letra de grünt #31 - grünt
[couplet 1 : eden dillinger]
quelque part dans la tour de lavanville
tu es frustré, j’lâche un couplet
coupe les détecteurs de fumée
ils commencent leur texte et ça y’est j’baille
ceux qui parlent derrière moi sont derrière moi
j’suis le pet-t d’personne
pas de première partie, ni d’figu dans ton clip
je ne ferai pas non plus la queue à ton planète rap
ils peuvent tout faire
je vois que des clones comme des stormtroopers
denzel curry dans le subwoofer
j’ai acquis des rêves, eux des dépressions quand je mets des pressions
j’ai le haki des rois ça parle caribéen
ils font moins les malins comme un keuf, tout seul
j’ai les dents longues comme un labrador
45 scientifiques dans mon laboratoire
j’obéis à l’oseille, biff
satan parle de moi donc mes oreilles sifflent
meurtre sur prod, j’ouvre les 9 portes
ton cœur saute j’ai le gun t’as le c-mshot
de la haine dans ma boussole
j’arrive en booster, baisse tes phares
demande à benoit poelvoorde
le crime va arriver près de chez toi
personne ne s’en mêle j’ai le sang mêlé comme wesley snipes
j’attends l’euro qui rentre, t’es qu’un merdeux qui rame
sous lean ils pensent avoir l’air cainri
mes requins rient
[couplet 2 : lord esperanza]
fils de pute reste à terre après c’qu’on va laisser
bien meilleur avec devine c’qu’on valait sans
nouveau combat naissant, certains tombent à l’essai
j’repars quand je m’-ssure de leur convalescence
t’y gagnerais à t’crédibiliser
pour mieux régner faut savoir diviser
yeah, lord comme je disais
j’féconde leurs daronnes pour me civiliser
y’a plus d’putain, plus d’putains hein
sur ces rappeurs je me vide la vessie
concu’ fait la vaisselle, j’suis dans l’t-u-r-f
l-o-r-d tu connais l’url
t’es bon qu’en 2005 comme le foot milanais
c’est l’enfant du siècle face au rookie de l’année
mets l’futur sur track motherf-cker sur truck
j’suis le prince de la trap mo’f-cker
j’descends du ciel, devant paires d’yeux écarquillés
j’laisse l’écart crier, l’orgueil s’éparpiller
le rap français finit par se faire piller
yeah marianne se plaint quand elle prend dans l’cul
comme cette france indépendantiste
fils de pute on est 136
j’rappe mieux que toi d’ailleurs j’t’entends plus
car c’était tentant tu veux savoir ce que j’en pense miskina toi t’es mort dans l’film
j’suis condescendant depuis l’enfance, fuis la sentence
ta grand-mère embr-sse son pendentif
j’fais mieux en ayant pire
on est empire j’suis dans l’néant
j’tire ce rap anéanti pour des années entières
l-o, l-o, l-o-r-d
[couplet 3 : yung sid]
j’vis d’argent et d’orgueil
j’ai pas besoin des autres
ma b-st–lité vient de ma s-xualité
j’manque de repères mon père me manque
j’la baise je jouis dans la mauvaise cavité
tantôt j’ress-sse, tantôt je me drogue
f-ck des cours de chant, j’préfère l’auto-tune
autant d’thune pour un seul homme
sa mère, combien d’amis ai-je perdu ?
j’m’endors sale, j’me réveille sobre
j’sombre, les souvenirs manquent j’souffre de maux d’tête
l’matin m’déprime, mes cernes s’effacent pas
baraude au stud’ s’exerce sur face a
cours après l’euro, son vice
vulgaire servus -ssure le room service
depuis l’départ j’dép-sse les bornes
j’trouve pas les mots, j’bois mon foie déborde
[couplet 4 : tengo john]
fils de bohémiens s/o l’comédien
on est sec à force de pleurer nos défunts
a notre vue faut que ta nuque protège bien
t’as parlé au médecin il t’a même porté plainte
comme un vampire dans son cercueil
maudit tah les trèfles à 13 feuilles
j’ai les bonnes combinaisons comme au loto
bientôt j’explose comme un c-cktail molotov
tellement de noms dans mon death note
on fait des jongles et des headshot
fait des dégâts comme hiroshima kho
les expériences scientifiques d’orochimaru
fume la strawberry, dur comme john terry
j’suis tombé dans la potion comme obélix
si j’t’offre une rose, fais gaffe aux épines
la force m’obéit, j’suis l’enfant de la prophétie
commet -ss-ssinat microphonique
fume de la sativa, d’l’hydroponique
tengo shoot vite, s/o dukie
mes flows explosent tes proses poussives
on vient mettre fin à leur hégémonie
les écraser comme une météorite
ça tire comme en bosnie-herzégovine
tous mes sons, mes projets sont bien hétérocl-tes
dans le labyrinthe de carcosa
tape des siestes dans l’sarcophage
surement l’plus fort de ma génération
faut qu’ils l’sachent avant qu’ce soit ma consécration
j’leur mets p-ss-m-nt de jambes, accélération
puis j’fais un salto arrière comme célébration
mafia comme three six
bad-ss comme schillinger
khabat dans piscine, avec le dillinger
très souvent ta copine me fait des bisous
f-gget, tu fais quoi, me parles pas j’suis busy
super saiyan moi j’te baise à dbz
j’ai plus de vice et de violence qu’adebisi
flingue [?] une violente incantation
kho dans ton cerveau commence l’implantation
j’te garantis plein de sensations
comme quand elle avait mis sa main dans l’caleçon
moi je n’ai pas de peine pour ces bâtards de traître
j’p-sse à l’attaque, j’baise tous les avatars de pain
sais qu’j’ai la cl-sse de wayne et l’armada secrète
j’te jette un sort : “avada kedavra”, j’te baise
on m’appelle le kaiser conn-sse
planant dans la froideur gotham
d-mn j’me sens comme walter kovacs
j’avance dans la noirceur totale
[couplet 5 : nelick]
serein comme un saiyan, je m’aligne avec les aztèques
j’crame comme ton majeur dans l’allume-cigare
saignant comme un steak frites gras
je ne steak pas mes rette-ciga, je les finis dans le bus
l’ambition sournoise comme un soûlard dans une embuscade
mets mes dollars dans la suite
tu veux connaître la source du succès girl
[?] salées sont mes boules dans ta bouche
crade recouche-toi, [?] déboule de plus bas que terre
[?]
