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letra de grünt #33 - grünt

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[intro : caballero]
yeah, yeah
grünt #33, bxl, toute l’équipe yo
ça dit quoi les amis ?
grünt #33, fume des blunts dans l’noir

[couplet 1 : caballero]
oui, oui, oui je trouve trump zinzin
mais pas plus que mon seize dans la grünt 25
ok, ok, ok, tu veux qu’on ressuscite l’âge d’or
désolé pas moyen là j’dors
j’arrive avec une armée d’hommes saouls
bouffeur d’mcs et t’aimes ça
bientôt tous disque d’or à la damso
le thème c’est essayer de vivre heureux
malheureus-m-nt pour ça j’dois faire livres, euros, yens et dollars
c’est un délire, on s’fait baiser que d’la douleur pour oublier viens on s’en fume un peu ‘t’à l’heure
dédicace le dealeur, grâce à lui j’vous tolère
mon cerveau rend jaloux l’trou noir dans interstellar
wesh qu’est c’qui s’p-sse ?
j’baise beyoncé dès que jay-z s’c-sse
j’suis le chef des mongoles à la gengis khan
tout l’monde veut être ferrarisé mais pour ça faut un diplôme dans la sacoche pas un bout d’sh-t ni un fer à lisser
faut s’faire à l’idée
c’est nous les boss on ouvre les portes on fout les porcs à terre, on nique tout on glisse le bras et toute l’épaule
si tu m’écoutes un peu trop tu vas finir quelques mois dans le plâtre
b.i.g : ça c’est moi en black

[couplet 2 : roméo elvis]
j’entends l’écho des jaloux sonner
où ça ? dans le vide de mon indifférence désolé
j’ai le t-tre et pleins d’hypers grandes listes remplies dors et déjà du nom des filles que j’irai voir en secret à la mitterand
roméo fait parler ces hommes bêtes, ils connaissent quand même nos textes
ils aimeraient faire le bordel, c’est juste de l’envie
ils aimeraient faire le same job il manquera toujours que’que chose
arrête la scène boy je t’explose mais tu restes en vie
car je suis bon et juste, ça reste mon excuse préférée quand je plombe ces putes mais je les laisses respirer
les gars qui crachent de haine sur mon rap de belge et mon jeune âge sont des sacs poubelles remplis d’un jus dégueul-sse
150 par semaine, reparti par semées j’parle de djonko et j’suis à fond quand je joue à ce game
laisse faire ta cousine dégueul-sse acquiesce frère
promis, elle aime quand j’prends le cro-mi et que j’fais du rap

[couplet 3 : f.l.o]
veux plus qu’la réussite
ouais maintenant, je p-sse les pubs j’regarde ma vie en plein écran
j’te parle de taffs j’en tire quatre, cinq et j’le fais
nan je lâcherai pas sale baltringue j’fais c’que j’aime
on a connu des années de galères
ouais trop merdique si y’a d’la strawberry bah j’ramène ma fraise
on fait parti des acteurs non pas du décor
essaie pas de raisonner un pote qu’a bu, c’est mort
j’compte laisser une trace impérissable
j’me suis p’t-être caché mais dans mes sons j’montre mon vrai visage
garde toujours en tête le respect des autres
on lâchera pas pour la fierté des nôtres

[couplet 4 : senamo]
c’est senamo et sur ma tête que j’ai jamais fait d’judo et pour les mettre au sol sur ma ive j’ai pas maté d’tuto
moi j’étais tranquille j’ai jamais rien d’mandé à sonne-per
et bordel, j’veux des rolex avant mes obsèques
et j’le mérite plus qu’toi, ta famille et ta chienne
j’rêve de faire la sieste, yo, 1 000 tenders dans mon -ssiette
j’suis trop loin comme orion 2017
j’p-sse du néo-codion et compare la hyène au lion nan, nan
j’vois les p’t-ts frères qui smokent des clopes et pensent qu’à rentrer tard
le soleil se lève sur ma ville et j’m’explose et fume un grand pétard
sujet répét-tif nos vies répondent au vide
on met un pied dehors les démons sont d’sortis
et j’suis sous lean quand ça va pas, j’aime pas les putes qui claquent la came ces enfoirés de fils à papa, j’crois pas qu’t’évitera la tate-pa nan, nan
avec toi j’suis antipathique j’crois qu’j’les dérange quand j’vis ma vie j’pense qu’j’vais finir en psychiatrie
et même dehors les gens sont fous, au taff un père entend mon son pendant qu’sa fille m’envoie son boule: ça craint
j’ai beau crier face au néant, j’pourrai empiler tous mes textes ce s’rait qu’une goutte dans l’océan
eh fils de pute, ici tu dors si tu parles trop
jeune uchiwa, j’veux tout plier moi j’suis mi-homme mi-susanoo
pas besoin d’tes farandoles, les meilleurs choses ne durent qu’un temps ça changera pas grand chose
même si l’humain s’réveille maintenant ouais

[couplet 5 : lord gasmique]
dans cette allée, la misère te court après mais tu ne l’entends pas car elle te suit sans l’étalon
on aimerait tous détaler, d’la merde sur les talons, j’écris avec la haine car l’amour s’en est allé donc je marche au talent
face à la feuille, poursuivre la réussite c’est compliqué si t’as pas l’endurance de l’étalon
p’t-t arrête de jouer au samouraï avec ta lame
stop tes conneries ou tu tomberas pour vol à l’étalage
ouais arrête ça là, trouves-toi une belle bombe et pose toi
mais pas l’style à cet enfoiré d’salah
ils veulent me mettre à l’amende, j’abaisserai pas mon pantalon même si d’nos jours c’est devenu à la mode
le système s’alarme, j’crame mes poumons avec la sale amande, la mère pleure fais tout pour effacer sa larme
l’ambiance est froide ici et pas que quand c’est l’hiver perdu dans le désespoir j’vois certain p-sser à l’acte
j’me renferme dans mes pensées diverses, c’est pas parce qu’on est herbivore qu’on pourra gober toutes ces salades
tu peux trouver ça louche, mais pense à nos res-frè en détresse qui sous l’averse sur le trottoir s’allongent
de même tu peux trouver ça lâche, mais des fois j’me c-sse sur la lune pour m’éloigner d’ces fils de putes qui causent trop fort
dans ma fusée à pleine allure j’m’enferme à double tour j’ai développé des tendances claustrophobes
j’veux pas d’leurs trophées, eh, pour mes frères et moi-même j’ai fait tout c’qu’il fallait
de toute façon on finira tous raffalés, j’avance même si c’est dur de prendre du recul au bord de la falaise

[couplet 6 : jeanj-ss]
paname tu m’aimes tu ne peux nier, je suis ton meilleur belge avec meunier
allonge les deniers, j’arrive lourd comme les implants de kim
c’est vrai et j’ai fait toutes les cascades dans le film
j’suis au bureau y’a qu’des gros culs dans la salle d’attente
nique le dab maintenant je fais le moove du mec qui sale la viande
j’ai tout ce qu’ils veulent, oui, blunt, weed, ça défonce comme mon couplet dans la grünt #8
j’ai des amis, beaucoup d’amis comme zuckerberg
ce soir c’est sûr que j’mets mes highs mais c’est pas sûr que j’baise
je ne ch-sse plus j’ai vendu mon tableau, elle et moi c’est tata et pablo
r.e.p le respect, r.e.p la santé, r.e.p l’orthographe, r.e.p la banquise
messieurs -sseyez-vous et parlons chiffre, parlons grand chiffre, insh’allah qu’on me transfère en chine
dou, double j

