garces
c’est la musique qui m’habite
tu crois que c’est d’la violence inutile
mais si j’mutile, c’est grâce à mes rimes multisyllabiques
tu m’crois quand j’te dis qu’le son est fait ici
faut mettre a l’abri les wacks factices
les gamins et les pet-tes filles
mon effectif vise dans le mille, tu transpires quand j’kicke
j’tue tranquille et prends mon pied comme les fétichistes
a part écrire des bombes atomiques, j’suis bon qu’a dormir
mes potes m’applaudissent vu qu’je pose comme le pompe à tony
le message est sublime, pas subliminal, pas d’surprise
sur l’beat j’fait subir des supplices aux suce-bites minables
j’sais pas s’tu piges, je supprime subtilement
les stupides mc’s partent en fumée comme la stup qui s’inhale
échappé de l’asile de fou, j’éclate des crânes puis je bouge
des tas d’belles phases, c’est aberrant, c.a.b.a nique tout
[couplet 14 : lomepal]
pendant qu’le singe fume sa cigarette sur cette prod !
pour cette grünt, j’tiens vraiment un faire un 3 et demi
tu vois ce que j’veux dire ou pas ?
tu vois, y’a des jeux qui doivent voir le jour un jour
vas-y, alpha, je t’en prie
[couplet 15 : lomepal]
lomepal, balance des rimes très athlétiques, là, c’est clean
gars, je t’esquive, ça part direct en 3 et demi
tu captes le jeu, là, je peux faire ça c’est dit
alpha, qu’est-ce qu’tu racontes…
[couplet 16 : alpha wann]
… j’peux t’le dire, j’suis -ssez vif
j’crois que j’ai mal rebondi, tu t’es trombé de jeu
fais ça jusqu’à où ? jusqu’à bondy
le placement est décalé, les mc’s peuvent trép-sser…
[couplet 17 : mothas]
… j’ai mon pet donc j’fais le feu
mais c’est pas grave, c’est normal
c’est mothas, putain, merde, j’fais des ravages
ça vient toujours du sud, merde, de ma south playa
c’est comme ça, tu sais que…
[couplet 18 : lomepal]
… on traîne avec des mecs malades
et là c’est cool, tu captes, c’est con, mec
j’mets la pression comme les histoires ‘vec des casquettes rouges
tu vois, c’est dur, mec, qui rappe ça ?
tu vois, c’est dur, j’ai pas c-ssé d’sucre…
[couplet 19 : alpha wann]
… tu as capté tout
pas d’problème, c’est -ssez flou
alpha wann au microphone, j’te l’dis, c-sses pas les couilles
le truc est normal, instru de big pun, alpha wann…
[couplet 20 : mothas]
… heureus-m-nt qu’tu l’as fais, fallait rapper, couz’
ok, tu sais que c’est comme ça, instru d’big pun
j’crois, j’la connais dans l’affaire c’était pas comme ça
putain, j’dis d’la merde mais c’est pas grave, genre…
[couplet 21 : lomepal]
… mais ça l’fait, on est pas des tricheurs
oui j’peux rapper sur ce genre de prod quand j’prends le crom’
tu captes, c’est comme ça, j’suis ce genre de môme
il faut qu’je rappe ça, j’frac-sse un tas d’phase
arrive en stock…
[couplet 22 : alpha wann]
… dédicace tout le monde même ta pet-te sœur
pas d’problême, au microphone j’arrive, lyrical cutter
j’arrive ici, interlocuteur, fini
direct mort, alpha wann au microphone…
[couplet 23 : mothas]
… putain, j’suis face à une armée d’ralph lauren
ok, c’est pas grave, j’prends des rimes à la longue
tu sais qu’je m’allonge pas, c’est comme ça, c’est mothas
te trompes pas, bref, le type qui rappe tout l’temps…
[couplet 24 : lomepal]
… pour mon gars, on lâche des grosses phases
j’pose ça, tu connais l’blase, mec, c’est lomepal
j’ai d’autres phases trop chaude, j’en place une pour mon gars costo
faut que j’rappe et que j’ose, qui va enchainer…
[couplet 25 : alpha wann]
… j’crois qu’c’est moi, y’a du sky mais y’a pas d’vodka
pas d’probleme phili phaal représente pour le torze-qua
télécharge le phaal dans ton podcast
[couplet 26 : georgio]
on est al, ramène ton avocat
fonce-dé, ouais, j’me crois quand mario kart
mais tu sais bien que georgio n’a pas l’permis
bref, on est al et j’arrive, nan, y’a pas d’soucis