salopes finissent flinguées comme des subalternes
[?] ca sera la main sur des boules chaudes comme sepp blatter
je les saigne c’est nécessaire j’ai cessé de les laisser faire
[?] mothaf-cker
j’ai -n-lysé le sommet
[?]
tu peux point éviter ça
nan nan nan, tu peux point éviter ça
on va régner sur ta putain d’planète
pala$$, j’veux des milliers dans des mallettes
les humains sont pas nets, les humais sont pas prêts
on détient les manettes
car nous venons d’en dessous
je vais pas laver les t-ss’
leur conscience restera salie, sale
mec, il m’faut les sous
la vie de gros enculé que je mérite, mérite
b-tch
[couplet 6 : jill romy]
mon homme intérieur est comme le mur de berlin
il est béton sous la pression
manifeste la pestilence et l’abstinence de retenue du chagrin
la raison l’emportera malgré ce parfum
détourné de la confiance je retrouve mon chemin
j’entends chuchoter l’esprit qui noircit mon parchemin
c’est l’endormiss-m-nt de l’esclavage des émotions
si le score ne change pas la fin du match aura qu’a patienter
parce que c’est rare
de ressusciter d’entre les morts
sans que personne ne frappe à la porte
mon vécu qui me parle de la sorte
comme ce n’est pas fini j’ai mal
faut qu’j’arrête de regarder les autres
de peur qu’un jour aussi si je me vautre
j’dois rester concentré sur les nôtres
mais en c’moment j’pige que dalle, nan nan
j’étais galvanisé par la conjoncture des choses
mes ambitions dévoraient les caresses de mes proses
quand les amis trahissent les étrangers sont les premiers à être là
ceux qui pleurent avec toi dans ton désarroi
ne sont pas toujours ceux qui veulent t’aider à porter ta croix
faut changer mon intérieur pour que les choses autour de moi changent comme si j’étais le point de départ
les choses qui m’arrivent vu que ma vie
a pénétré le destin que dieu a placé au fond de moi
mon entendement n’est pas fermé comme l’état d’esprit d’une pute
qui s’fait baiser dans une étable
et qui n’a pas dit non quand le mec a ramené son cheval
mais qui a fait … “t’inquiètes pas chéri j’avale”
on est àl, on s’régale
j’suis là pour ce soir rien d’illégal
mon corps d’adolescent [?] quand à cheval me palpe
par contre pour l’animal pas de posture -n-le
j’pourrais déféquer en te relaxant et niquer tout le bal
jolly jumper n’a pas écouté les consignes oh sh-t
de la matière fécale sur le trou de la cousine
maintenant les bails sont dits
maintenant les bails sont dits
j’espère avoir l’espoir d’aller au paradis
en utilisant des ignominies comme celle-ci
j’prends l’selfie
de ma vie en sursis
frère j’ai bien trop d’soucis
oh mon dieu c’est dur prends ma vie
ou laisse-moi réussir avant que ton fils asphyxie
qu’on soit fixés
b–tch
[couplet 7 : blue mancino]
j’serais fier de mon fils si il switch des three comme tracy mcgrady
et s’il évite de cramé l’sh-t
j’serais fier de mon fils si il switch des three comme tracy mcgrady
et s’il évite de cramé l’sh-t
j’serais fier de mon fils si il switch des three comme tracy mcgrady
et s’il évite de cramé l’sh-t
mais j’lui ferais cons’ la l.a confidential
ouais mec on vit en squad
c’est vrai qu’on fait du sale
on tire dans l’tas
on t’arrose, tu fuis
l’humiliation est comprise dans l’taro du feat
ish-ish, j’boxe le mic comme mike, tyson k-o sur k-o
j’apprends à générer l’chaos
là-haut chez maître kaio
un seule droite au sternum sectionne l’aorte
j’suis maitre en chi sao, toi expert en tsingtao
la vie c’est pas rose, nos ennemis sont paro
la vie c’est pas rose, nos ennemis sont paro
pour eux le week-end c’est para
pour nous, moi et mon squad
on jump dans cette b-tch comme un commando de paras
merde le choke j’emmerde le choke
blue manchino dans cette pute j’emmerde le choke
[couplet 8 : eden dillinger]
c’est super, j’observe vos mc’s lutter