[couplet 7 : swing]
dans la vie y’a ceux qui rident et ceux qui regardent les autres rider
certains die d’un drive-by moi j’couche mon âme sur le cahier
j’suis plutôt calé mes potes s’butent à budokaï et graillent des tailles
moi y’a un bail j’ai quitté l’canapé
merde, qu’en est-il des loves, qu’en est-il de l’avenir et qu’est ce qu’il offre comme perspective pour les gosses
j’regardais ghost dog avec ma grande sœur à l’époque
maintenant faut qu’j’bosse et qu’j’renvoie l’ascenseur
j’veux mettre du beurre dans mes épinards donc j’fais gaffe j’évite les gardav’ et la pillave
la plupart des jeunes, gaspillent leurs dollars en habillage, les pt-tes niars font les biatchs et leur gadjo jouent les hussler
mais moi c’est pas c’qu’j’voulais pour ma life c’est pas qu’je suis malhabile mais tous ces ballafres me rendent malade
j’ai tiré la sonnette d’alarme, il est grand temps que j’parte en balade et qu’j’m’éloigne de babylone

[couplet 8 : loxley]
la pleine lune me glace le sang, me donne des frissons au volant d’ma seule amie
devant moi la route est encore longue
j’ouvre la boite à gants un coup de tonnerre retenti comme si le monde était pris d’un coup de couteau dans le ventre, l’odeur des pots d’échappement
se mêle au mœurs, la ville endormie veille sous le soleil blanc de minuit trente
j’ai déserté mon lit, ma chambre d’auberge, de toute façon rien ne pourra plus troubler mon sommeil
l’atmosphère est dense, je dois me remplir le gosier
je rêve d’un festin d’opulences quand je clos les yeux
j’ai le potentiel du colosse de rhodes, un brin de force, un peu de folie aussi quelques chances de croquer dans la pomme
dès l’aube j’ai trempé mon croissant dans l’eau de vie, c’était une mauvaise idée mais vos histoires donnent envie de vomir
j’espérais pas vos courriers, j’ai mis tous mes billets dans un levis-strauss et dans une paire de soulier
ma ville, mes textes et me reste-t-il du temps ?
avant de parler j’adorais déjà le goût du sample, le goût du sample
hey, hey, l’or du commun dans la place

[couplet 9 : isha]
eh barman, sers-moi un verre de scotch
j’suis venu m’buter et discuter avec mes potes
deux, trois histoires, les embrouilles avec des toxs’
c’est la racaille, des voyous avec des locs
mon frère pleure parce que sa meuf l’a quitté
mais on sait tous que c’est parce qu’il est fauché
c’est un bon gars, mais, il est fauché
mais en tout cas, moi, j’suis défoncé
toujours les mêmes requiem
mais il faut qu’ça nous ramène des billets
j’suis pas fait pour une bonne hygiène de vie
l’impression d’être né pour niquer ma chienne de vie
quelques angoisses, renoi, faut qu’j’achève mon disque
mais ça m’détend quand j’p-sse du temps avec mon fils
faut qu’j’arrête de lui faire des bisous sur la bouche
incursion dans la vie d’un troubadour
yeah, j’espère qu’on va réussir
nan, le ciel nous a réuni
j’ai fait des choses, des bonnes et des mauvaises
si la rue m’a laissé vivre, c’est parce qu’elle connaissait mon rêve
rapper gangsta, sh-t, tripoter des gonzesses
porter de belles jackets avec des épaulettes
yeah, j’la tiens du marocain du coin
anh, tu crois qu’j’l’ai acheté chez colette ?
nan, toi tu connais pas les codes
ouais, mon frère, on est pas des potes
yeah, toi tu connais pas l’école
j’te mets en confiance puis j’t’encule comme dans le dernier roi d’écosse
yeah, univers de saligot
on mange comme des animaux
avant je rappais dans des caves
maintenant je chante dans des chapiteaux
avant je rappais dans des caves
maintenant je chante dans des chapiteaux
avant on rappait dans des caves
maintenant on chante dans des chapiteaux

[couplet 10 : rizla]
colérique est l’écriture, y’a peu de belles histoires qui durent
j’suis au tieks avec des hyènes, ça sent l’sh-t et la friture
pour cet opus fallait du temps, on vient pas pour faire le buzz
qui m’aime me suce j’reste vrai j’les laisse parler tant qu’ils le peuvent
rien à voir avec eux, moi, j’commence à me faire vieux, j’reste silencieux j’n’me confie qu’à dieu
cinq sur sept je charbonne, si t’es bonne je m’abonne, j’n’ai confiance en personne que mon ex me pardonne
j’étais à deux doigts de la life qu’i’m’fallait maintenant j’ai les deux doigts dans la chatte d’une salope
absinthe dans le palais, khey, à cinq dans l’salon, faut l’appart et l’salaire, la chatte à sa mère
parle pas, tu vois qu’la sale ambiance est palpable fait pas l’pablo j’ai des lyrics tranchants dans mon calepin
j’ai pas le time pour tes conneries moi j’déballe ma haine mais tu connais l’palmarès

[couplet 11 : seyté]
j’suis ni arbitre ni un paria mais m’invite pas pour l’mariage
égaré j’suis carré j’veux un feat avec mariah
qu’ma rime brille, qu’elle s’imprime dans ta carc-sse et j’t’invite ma caille tu vas kiffer la cascade
[?] ah couz’ fais pas l’fou
punchline qui traîne j’suis l’gourou du bois de quat’sous
wesh que pasa ? j’suis venu péter le bazar j’ai glissé mes doigts dans les cheveux d’esmeralda
la prod est band maker ça pue les meurtres, les pleures
f-ck, un jour je serai le meilleur dresseur
j’ai pas d’kilos mais ça roule suave et quand j’colle en soirée c’est pas j. lo et ja rule
les pupilles s’écarquillent la ‘teille est déjà vide, mégots, bédos d’weed et oui c’est compliqué la vie
on connait le prix d’l’effort, chez nous la rime est d’or, retires toi d’la route je tape ma res avec riz et g.o.r

[couplet 12: raf]
s’ils ne me … est-ce un pur hasard ?
quand je serai heureux toi tu croiras que je te mens ou que je me vante
ce n’est qu’une histoire de confiance ,bon sang, ça ne me tuera pas
au micro je dis tout, je regarde mes proches et je vois l’heure qui tourne, ne pas faire demi-tour
c’est connu, on fume du semi-mou parce que la vérité est trop dure
père horus et jamais ne se trouve rare, je prends mon temps, traverse le couloir
ce monde est grotesque, je ris en relisant ma phrase
quand on cherche des problèmes il n’y en a pas
les mots n’ont plus de sens, pas grave, il nous faut préparer la bataille sur le champ
et nous sommes tous égaux, derrière le microphone dis-moi qui fait douter l’autre ?