et je sais pas où j’me suis rendu dans mes rimes…
[couplet 27 : lomepal]
… c’est parti sur quoi cette mesure ? oui, c’est drôle
et j’continue, vas y c’est parti
tu captes, c’est comme ça la rime elle est mécanique
reste -ssis, si tu veux m’écouter, j’déboule avec des vrais gars
c’est cool, on va s’défouler demande à keroué
mec, c’est cool, j’ai un tas d’phases à déballer
c’est comme quand j’prends ma mobylette, j’veux juste démarrer
allez loin, lâcher tout ce genre de phase
c’est comme ça lomepal, mec, ce n’est pas vraiment le mac
pourquoi tu cherches ça, mec ? j’fais des vrais phases
pas d’escales, il faut qu’tu gères ça avant la xxx…
[couplet 28 : alpha wann]
… toi-même tu sais qu’on vient avec les mille corbeaux
dédic-sse à keroué, kevin sorbo
hercule, xena la guerière
alpha wann au microphone t’a ken dans la clairière
c’est la rime la plus facile, celle qui vient facilement
j’fais ça agilement, j’arrive, ninety-five clan
toi même tu sais, on te cloisone
puis on empoisonne tout ton ravitallement
pas d’problème au microphone, tu sais que j’manie l’manche
alpha wann au microphone, ma teub est comme archi-grande
c’est comme une putain d’éch-lle, si je
te la montre, tu te rappelleras des séquelles
pas d’problème au microphone
j’arrive, mon style plait, t’as le string tiède
j’fais bouger tout l’monde comme cet enfoiré de richter
pas d’problème au microphone
toi même tu sais qu’ça rappe, ça kicke sec
c’est alpha wann du torze-qua, demande à lomepal
on s’en bat les couilles, demande à l’hologram
toujours polo ralph, on s’en bat les couilles
on n’est pas des h0m-s f-gs, on te tape comme au fight club
pas d’problême au microphone, le sociopathe
alpha wann au microphone, regarde, tous les clodos matent
[couplet 29 : lomepal]
chez moi, la lune s’éteind pas l’matin, les buildings sont allumés
mais j’suis clean même si tu m’as vu prêt d’un bar à timpes
pas de succès, donc j’barouille et tize des heineken
dans les carrefours, j’évite les caisses
mec, la rue c’est un magasin, le grand décompte approche
les temps sont sombres et j’sais que j’aurai des thunes
quand les dents tomberont dans les combats de coqs
j’évite les consignes, j’ai mille raisons d’picoler
ou déchiffrer l’son isolé au pays des zombies
j’aime les amâts d’mystère, comment gérer l’cataclysme ?
mes gars, en général, calcinent l’herbe chez les rats d’la ville
paname est cloturée, j’essaie pas d’partir
sauf pour checker j-ss à ixelles ou caba vers woluwé
dans l’présent ça boit d’la bière, le kiff d’un spliff
dans une véranda le soir ou même sur les bancs
d’un toit de gratte-ciel, on traine sans accroitre
n’ayant pas d’quoi filmer les sourires
les souvenirs, c’est dans la boite cranienne
[couplet 30 : georgio]
j’veux un mac chicken avec la salade de nessbeal
quand j’rappe les nez s’brisent, c’est fou, arrête
j’te décoiffe, j’te fais la boule à z
j’fais donc du ness-buis même chez britney spears
on fout la merde, pas d’rer b, cotomp bourg-la-reine
des regards froids comme clint eastwood
et j’vois les p’t-ts qui s’bourrent le crâne
élevé par le crack et les jeux vidéo à prix discount
la c0ke est blanche, le sh-t marron, ton dealer n’est pas raciste
comme l’ecsta t’en vois toutes les couleurs, sors un paraspliff
j’tire un trait mais sors l’matin car la fête m’adore
doliprane et eau fraîche, j’kiffe les jolies t-ss, les concerts
la folie nargue mes ancêtres, j’fais des springbreaks dans ma chambre avec des dizaines de pet-tes merdes en attente de s-xe-symbol
dans ma tête c’est pearl harbor, j’te l’dis, à l’ombre du zénith
whisky-coca et vas-y, fonce sur le périph’
suicide social mais il faut qu’on t’annonce les risques
pah ! pah ! pah ! pah ! pah !