[couplet 13: primero]
chez moi les jeunes rêvent d’un destin trépidant
sûrs d’eux, ils disent qu’juste en l’méritant ça peut l’faire
des sous de côté, souvent les projets manquent de pertinence, d’huile de coude et on ne respecte plus ce qu’on se promet
mes reufs se matent les rush de nos vieilles années rien qu’un peu plus de barbe et quelques séquelles mais j’ai l’air d’aller bien
ma mère me traite de cul béni c’est pas le cas de daniel, ces partiels étaient pourtant prometteurs et soignés
le bonheur : un exercice quotidien
dans des choses simples peut-être j’espère un jour élever mes gosses sans trop de craintes, j’veux pas qu’un matin clair les volets crissent de bonne heure et qu’on ait peur de tout c’que les journaux écrivent
le sang-froid, la hache de guerre et toute la vie devant soi boy
grünt, yeah, l’or du commun, roméo

[couplet 14: roméo elvis]
mais c’est pour finir en tête comme cambadélis
ou comme le mec qui emballe des miss
avec l’-ssurance de michel drucker
j’envois des missiles, tu sais sur quelle
weed j’tire, parce-que l’odeur depuis mille mètres, tu flaires
les gens connaissent la formule, un
pet-t peu de sport pur
pet-t peu de drogue douce
appuie sur le champignon comme hamilton je vole, une
fois de plus le trône
dégoûter les gens qui n’ont pas validé
j’amène une touche fraîche
et la og kush frère, extra polie
les mecs applaudissent à la kouchner
bébé fais moi confiance
c’est vrai des fois on s’ment, mais bon…
c’est une question de bon sens
de toute façon je conçois la vie telle
une bouteille d’eau moitié remplie de mystères
moitié remplie de toutes les autres choses que j’ai envie d’faire
bébé j’suis inconscient mais des fois j’ai le truc …
j’ai oublié mon texte et c’est pas grave je p-sse à loxley, et c’est pas grave je p-sse à loxley

[couplet 15: shawn-h]
ça va bientôt faire dix ans qu’j’écris par amour du risque
afou tu piges j’ai jamais fait ça en trichant
j’ai p-ssé toute la semaine à rien foutre à me gratter les couilles en fait j’suis seul à scalper l’herbe qu’y a sous ma s’melle
c’est fou de l’admettre et d’rien faire pour qu’ça change
j’ai toutes mes chances mais ai-je toute ma tête ?
j’vis ma vie comme j’l’entends ainsi soit-il
moi j’dis faut bien être dans sa peau, la ive ça file
faut rependre le bien
on s’ressemble si t’essaies d’bâtir un empire pour qu’tes proches ne manquent de rien
t’es pas terrible bâtard, envoie ton genkidama
ok je l’arrête à deux doigts comme beerus-sama

[couplet 16: loxley]
aussi vendu que sepp blatter, n’arrête pas de faire l’acteur, parle avec cet air flatteur mais ne te respecte pas
j’évite ce genre de mecs, j’ai des choses à faire ailleurs, je ne suis pas spectateur s’ils se donnent en spectacle
la ville est mon terrain d’jeux, j’en connais des peintures, des teintes
je connais toutes les rues de la grande ceinture
j’voudrais faire un seul vœu
autour de moi j’ai plein de gens, je suis tellement fier d’être l’un d’eux
cinq jeunes qui font le job à plein temps on manie la matière
sur ta carrière je parie pas même un cheveux
je maîtrise quelques atouts, oui les jaloux maigrissent car nos écrits valent tous les régimes minceurs
on a connu quelques succès, on joue le jeu depuis nos 20 ans, pas maintenant qu’on laisse à ceux qui succèdent
le truc c’est qu’on enregistre en plein centre
on représente bruxelles, l’o.d.c nouvel album au printemps
hey, l’or du commun dans la place yeah

[couplet 17: seven]
six heures du mat’ et j’suis encore sur cette fin d’couplet
un nouveau matin se profile sous son voile noir
et crois moi: j’suis pas si productif mais quand j’m’y mets j’écris des parpaings tous les trois mois
j’fais pas vanter mon mode de vie, ma femme reproche d’aimer ma routine, freestyle roue libre, speed life, wood crise
tomber, s’lever incessamment comme en street fight
j’ai soit le choix, entre faire semblant et graver mes peines par millier
devant mes feuilles quadrillées je vois mes rêves en grand #kingsize
merde, qui nous comprendras à part nos soss ?
les frelons qui squattent, boivent et se déploient l’soir
modes de vie paradoxaux
on veut le farniente et l’argent avec
chacun voudrait que les choses changent et qu’le temps s’arrête
comment j’suis sensé faire pour garder les choses en mains en m’prenant la tête ?

[couplet 18: swing]
j’suis du genre à faire les choses propres, les choses biens
qu’on parle xxx, j’essaie d’être au top, en vain
j’me développe et bosse dur comme un boxeur
tape ton sac de frappe et taffe ta posture, j’suis un bosseur donc j’postule et surtout j’compte pas les heures
l’avenir est obscur pour ceux qui n’ont pas l’goût du labeur
remettre à tout à l’heure est une bêtise
putain ça urge on n’a qu’une vie et le temps file à toute allure
j’ai déjà 23 piges, dans moins de 10 ans j’aurai des gosses insha’allah, donc… j’ai nada en poche
donc j’ai pas le choix en quelque sorte faut qu’j’me bouge fils
et fissa faut que j’redouble d’efforts vu que j’viens pas d’une famille d’n0bles
et en gros faut qu’j’arrête de jouer aux billes
que j’trouve un poste et de quoi payer les bills et la tournée d’pills aux res-frè
c’est triste, merde, s’il suffisait d’avoir des sk!lls y’a longtemps qu’elvis et swing seraient milliardaires

[couplet 19: rizla]
j’ai tout donné sans reprendre, cousin c’est sans rancune
y’a des gens, des choses qui manquent, j’y ai laissé quelques plumes
mon énergie, ma sueur, mon sang, son numéro de portable
j’ai les yeux fermés mais je n’rêve pas, je n’dors pas
couplet égaré, ma vie de couple est son ego frère
ma fierté s’est barrée, on est cool et j’en ai gros sur le cœur
et des barreaux l’ont verrouillé sous écrous
j’suis double al’ et je les baise
j’sais pas où j’serai sans mes couilles
parait qu’le temps c’est du fric
et on s’perd à vouloir en faire
plus tu bosses plus t’es proche d’là où on t’enterre
un pas vers le fort, on a tous une direction merde
mais on a peur et direct on perd le nord
y’a rien d’tel que la santé mais on la maltraite
mais on a tout à perdre quand celle-ci vient à s’absenter
le temps, l’orgueil, l’amour, la haine, la vertu
j’avais la fougue, la vraie, mais frère j’l’ai perdue

[couplet 20: lord gasmique]
pour arrondir ses fins d’mois
petrouchka gagne des ronds-ronds sous les lampadaires la nuit lorsque la ronne-da ronronne
il vend d’la dope à ses kho-kho
à chaque coin d’rue il fait des rondes et prends la fuite quand s’rapplique les fédéraux
il prend des risques
et s’applique pour n’pas faire d’erreur, à la dérive la vie lui mettra le revers à la federer
et il le sait ça, c’est sûr, pourtant il compte percer, avoir sa place sur le trône comme jules césar
déçu des aléas d’la rue il s’réconforte au lit
à l’aide de trois, quatre femmes dénudées
il compte la maille
p-ssé pour s’faire la malle mec, son portefeuille à mal sa vie aussi car il la malmène
et tous les soirs, la ville embr-sse ce mec seul saoulé sous le saule
qui use ses semelles sur le sol
observons le soleil, qui le ciel embrase tous les soirs
souliers sous le seuil, voir le monde d’en bas oui ça fout le seum

[couplet 21: seven]
bonté divine, je balance bombes et missiles
je voudrais faire de ma vie un movie où je compte les milli
rapapap, plombe le riddim, le beat est bon
mais ces cons ne vont pas succomber
juste raconter que j’ai pompé drizzy
retourne voir tes références, ok
je met plus de cartouches que bruce willis
pogo dans un bordel
bienvenue dans mon élément, observe
la maîtrise du flow est élégante et là…

[couplet 22 : caballero]
hé garçon ! j’ai taché la chemise
sous mon trois-quart en cuir avec du foie gras
l’ennui, c’est que j’ai un voyage en suisse
donc arrête de faire autre chose
amène de l’eau chaude et nettoie là ensuite
je parle encore de la chemise en fait…
j’ai oublié comment on faisait, mais
rapper comme une winchester, oui j’sais l’faire
j’sais pas comment faire la pute
mais cramer de la weed chez seize, oui j’sais l’faire
on m’appelle artur ou arturo
mais vaut mieux qu’on m’appelle pas
je regarde naruto sur mon macbook pro
entre dans mon monde, mets toi à mes côtés
prend un selfie et bouge, cette vie est cool
mes g’s avec une fiole dans le d-ckies
repartent avec le biff d’une fiotte en jeans slim
cette vie est violentissime, trash comme tes 16 foireux
je vaux tout les rappeurs que tu aimes fois deux
caballero hein !

[couplet 23: f.l.o]
faites pas les gangs’ genre vous sortez les calicos
ça gratte des pièces puis ça finit dans l’caniveau
font tous les best mais pour moi z’ont pas l’niveau
c’est quand on baise qu’on voit qu’on est des animaux
f pour f-ck
l pour lean
o pour ow sh-t
dès qu’j’fous l’zbeul, frère j’oublie toutes mes conneries
personne pour c-sser les couilles dans le périmètre
donc ma belle on s’la fait cool: série, baise
ouais j’suis dans l’truc hein, pas dans les faits divers
ça bouge la nuque depuis fifty: “many men”
ouais restez là, j’suis pété grave
tu trouves une chienne plus besoin d’appeler la s.p.a
ouais j’tiens ta femme, elle veut graille mes boules
car sur snapchat, elle m’envoie des nudes

[couplet 24: jeanj-ss]
je m’voyais dans l’esp-ce
être libre, manger tard, être riche
j’l’savais cette musique ne se vendait pas
pas un kopeck, ma copine veut qu’on emménage
faut qu’j’-ssure hein, elle en vaut la peine
j’attends vos appels, une grosse affaire
sinon j’vais bien, j’ai de quoi m’plaindre, j’ai d’quoi vivre
est-ce suffisant ? laisse moi rire
c’est pas c’que j’veux et tu sais c’qu’on dit: “il en faut peu pour être malheureux”
viens qu’on parle d’avant, tise avec moi
“santé !”, on va se rafraîchir la mémoire
je m’rappelle mon premier quinze mesures et demi
c’était un mercredi, ouais j’t’l’dis
y’a plus d’dix ans, je quitterai le rap comme j’y suis venu: furtivement
sans armes, ni haine, ni violence comme dans ce foutu film
merde, devrais-je y dédier toute une vie ?
non mon gars
f-ck j’ai des soucis, un globe à découvrir, des proches à faire sourire
et quitter charlouze, j’pense à mon père j’ai pas fait l’dixième de son parcours
et quitter charlouze, j’pense à mon père, j’ai pas fait l’dixième de son parcours

[couplet 25 : romeo elvis]
le type du lâcheur version mytho
mais t’as donné trop d’confiance, un mec comme moi ça parle
ça picole, ensuite ça va tromper sa copine avec une cigogne
“elle t’a laissé un bébé ?!”, d’ailleurs celle-là aussi faudra la larguer
mais j’ai usé de beaucoup trop de ruses, elle pensait qu’on allait s’marier
j’ai dit qu’j’étais au stud’, genre rendez-vous important
j’ai changé de num’ et puis j’ai plus jamais rappelé
j’aime pas vraiment le confort apparemment
du moins j’aime pas trop c’qui est conforme auparavant
j’avais la patience et le time pour
maintenant j’veux éviter les parcours je t’ai déjà dit: pars avant
tu aimes me voir hésiter ça te laisse croire que j’ai encore envie alors que j’ai la haine
de toute façon j’étais au studio, eh
de toute façon j’étais au studio, oh
de toute façon j’étais au studio, eh
de toute façon j’étais au studio, oh

[couplet 26 : senamo]
j’suis tué par la drogue
j’fais des culs secs à la cod’
senamo, la smala a.k.a l’super saiyan god
wesh mon médecin m’a pas prescrit d’néocodion
tu vas chialer si tu t’occupes de nos oignons
j’t’ai pas attendu pour savoir qu’la vie filait
j’entends encore : “max qui crie agi bilel”
pas à la plage, j’suis à bx ça caille sa race
gars la smala c’est en une droite comme saïtama
ici dans l’tram ça dévisage, ça peut partir en débiz
un joint deux joints j’ai faim, j’pars à place liedts au emirdağ
j’fournis d’la vraie technique, j’bousille ma tête c’est triste
qu’est-ce t’as mon grand ? j’ai pas ton temps
j’souris qu’avec des grilz

[couplet 27 : isha ]
j’connais des gens biens, des anciens
des frangins un peu sanguin qu’ils veulent plus être en chien
des meufs qui rêvent d’être enceinte, d’avoir des bambins
elles collectionnent les conquêtes mais au fond ça change rien
là j’suis dans l’train j’pense à cette fille qui m’rend dingue
j’ai été trop gentil, elle m’a pris pour un pantin
j’ai insulté cette grogn-sse, là maintenant j’me sens bien
recommencer à écrire, robert m’a remis dans l’bain
rien à foutre de versace, louis vi’ ou lanvin
mon peuple a le dos tourné, ça peut m’servir de tremplin
des fois mes frères avaient plein d’plans mais c’était sans un franc
donc j’écrivais des rimes avec des rires de clampin
la galère en groupe ça va mais tout seul c’est moins marrant
je dirais même que c’est navrant
ça n’a pas d’chance la malchance
maintenant je sais qu’on a pas l’temps, c’est argent