les j-ponais et les states s’affolent
[couplet 31 : jean j-ss]
putain, j’sais plus quoi faire, c’est dur d’admettre
que ton avenir t’échappe et qu’il pue la merde
et ai-je mérité ça ? la réponse est dans la question
quand on la cherche, la vérité frappe
bientôt l’quart de siècle, santé, p-sse le petch
je m’sens utile, parfois, quand les phases me viennent
j’aimerais qu’le temps s’arrête, f-ck la montre et ses aiguilles
deux flèches qui visent tes proches, elles ne manquent jamais
et l’insomnie me ronge
pâle comme un mort, pet-t à pet-t, je sombre
bientôt la fin, j’ai eu vent du manège
j’ai mes sources, c’est pas un chauve qui m’a vendu la mèche
on l’a dit, je crois, la vie est une suite de choix
celui que j’aurais du être, il doit rire de moi
mon couz’ à dit vrai, rien n’se p-sse comme on l’avait prévu
faut que je ramène des thunes ou j’p-sserai pas l’hiver
[couplet 32 : ysha]
la fête est terminée, désormais, il est temps de s’y mettre
ca fait 5 ans que j’hiberne, bordel, c’est l’éternité
il faut ce qu’il faut pour pas p-sser ma life à gratter d’la maille
jac-sser et agacer la m-sse pour m’acheter ma sla
maintenant que j’suis adulte, faut devenir un mec responsable
nier c’mode de vie absurde pour qu’ma mère se décontracte
y’a un temps pour s’allumer, s’amuser à carburer
et puis y’a un temps où y faut s’décider à -ssumer
au diable les multiples mures, j’ai xxx hebdomadaire
c’est con, j’aime trop la verte mais bon, mec, faut que j’arrête
je suis effrayé par l’idée d’devenir un d’ces gros cons débiles
j’dois cesser d’considérer le réveil comme mon ennemi
en m’plaignant j’irai nulle part, tout l’monde subit des trucs crades
c’est en l’réalisant qu’ma vie débutera
s.i.m.a et prohi-b acquiescent
la maturité s’acquière en dégustant 1000 et 1 tartes
[couplet 33 : senamo]
bruxelles 2012, les souvenirs sont flous et la poisse m’attend
c’est fou c’que je dis, on s’touche
les jours de pluies xxx tout de suite
donc j’doute, j’ai pas l’choix, je m’absente
tu sais que j’vis tout, tu sais que j’ris saoul
les 400 coups tapés avec la miff, j’admets qu’ça c’est facile
mes gars s’en foutent des tas d’enroule, je m’étale dans le trou
la merde m-sse mes gars clean, du mec qui souffre au frère vite lourd
en fait je m’en branle, quand je traîne en bande
c’est pour des concerts ou partir en france
trop d’têtes qui se bourrent
j’ai l’bon geste pour qu’chaque type entende
t’as vu, j’gueule mais j’ai pas trop d’chance
je m’amuse seul, mec, je m’éloigne de vos clans
la rue pleure et les oiseaux chantent, yo
j’essaie d’être peace, honnête, pas immortel
pourtant je me suis fait 1000 promesses
je baisse pas les bras, j’efface mes traces
laisse parler d’moi, mec, j’aime les trips trop screds
des pet-ts hôtels aux villes modestes et, pour l’amour du rap
des foules chaque jour plus larges, mon stylo pèse
j’fais le vide au clair, les rideaux se lèvent, fou, là j’coule
j’ai l’blues, j’avoue mais j’trouve ça louche, tu vois
des types prospèrent et j’roule ma gousse du soir
[couplet 34 : seven]
j’ai traversé le désert et ses éclairs
poussé par la de-mer, vois comment j’me démène
même hanté par les échecs et les défaites
par la gloire de l’éternel, j’survis entre les peines et les ténèbres
j’attendrai pas le dégel pour déverser mes textes
et créer des versets, essayer d’me dépêtrer d’mes chaînes
ils diront pourtant que c’est pas du rap
de fait, j’évite de suivre les troupeaux d’moutons
broutant tous dans l’même pâturage
année 9.9, mon premier couplet sous les ponts