[couplet 28 : primero]
on est samedi, 5h, les sardines sont en boîte
quand les talkies signalent un -ss-ssinat sordide à l’extincteur
sur place, l’inspecteur est perplexe
et ces deux loubards la mettent en sourdine
face au sphincter du beluga
déposition complexe à table
les malins disent que c’est le doc loch ness le responsable
“toujours avec son baffle il porte locks et veste h-rnets”
c’est forcément des sornettes!
le sergent merlan pète un câble:
“j’en ai plus qu’-ssez des crustacés qui s’prennent pour les bonhommes de bikini bottom puis restent tous cachés dans le grand bleu!”
son phone sonne, ses nerfs lui tremblent
au-dessus des cils et prennent de l’épaisseur
car le pêcheur le nargue au bout du fil
“bonsoir, j’appelle pour une mise à l’amende
moi, membre du cartel des salamandres
avertis qu’à la moindre voiture en filature on tire”
en quête d’une trace de poudre d’escampette
le poisson chat blacksad enquête
le poisson chat blacksad enquête yeah

[couplet 29 : seyté]
mille fois j’ai retourné l’thème
dur de rester docile, la tête est vide
la ‘teille aussi ça y est la coupe est pleine
té-ma la lune est belle
le ciel est triste et cherche une éclaircie
une étincelle pour pas qu’ma plume s’éteigne
j’ai tout hérité d’elle
l’espoir, j’y crois à peine ma foi
j’ai peine à croire que la vérité paye
et j’compte faire taire la poisse avant que j’perde ma voix
on a du savoir faire et on va l’faire savoir
j’connais les cris, les remords
le noir, le prix d’l’effort
j’te mens pas, le temps p-sse et rien que j’grille des clopes
entends-tu le cri des gosses ? la jeunesse brise les portes
seyté, c’est cliché, putain quelle triste époque
j’sais qu’ils ont tué l’rap, c’est irrécupérable y’a maldonne aller rendez moi tout j’redistribue les cartes
la cert-tude est rare, puis l’amertume fait rage
eh gros ne joue pas les héros nul n’est invulnérable
et nan, j’gratte ce texte le sourire aiguisé
j’attends pas qu’le ciel -ssouvisse mes idées
on patiente sagement
le jour venu on prendra c’qui nous est dû et on laissera le reste aux braves gens
comme ça et pas autrement
tant qu’la brioche se mange entre potes faut pas avoir les yeux plus gros qu’le ventre
vivre entièrement d’la naissance à l’enterrement
fier même dans l’échec, laissez ramper les serpents
té-sey la smala

[couplet 30 : swing]
entre les paroles et les actes, y’a comme un écart
oui la dégaine est impeccable, ça parle mais ça fait que dalle
la première averse et les façades se lézardent
c’est dans la difficulté qu’on voit les vrais visages
ça joue les gosses, ça joue les gosses beaux
pour des biatchs ça fait l’costaud
ces mecs sont aussi mégalo que kuzco c’est minable
en terme de dope, ils se disent cuistots
pour un like ils même iraient plus bas que jacques-yves cousteau
b-tch, lean, c0ke dans les backstages
vous faites les durs à cuire mais vous êtes tendres comme du nougatine
en team à tout prix vous recherchez la street cred en faisant les youx-voi
funga kinwa, vous êtes comme tous ces blancs qui disent n-gga
la vie que j’ai, je l’aime en tout cas
je joue pas d’flûte, j’dis pas d’salades
rapper ma vie au stud’, j’suis bon qu’à faire c’truc, c’est pas la
peine de faire la ricain version beta
remettons la musique au centre du débat

[couplet 31 : loxley]
sorry j’ai dépensé mon fric en hollande
une mollie d’folie m’a vaincu
solitaire, j’fume un pure solide comme un conifère
au volant d’un bolide volé sous l’emprise de drogues on est polyvalent
la morale dit que c’est désolant
il n’y a que des olives dans ma balance
merde je fume de l’herbe depuis l’âge de trois, deux, un
je connais tous les mélanges, je fumais des sticks quand ma daronne changeait mes langes
sens tu la coca ?
la télé, le téléphone est coupé
je fais l’effort de goûter tout ce qui me p-sse devant, jamais je n’suis dégoûté
l’amnésie me frôle
je sens les syndromes de paranoïa
les poulets me voulaient, je voulais du poulet putain dans ma tête c’est paradoxal
mon cerveau sature, je me sens comme sur saturne, je me soulage avec des factures roulées

[couplet 32 : lord gasmique]
dans l’regard des hommes, je croise la haine et j’vois que des cendres
ils veulent gravir les sommets
certains rêvent d’t’descendre, d’autres de br-sser des sommets
y’a pas d’confiance même morphée peut t’baiser durant ton sommeil
quel paradoxe, crois pas qu’sur terre c’est l’paradis
alors j’m’enferme vite avant qu’on m’compare à d’autres
faut pas t’en faire fils
à ce qu’il parait la vie est un long fleuve tranquille crois moi c’est dur quand t’as pas d’radeau
pour exaucer les vœux d’ma mère je cherche les boules de cristal en pleine ville pour échapper à cette vie
c’est dur quand t’as pas d’radar
on manque de rien car on partage tout c’qu’on a
demande à nener ici on connait pas d’radin
j’suis tombé sur l’mauvais sort
j’crame le soleil lorsque j’rejoins la lune à bord de mon vaisseau
j’connais un tas de p’t-ts qui jouent aux mauvais hommes
mais quand il arrive ils attendent que le lord donne les ordres
dans ma tête c’est l’boxon ouais les pas résonnent
mes neurones me traumatisent eh
je sais qu’j’ai pas raison comme ce shlag qui s’tue qui aime trop la tise
quand les faux frères appelleront à l’aide je n’aurai pas d’réseau
dehors ça s’tape dur pour des barres d’résine
les frelons finissent en sang les poumons en cendre
j’ai ouïe dire que la vie te baise en bas résilles
g.s.d, bruksel’r jusqu’à la mort nous on finit ensemble

[couplet 33 : nem]
parait qu’j’perds mon temps
donc j’p-sse en coup d’vent comme d’hab
j’suis pas constant c’est pas un come-back
en fait il faut surtout que j’bouffe et qu’j’dép-sse tous ces obstacles, ouais tous ces obstacles
yeah, ok t’as compris, j’vais pas m’éterniser
pourquoi viser la lune ? il faut d’abord trouver la surface
mamène ça pue l’cramé
ça fait longtemps et personne l’-ssume
même si tout le monde en paie la facture
donc j’ai pris d’l’h sans avoir pris d’l’âge
et vu l’prix d’l’art j’balance des projectiles
mon objectif: faire que les projets paient
pour p-sser pro faut même pas d’progrès
mais y’a que l’son qui nous fait bouger
c’est pas comme ça qu’on va combler nos mères
tu creuses ton trou pensant qu’la tombe est offerte
mais dans peu d’temps ils vont sonder nos têtes

[couplet 34 : rizla]
frère, j’suis comme oit après une journée d’taff, j’ai les b-lls moites
j’m’en vais faire du son dans mon appart, là où mes potes squattent
j’suis pas dans la vague, j’avance à contre courant
si l’game c’est une descente, bah moi j’la remonte en courant
maître riz’ est à la barre, t’as reconnu l’bide et la barde
une ture-voir, une vodka, on s’capte sur un faux radar
ton concert est annulé, clochard, bah c’est la merde
tu dis qu’ton crew va tout niqué, tocard, moi c’est la même
la smaly s’malle mal mais tu connais la chanson
on organise des dons pour les rappeurs à la pension
y’a plus qu’des putes qui s’la ramènent, donc gare aux mythomanes
on est les poutine du rap belge, on a d’la bombe atomique au mic’
on a d’la bombe atomique au mic’

[couplet 35 : loxley]
je faisais mes courses aux pet-ts riens car j’avais peu d’argent
et j’avais peur, laissant mes ennuis pousser comme du chiendent
mon père se coulait quelques bières dès le matin
n’tenant pas ses promesses d’hier
et c’était pareil depuis mes 15 ans
mes voisins qui logeaient dans les bâtiments désolés
entre eux, patatata… désolé, patatata…
senamo est dans la place, shawn-h est dans la place

[couplet 36 : shawn-h]
eh yo les gars j’vous ai écrit c’texte
seul dans ma chambre à mi-chemin entre pensées joyeuses et tristesse
big remerciement à ceux qui m’ont soutenu
aider à franchir des paliers un peu plus facilement
j’vous oublie pas nan, nan
même sans les signes de vie, les prises de têtes
frère moi j’ressers pas les cartes
même si j’comprends qu’avec des sentiments c’est dur de pas faire face
est-ce que parfois couper la poire en deux revient à shooter [?]
la spirale infernale me teste
ok j’te hais, bah ouais c’est à cause de toi que [?]
oui j’suis l-ssé d’ça, j’fais qu’dormir faut qu’j’m’active, m’applique, puise tout mon courage pour gagner l’match
j’sais qu’j’en suis capable
à la mi-temps je reviens avec des ressorts dans les jambes
luffy mugiwara
bout d’sh-t, sous tise ouais j’oublie tout
j’mets un masque donc évite de croire que quand j’souris ça marche
c’est nuancé quand j’dis que j’gratte des pages
j’en demande à personne c’est juste pour concurrencer
mes frères qui avancent à une vitesse hallucinante
incomparables aux wacks et leurs quatre phases abrutissantes
comme les médias, moi j’dis faut les sélectionner si on veut pas sombrer, écouter ou regarder n’importe quoi
besoin d’esp-ce, moi j’en ai marre d’la ville j’m’en vais loin d’la rive, naviguer vers ma redline
merde frère, j’m’essouffle, j’suis à la traîne
mon cortex cogite mais j’écoute pas ma tête
j’ai trop fais d’conneries mais c’est pas grave
j’m’en sortirai, promis, puisque rien n’est irréparable
merde frère, je m’essouffle j’suis à la traîne
mon cortex cogite mais j’écoute pas ma tête
j’ai trop fais d’conneries mais c’est pas grave
j’m’en sortirai, promis, puisque rien n’est irréparable

[couplet 37 : romeo elvis]
hey yo, ma dégaine est inimitable
toi tu fais du rap mais t’étais pas au courant que r.a.p c’était des initiales
le lord à l’intention de faire fuir les faux
rameuter les perfides et faire feu, le fait est qu’on est sérieux
quand il s’agit de maîtriser le cro-mi
ramène moi des bières vite et fraîches, fieu, -ssurance !
elle est indispensable dans un domaine exposé
donnez moi de l’attention, je fais ce projet
au delà des espérances, yes, roméo et le motel
vont faire du vent pour envoyer les chaises voler
pour envoyer les chaises voler…
p-sse moi le, p-sse moi le, p-sse moi le
p-sse moi le briquet quand la cendre est en panne
mon -ssurance est garantie
ouais on fait un travail splendide
et c’est pas pour le champagne
en effet ouais, p-sse moi les, p-sse moi les, p-sse moi les
p-sse moi les clés, bébé, ce soir je rentre tard
mon -ssurance est garantie, yes, on fait un travail splendide
et c’est pas pour le champagne

[couplet 38 : rns mansour]
eh yo la ferme b-tch, normal j’ai grossi
moi j’mange des mc’s chez donald plus steak frites
j’dors mal puis j’médite
trop d’problèmes, j’veux être proche du mexique au soleil
ils ne savent que comme l’éléphant, j’prends d’la place
même à poil j’reste élégant
et faut qu’j’demande à omar si l’argent s’transforme facilement en or m-ssif
bébé c.b.s puis on s’organise, honore ma team
le “r” c’est l’genre de guerre qui n’laisse aucun vétéran
j’côtoie des bombes qui viennent de bagdad et téhéran
j’traîne avec un gars pour mettre une patate il met les gants
bienvenue dans la capitale ça mitraille
les p’t-ts s’mettent à détaille la sla pour la dernière paire de prada
putain j’ai fait l’suivi
tous ces négros locksés bougent la tête devant la cam comme s’ils étaient chief keef
le r’ fait la diff’ ouais je gère c’est facile je suis avec une amie je travaille ma magie pendant qu’ils copient tous comme kakashi
et quand il s’agit de m-ssacrer le beat j’t’avertis j’suis violent comme albert fish
les mc’s sont [?], j’les détruis mentalement comme une enquête à la derrick
te tire dessus comme les flics en amérique
j’suis dangereux comme la beuh en malaisie

[couplet 39 : senamo]
et ça fait boum chakalaka
matte, les couz p-ssent à l’attaque
j’lâche mes doutes là ça va pas
ta tête bouge gars ça canarde
aller-retour à la havane
j’charme les foules sam à la cl-sse
c-ssez-vous j’tape ma rafale
gars c’est fou tah la smala yo
retiens ce futur tangent
tu suis lentement quand l’ironie est inaudible
comme un murmure dans l’vent
comme j’combats mes vices en vrac
lorsqu’on rappe, les p’t-ts s’enflamment
gros, j’constate les mises en garde
j’sors mon sabre et j’plie en 4 yo
ecoutez ça, les foules débarquent
j’ai toutes les cartes, dégoûté
j’lâche des couplets d’barges
et tout s’efface comme mon blaze
écrit dans l’sable ouais
la bombe est là posée
si tu veux pas qu’ça f-sse boum
à toi d’la désamorcer
grave technique gars, ça saoule là
ah man, vie d’ma race, j’goûte la vraie tise
saccage tout pathétique, j’parle à vous
c-sse dédi à ce tas de fous
l’amnes’ brise ma race, ouai et mamen
j’kick à la cool et ça fait bim bada boom