j’repense à tous les bouquets d’ronces
a tous les coups, les doutes et l’ombre
et l’eau a coulé sous les ponts
j’affronte le tournant, la route est longue
j’avance à contre-courant pendant qu’vous touchez l’fond
et j’garde la foi car chaque part sera méritée
j’laisse pas d’place aux sarcasmes, trop d’traquenards à éviter
donc, j’lâche pas, c’est décidé, j’me mets à la tâche
la pérennité du rap reste la panache des héritiers
[couplet 35 : caballero]
parce que j’brandis c’grand stick, m’enivre dans l’silence
tu dis que j’suis un bandit, tant pis, je m’en fiche quand j’y pense
tranquille, prends l’bic en guise d’antidote
avec lui, je m’en tire tandis que j’flanche vite sans ipod
nan c’est plus possible, je me perds dans les flux nocifs
de mes pensées utopiques, j’veux pas me manger une saucisse
je rêve d’exceller, rester vrai, discret, loin des mst
des célébrités, en même temps prendre des thunes aussi
ma rime magique calcine la cible, tartine chaque beat
mais je reste p-ssif, c’est à dire quasi statique
pas si facile, la vie d’artiste, pastis
haschisch, capitalisme, salissent mes valeurs
mais c’est grâce à ça que caba rappe, abime les rappeurs
dans ma pet-te bx city, on vit pour un grand tas d’weed
et l’lyricisme, c’est fantastique de vivre ici
quand j’arrive, c’est illicite mais ils ont vite compris
chaque frère s’met à l’aise avec pilon, tise, de-wee
piston, pet-te combine pour survivre s’tu fais partie
des bidons qui m’compliquent la vie, fiston, j’brise ton pif
[couplet 36 : alpha wann]
paris est lugubre mais c’est là que s’retrouvent nek et phaal
pour essayer d’faire les mailles comme charly et lulu
style princier noir mais pas un blindé du seize
tuer le phaal égale annihiler l’futur
qui est esquinté du mc ? j’viens flinguer ça
c’est mon xxx lutèce, j’suis al pour le 1 et l’4
c’est les élections donc on dit au commissaire
qu’il faut que les brigades policières prolifèrent
je suis un négro qui sait et j’me sauve vite fait à la solid snake
ici, tout l’monde joue l’intestable et s’prend pour tony m
encore hier, vers le métro liège
un grossiste d’herbe à goûter l’opinel dans son audi beige
t’y trouves tout, des loves, des problèmes
on connait tout le réseau ferroviaire
a paris trop de blaireau cherchent à nous déloger d’nos sièges
j’me suis décalé, pavanance et discrétion tel 007
[couplet 37 : walter]
mirage et ryu l’ont exposé, les opposés s’attirent
des gros bonnets, la firme, un jour se feront détrônés
mais j’-ssiste à des règlements de compte sans fin
les juges grondent en vain, sont névrosés et c’est problématique
ouais c’est trop laid, à qui profite le meurtre ?
j’cogite des heures pour mieux m’saouler dans ma coopérative
sûr, j’connais ma team mais vite j’ai tord, l’étique
c’est mort, laisse couler, ouais, l’escroc est habile
on s’oriente entre épaule et asile
retour à la case départ, faut décrocher, réagit
les grandes choses nous séparent mais les projets s’élargissent
le temps qu’on plante notre temps d’contrôle et ses machines
je sens la nausée remonter et c’est pas ça qui
va m’faire descendre, relis bien l’énoncé
foncer ou oser à présent, j’veux qu’le verbe dérange
étrange remarque, tu ne suis plus les conseils
[couplet 38 : vidji]
pas d’espèce, ni d’té-co mis à la banque, mes finances
mises à l’amende font marrer les flics et l’service des fraudes
j’suis pas déguisé mais pour me défiler, j’maîtrise mes rôles
dites la vérité, est-ce trop que d’exiger l’estime des autres ?