[couplet 41 : jeune bobo]
on va pas causer famille
on fait que zoner la nuit
on chill en ville avec nos jolis amis
on a la weed, on a les colis fragiles
gang
l’affaire est pliée comme un origami
holy sh-t, c’est pas trop dur à vivre
dans l’fond d’mon jack j’ai trop vu l’avenir
un grain de sable par là, un grain de folie par ci
j’suis au f-cking sommet de ton oligarchie
si elle dort debout, alors je domine -ssis
j’suis posé à l’arrière de son audi a6
elle m’astique le manche, c’est une jolie machine
nan y’a rien qu’j’demande, elle est automatique
on fait l’même taff, on a pas le même boss
fusion potara comme dans dragon ball
une histoire de pana dans le parc tenbosch
on a que la jacket on fait pas de baseball
ils veulent faire comme nous
on a pas l’même flow, pas de blèmes-pro
‘sont au rez-de-chaussée, on est sur sale penthouse
god d-mn [?]
c’est ton jeune bobo

[couplet 42 : romeo elvis]
c’est pas avec un tube dans la poche qu’on va bricoler le game non
et faut être maître de la partie
et j’suis l’ami de tous mais qui connait le r
moi j’veux faire de la maille fils
j’ai fais mariner mes plus belles rimes dans la soupe hé
un grand allumé qui rêve en secret d’être au pouvoir
tellement calciné qu’on dirait l’œuvre de la foudre ouais
prod’ à klm ou beuh de og dans le couloir
le succès se rapproche c’est une question de point d’vue
j’veux en avoir un sur manhattan hé
j’veux en avoir un sur quelques joints d’plus
j’veux en avoir un sur ta nana hé
on avait dit qu’on jouait réglo et j’suis même pas en fuego que
t’as déjà sifflé
on sait même pas qui t’es c’est comme moi et le talent
quand j’avais des doutes négro on s’est même pas quitté

[couplet 43 : primero]
hey chico, rappelle ta cliqua, presse le pas
ne reste pas disant car son veston cache un pistolet
ses chicots pointus comme des picots
brillent dans la nuit noire
noir comme le cœur des gens qui le laissaient croire
qu’il n’était pas le même que…
parce qu’il avait plus de cl-sse ou qu’il ne fumait pas la même beuh
black sheep est fâché, son estime est tâchée
le pauvre a dû se cacher, marcher seul loin du quartier
hey chico, rappelle-toi, son veston cache un gun
et les autres lui ont appris à ne penser qu’à sa gueule
dans les environs, les gens pensent que la bête s’est repentie
ce soir, à la sortie, un bruit retent-t yeah

[couplet 44 : senamo]
senamo, et j’ai pas l’vice de vladimir les bails s’font en catimini
scred sous la table tah les ministres
j’ai les yeux rouges, les dents jaunes et les poumons noirs
j’tend pas l’autre joue, des idées jeunes pas comme les bouffons d’droite
le pays va mal c’est bien au moins j’suis pas tout seul
on roule des oinj’ à toute heure, on nous baise tout en douceur
on a la niak, dis leurs diego on p-sse en mode sayan
on est des fêtards ça nous écoute en position fœtale

[couplet 45 : caballero]
non y’a pas de puff, puff, p-ss
quand je fume ma peuf
rapper comme moi c’est ce qu’ils veulent
mais est-ce qu’ils peuvent ?
bœuf mariné pour ma biche pendant qu’moi je graille deux côtelettes
pas de rail de c0ke dans l’rider
ouai mon khay j’te cause des
choses que je vie du style je fume la wax
et puis je bosse après
tu parles mal d’abord mais t’as des bosses après
j’veux faire comme b00ba rapper bien
et puis dev’nir le boss après
mon compte en banque est moche
j’dois l’rendre beau, ça presse, hein
si tu vas loin dans l’rap, ils te recopieront
tu auras un tas de sosies
des t-sses aussi
qui f’ront tout pour goûter ta saucisse
accompagnée de sa sauce, yeah
j’sais pas si tu sais mais l’union fait la force
mamene, c’est pas sorcier, donc
avec tous mes cas sociaux
à la place de s’faire la guerre on s’est -ssocié
tout c’que je fume a un p’t-t goût de nougatine, hmm, hmm
le dealer aime nous gâter
ce matin j’me suis levé dans une nouvelle bugatti
ce soir j’ai pas de plan à part finir dans ton punani, hey
deux, trois d’mes jedis ont d’la blanche à vendre, hey
le monde nous rend mauvais
même sheitan était un ange avant

[couplet 46 : roméo elvis]
j’arrive toujours à trouver quelques défauts
et quelques défauts, ça suffit pour dire des salades
au rythme où vont les choses
j’me demande bien à quoi va ressembler ma wife
j’ai mis toute ma force dans la musique
sans compter sur les femmes et les punitions
il faut que je prépare les munitions
il faut que je démarre comme le plus vif
ma femme sera une tranquille
avec une patience hors norme
une paire de nichons sensibles
quand j’aurais vidé le sac, elle voudra encore
elle aura les formes et j’aurais l’envie
en attendant je collectionne les défaites
jouer avec les dames, ça mène à l’échec
jouer avec le diable, ça crée des ennuis

[couplet 47 : loxley]
un café noir, un pet-t déjeuner sur le jeu de balle
un peu de poivre sur mes œufs
la mémoire des pavés reste gravée dans les yeux des badauds
je peux voir l’histoire dans le regard des vieux
les rebeus, les blancs, sont là depuis l’aube
il n’y aura pas d’épilogue, je pourrais vider mon stylo, mais
mais, ce couplet là ferait des kilomètres
la foule me fait l’effet de l’hypnose
faut dire que l’histoire n’est pas si mauvaise
l-ssé de venir et d’aller sur la chaussée
chacun veut laisser une signature
vais-je deviner la vie dans des syllabus ?
j’attend le signal, on l’imagine mais au final on reste miniature
et parmi les brocanteurs il y a des génies potentiels
combien peuvent compter les pots c-ssés ?
ça ressemble à la vie, tout n’est pas romancé
on aime… et de recommencer
on court après des fantômes, et chaque jour est un nouveau pas
des tas de souvenirs sous le manteau, des trous dans…
oula ça c’était rude ça !

[couplet 48 : swing]
je ride à bx downtown, écoutant du tha dogg pound
avec ma bande, sapés comme dans le temps
je cruise comme dre et son gang dans compton
les b-tchaz’ ronronnent quand je débarque
mais je braconne que les oiseaux rares
elle valent pas un cône comme toutes les t-ss’
qui pour la couronne draguent le roi
les vrais savent, faut que je paye mes bills
j’ai des tas de projets, j’ai des sk!lls
dès que j’ai de la monnaie je l’investis dans la zik
ne teste pas la team odc, la brique
peut être qu’a l’avenir on fera du fric, please
je veux pas que le biz m’épuise
la richesse d’esprit c’est ça que je vise
je trime, faire de la musique c’est pour ça que je vis
salam à mokaboka, à la fois calme et loqu-sse
j’aime les claps et les b-sses, de l’eau dans le gaz
entre moi et cette société, car elle engendre de beaux salopards
rythmée et douce comme la bossa nova
c’est comme ça que je vois la vie
je mourrai pas pour la putain de cosa nostra
la vie, un cercle, on fera tous nos pas

[couplet 49 : jeanj-ss]
un nouveau jour, un nouveau plan
un nouveau jour est une offrande
pourquoi parler d’hier ? l’idée c’est carpe diem
est-ce que t’as capté l’dièse ?
sh-t de janvier à décembre
les boss et les horaires c’est stressant
mieux vaut faire sans
il y a des règles à suivre et les règles qu’on doit nier
nique les flics et les douaniers
tu ferais quoi pour un joint de beuh
tu es sympa le dix est à 1.2
si tu joues les malins que tu négocies ouh
le dix est à 0.6
partout c’est deux poids deux mesures
je hais ce monde, ce soir je le brûle
génération 88, est-ce qu’on rappe mieux que tout ces merdeux ? oui oui
il faudrait que les collines dissimulent l’héritier du trône vide du fils d’isildur
les rappeurs ont perdu tout leurs liquides
ils sont shootés comme des coureurs cyclistes
alors c’est vous les nouveaux modèles thugs
je suis comme vous quand je suis en colère je pleure
j’ai le remède à vos problèmes de cœur
une marinade et une brochette de bœuf, jj

[couplet 50: roméo elvis]
au départ j’voulais juste faire un feat avec l’o.d.c
ils m’ont dit: “mec fais un jet-pro”, j’ai dit: “ok”
tu connais la suite du procédé
bruxelles est devenue jungle, monopole j’ai possédé
avec l’équipe on a décidé de baiser le bail
se faire des partenaires
fais gaffe on est vif
élever des barrières
mettre des claques à tous ceux qui pensaient qu’on était des traîtres ou des sales kets
dis moi qui est le meilleur sans me citer c’est difficile
nan, nan pour moi c’est elvis, tu te décides vite
johnny kiki est tout à fait d’accord
p-sse dans le 16-30 si tu veux me faire la peau
en attendant j’avale un fristi
j’p-sse dans la cabine avec mille styles différents
j’ai terminé le missile, rentabilise la séance
tu sais sur quelle weed j’tire
t’as écouté “-ssurance” et les 10 t-tres de mon projet précédent
ça fait hey
ça fait hey

[couplet 51 : f.l.o]
je veux plier le jeu donc je vise la tête
sers moi de la beuh, je veux un 10 grammes d’herbe
je suis pas heureux sur la vie de ma mère
des larmes dans mes yeux, c’est pas de la minhavez
c’est ma conscience où j’entends des voix comme jeanne
on perd notre temps mais on prépare un come back
ouais toutes les fouilles quand tu pars en cances-va
c-ssez les couilles avec vos attentats
je capte pas vos guerres et vos politiques
attend deux secondes, en fait c’est clair, frère
[?], c’est trop prolifique
c’est le vécu que je raconte le mieux
des jeunes perdus dans un monde de vieux
majeur en l’air pour les pet-ts haineux
recherche la paix si tu vises les cieux

[couplet 52 : rizla]
je suis venu au monde en 89
j’ai grandi au hash, et depuis rien de neuf
les darons n’ont pas de cash, mais qu’est ce qu’ils en peuvent
en équipe on éclate, on a fait nos preuves
ils font les [?], faut du biff et des sappes
et le dealer du coin te renvoie dans l’esp-ce
vie sans espoir, défoncé dans les squares
ils ne verront de nous que ce qu’on leur laisse voir
généreux, généreuses sont mes cul-terreux, cul-terreuses
le sh-t est marocain, la pute est russe
sur le terrain depuis l’utérus
[?] que devant une femme bandante
je ne suis pas une âme bien pensante
les jaloux c’est à moi qu’ils vont s’en prendre
c’est du déjà vu, comme une bagarre dans le centre
ce son là ne plaira pas aux pet-tes putes de puristes
c’est pour mes frelons bronzés comme des cul de nudistes
attend, je comprend plus frère, je communique
pourtant je te sens duper comme ulysse
ils vont écarter le cul, ne jamais écouter celui qui parle le plus
izy, bang, bang, tu peux pas nier le truc
c’est la smali-smal fils depuis l’arrêt de bus

[couplet 53 : primero]
bombers irréversible, je tue les compteurs depuis le berceau
j’ai mis au monde des personnages
capables de, vite fait, renverser la donne
on te ch-sse comme un coup de vent brusque
qui te perce la veste et fait danser les rideaux
mais je respecte mes rivaux, tout devant
juste pour éviter les coups de dents
tiens le bic comme un 9mm, elvis tiens le bédo comme un 6ème doigt
on fait ce rappe face à 10000 illettrés boiteux
devinez qui les filles viennent voir, hein ?
me sens comme ce malicieux minot
échappé de l’orphelinat pour porter le borsalino
et boire dans les plus jolies porcelaines
je n’ai jamais eu les troubles d’un enfant dissipé
même si tu vois ma trogne sur les grands écrans d’ici peu
c’est les couilles de mon père qu’il faut féliciter
je ne fais que viser la cible avec un peu plus de minutie qu’eux boy

[couplet 54 : senamo]
je nique les hauts placés
palace sur la tête et satan m’anime, je kiffe les opiacés
je nage sur la verte et puis je nage dans la lean
mes soucis s’ent-ssent, et je prend du poids du genre akira
toujours pile en r-t-rd, c-ss-ded docteur manirakiza
neo-codion dans la double cup
allez remballe ta vieille coupe de trunk
toi tu fous le seum comme un groupe de keuf
on retourne la salle comme une foule de punk
le rap c’était mieux quand j’avais la foi
je veux pas être vieux, wesh p-ssez la wax
je me gratte les cheveux devant ta mère à poil
le sprite est bleu, c’est pas la mer à boire
la voix c-ssée, les yeux rouges, je vois des bandits partout
p-sse moi l’amnés et je roule, wesh c’est le bandit babtou
je me sens comme zorro, f-ck luffy
on est trop high vas-y dis leurs
grosse dédicaces aux jeunes leurs-dea
nique billie jean, je veux des thriller
laisse le faire de la merde gros, j’ai trop péta des prods
s.e.n.a.m.o, s/o neshga et shawn
mon dieu je lean avec ou sans mes fréros
bressom, pharmacie skwa, k-sse-ded f.l.o
langage codé, je nique les stup et fédéraux
ramène 100 tenders pour mon côté négro, skwa

[couplet 55 : f.l.o.]
-ssume ton rôle de cochonne, j’-ssure mon rôle de bonhomme
par message faisait la folle, mais en face tu changes la donne
-ssume tes paroles, -ssume ton rôle, pute !
laisse-moi terminer ta vie je contrôle plus
je veux des parents r-ssurés, absents quand j’ai pas fumé
j’arrête de vous calculer, tard la nuit je suis mal luné
ça parle dans le dos mais ça sert la pince
que des mythos qui ne servent à rien
nous on est chauds et on fait ça bien
personne -ssume, ouais en vrai ça craint
c’est pas de la merde, nan, c’est de la glace
tu prends les gens pour des cons pét-sse
sale pute, sale pute, sale pute
-ssume, -ssume, -ssume
c’est pas la peine, ouais ouais t’es illée-gri
nez dans la merde t’essayes de ves-qui
blague à part, ça m’a fait très rire
sur ces rascars j’vide ma vessie, pute !

miss belgique, papaf!

letras aleatórias

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