voir ses fautes s’effacer toutes seules est un pur fantasme
t’sais plus l’temps p-sse, plus les thunes et les prunes s’ent-ssent
vélocité 2012, maintenant si quand j’pé-ra, le sang p-sse
j’sais aussi faire des discours attendrissant les âmes sensibles
j’kicke au débit du reste, je m’entête dans une quête immuable
j’-ssume la bêtise d’un taré, le talent d’un génie fugace
l’aventure le temps d’une écoute, tu prends du plaisir, respire
mais sens-tu les signes qui partent en fumée quand tu les touches ?
trace au coude à coude, en dix secondes, accomplis l’contrat
c’est à condition d’ça qu’on xxx, qu’on gagne au bout d’la course
goûte quand vidji mijote ses rythmiques hip-hop, il cuisine comme
pour une miss filiforme au strict minimum dans son mini-short
[couplet 39 : mothas]
je m’imaginais pas gratter des lignes
l’air tranquille loin de lille
ouais, moi, j’me bats pour que mes rimes restent en vie
avant d’être fan de chanvre, de découvrir l’alphabet, chaque aprèm
le square en bas d’chez moi devenait le stade de france
j’parle pas de c’qui fâche, j’me sens décadent mais libre
et j’fais comme si tout allait bien même quand mes parents s’déchirent
au collège, on m’dit agité, flemmard, j’taffe pas des m-sses
puis les années p-ssent, je n’vais en cours que si j’me tape des barres
car au lycée y’a que le spliff au bec, j’avance
on m’promet l’échec, j’enchaine les kilomètres d’absences
apathique, je gratte des tonnes de textes au fond d’la cl-sse
taffe la rime au son d’la b-sse et d’la batterie
je décroche mon bac mais reste scolairement inactif
du coup, tous les soirs, avec des collègues j’enquille d’la tise
puis j’me réveille, me rappelle que je n’vis qu’une fois
aujourd’hui, je flotte, chaque fois qu’une minute p-sse, yo
moi, j’ai ma vie, fais tout pour que ça roule
éloigner la grisaille quand les années arrivent
et même si la vie me vise la tête, j’flote
et j’oublie pas mon p-ssé, j’apprends à vivre avec
[couplet 40 : keroué]
écoute le flow insolent, j’fomente des choses affolantes
ton cursus en toc s’envole comme une plume face au vent
j’commence et j’ai la dalle, prêt pour l’élagage
remplacer la m-sse de wacks, j’y taffe
c’est nécessaire qu’on s’en débarr-sse, les rapaces…
[couplet 41 : keroué]
j’ai pas l’envie d’frauder pour monter, j’progresse et j’ose mettre
mes problèmes en avant pour bosser l’progrès, l’atmosphère
veux que j’p-sse entre les mailles du filet, se sentir vivre en osmose
lâcher des gros flows impossible à dupliquer
avoue que t’hallucines, j’te parle de rimer à l’aide d’un lance-flammes
tant ça saute aux yeux comme un film dans une salle de ciné
dans c’track le tir est cadré
la chance parle quand tu br-sses des li-sses de billets
jamais quand tu taffes de nuit mais, sans blague
j’veux miser sur mon équipe sûre, tu sais, comme 90
faire main b-sse sur tout c’qui p-sse en sursis
depuis que j’ai p-ssé vingt piges
train d’vie haut en couleur, je l’admets, ça m’plait
j’fais face aux boomer en oubliant presque
comment s’est p-ssé ma semaine
et là, j’freine ma douleur sous l’emprise de ma mélodie
-ssez prolique face aux règles mais j’me sais calme et stoïque
et que j’ai peut-être parlé trop vite, respecte mes allegories
gerbe tes gestes, anormal, elephant man au mic
le verbe te laisse stupéfait
[couplet 42 : jean j-ss]
je m’sens mal quand j’suis loin du poste, loin du xxx
je suffoque, j’ai besoin du masque
besoin du mic’, allez donne, je te punch novice
tu joues au thug, on te cogne à la chuck norris
pas une blague, je m’applique comme un iphone
les rappeurs prient la madone
moi, j’ai pris la mallette, le flouze
pepèrement en poche à la jamel debouzze
jamais je cours, sauf quand y’a foot mon pote
demande à ben, on y met toutes nos forces
c’est de l’amour qu’on t’offre, pas des couilles
tu piges, pet-t con ? p-ss-m-nt d’jambes, pet-t pont
on est al, instru d’boucher, rime sanglante
tu kiffes, franchement ? a vrai dire, l’équipe s’en branle
[couplet 43 : walter]
j’persuade les personnes en perte de vitesse
en terme de vie laisse moi me marrer avant l’xxx
j’attend l’intervenant, vu que dans ma xxx
c’est minuit p-ssé, à présent le futur me presse, ça montre
et faudrait arrêter d’se greffer au jeu d’la roue
s’acheter des rêves, jeter la garantie
les salles de concert pas remplies nous ont forgés
alors quand je vois tout ce monde, normal, voila, je pars en flip
j’avoue, une gorgée ? nan, je vais arrêter de parler de pilon
et xxx, vous dire que mon mental ne le supporte plus
dévoué corps et âme au corvées même au bord des larmes
xxx son de la peur, je sais flotter dans l’vide
xxx dans le mile, acc-mule tord, maladresse, xxx
le son, ça en est devenu maladif
j’ai un différent à régler mais je n’ai pas l’adresse
et la xxx, xxx moi
j’comprends pourquoi je n’accepte pas la gifle
[couplet 44 : georgio]
on a tous connu les larmes, les frérots, la traitrise
des drames, un tournevis dans l’sergio tacchini
d’la tise de merde et c’est parti pour les prises de têtes
histoire de meufs ou d’sh-t
puisque y’a qu’ça pour nous faire croire à la vie de rêve
c’qui m’p-ssionne, c’est pas disney, moi
c’est observer la ville des toits avec mes renégats quand paris s’nettoie
alors ça rime très tard quand les premiers métros s’tirent
ça tise les fonds d’canettes si y’a pas d’mégot d’spliff
une semaine que j’ai pas vu mon lit, j’préfère les trains qu’on fraude
moi et les contrôleurs, compare pas les singes aux fauves
et tes rappeurs ont des faux airs de lâches
comment leur dire qu’en 90, ils rentraient pas dans les concerts de rap
alors ça gaze ma caille, tu t’es fais poucave
nan mais les shtars, c’est tes potos qui prennent des photos via instagram
ma p’t-te gueule c’est ça la vie d’thug, un jus d’fruit, une liqueur
et j’te raconte ma vie, bah oui, ce son c’est twitter
écoute pas c’que les boloss disent, ils pourront tout dire
ils savent pas que pour s’nourrir georgio vole à monoprix
j’pourrais parler d’mes origines mais c’est pas ta vie
ces bâtards disent que j’fais rebeu
mais moi j’suis fier d’venir de pointe à pitre
[couplet 45 : lomepal]
ne sous-estime pas les tours des orfèvres, j’peux détourner vos règles
et sans m’écrouler, j’promets d’faire mal
j’mets que des roustes et même des coups de pieds, bordel
j’pose sec, vous allez pousser pour écouter l’orchestre verbal
j’manie mes freestyles hors du renvoi de poste
ça s’p-sse, j’garde la main, j’ai la tactique efficace
trop dur, je t’empoisonne, ta clique est vite h.s
pas le time, je trace, rap inépuisable à la 103 fox
même si j’ai aucun scrupule, ça va l’faire
allez-y saignez l’truc, disséquez l’truc
suivez les structures à la lettre
a force d’amorce l’indécence et j’contamine, les cons rappliquent
mais comme un face plant, ça tombe à pic
j’sais que j’peux vous tacher de près
toujours dans l’battement comme un pacemaker
la terreur soulage les vrais
c’est ton dernier recours, lache les dés, c’est le jeu
j’blesse, deux coups de hache et de pelle
la frayeur d’un émetteur sous le kgb
letras aleatórias
- letra de dis-moi - gaz mawete
- letra de flow nba - jonhqui
- letra de ego - koshi
- letra de goodbye boyfriend - the amphetameanies
- letra de you said you went to tennessee you liar - the paulboyz
- letra de nil - groza
- letra de advice for the young at heart (italian radio edit) - tears for fears
- letra de trippin' - iceycloud
- letra de home - scarypoolparty
- letra de hava nasıl oralarda - mehmet erdem