trop de cirque, en manque d’oxygène
je respire avec des bulles d’air
je tue les gladiateurs dans mon crop circle
p-ssage de la bible avant d’achever comme dans pulp fiction
connard, la vision d’legolas
pas d’go dégueul-sse, dans le graal j’ai mis du cognac
j’dois cogner
les phases fusent, rapide comme raikkonen
la chanson je la connais
vos mc’s préférés me sont inconnus
mais si la fille est mignonne je la connais
pas d’joint d’pollen, pas d’meuf siliconée, ils vont caner
l’enterrement se fera sur “double poney”
j’dépose une goutte de sang sur l’drapeau blanc comme les j-ponais
oui j’te k!ll, c’est au sniper que j’vise le t-tre
moi j’suis l’fils du king, toi t’es l’fils de qui ?
plus violent qu’one punch man en fist f-cking
les mc’s que j’feat touchent une prime de risque
[couplet 9 : lord esperanza]
j’suis dans le piège hey
j’suis dans le piège oui j’suis dans la trap
sache qu’on va s’en aller, seuls sur une île
qu’après avoir -ssouvi l’ambition internationale
hmm lord
sku sku sku c’est pas rationnel
j’repars ovationné mo’f-cker
23ème, l’âge de franc-maçonnerie
les portes du succès s’ouvrent depuis qu’on a sonné mo’f-cker
mo’f-cker yeah
ils parleront de lord comme celui qui racontera l’histoire
on fera couler l’encre et le sang
ça paraît contradictoire, faut perdre beaucoup d’amis pour faire beaucoup d’argent
j’ai vu des aînés désunis par le poids des années
tous désarmés face au désarroi
je me sens comme le prince qui se voit déjà roi
j’suis signé depuis mes 18 piges b-tch
j’carotte normal
dom pe’ dans l’verre en cristal, 23 carats sur ma chaîne en or pâle
oui je me distingue, j’y vais par instinct en un instant
quand j’suis instable j’m’installe dans les instances
on p-sse un stade distinct
et pendant c’temps, je mets des distances à mon destin
[couplet 10 : yung sid]
échoué en bas du bat’ pour combattre chaque fin du mois
on a grandi sans billets, l’avenir dans l’cendrier
papa tape maman, j’l’entends crier
a 25 khabat dans un f2
les voisins craignent un débordement
en même temps j’les comprends
j’me lève j’ai l’mors d’la veille
le cœur vaillant, d’un feuj qui sait qu’il va s’faire déporter
tu crois qu’t’es bon parce que tes potes te mentent
si tu m’ressembles, tant mieux pour nous
beaucoup de péchés c’est encombrant
j’travaille la nuit j’ai deux portables
ma vie s-xuelle c’est un p-rno
en état léthargique nos yeux interagissent mon réseau s’élargit
le nerf d’la guerre c’est l’argent
l’amour dure 3 automnes
j’bousille mon foie c’est monotone
mon frère s’c-sse le dos, c’est pas normal
j’bicrave tes organes pour un -rg-sme
t’as rien d’spécifique singulier t’es lambda
j’crochète ta grand mère tah youness belhanda
tu demandes comme j’fais, coeur meurtri comme orphé
23 carats chaîne en or fin
yung sid
[couplet 11 : jill romy]
mais dans la solitude j’ai mes pensées
je me demande à quoi ça rime d’avoir une famille
généralement c’est eux qui vont venir manigancer
dans ton dos en te laissant des blessures
dans le temps s’essouffle avant de pouvoir bien les panser
de ma confiance ces bâtards seront dispensés
y’a mes défaites mais n’auront pas le droit d’y penser
ma force n’est pas périssable du coup je gratte des versets
une intelligence surnaturelle sortie déversée
l’important [?]
[?] pour que dans la difficulté tu ne sois pas dispersé
merde, j’laisse tomber mes complexes
j’me sens plus léger que kim kardashian sans fesses
dans mon imaginaire toute ma famille s’engraisse
au sens figuré pas dans la vie, sans stress
il y en a qui voudraient que ma puissance baisse
beaucoup dans la street xxx luisant lisant l’isolement
depuis mes exploits… xxx que dans la vie j’encaisse
bien plus de coups que, bien plus debout que…
xxx
j’viens pour tout baiser dans mon époque
pour donner un salaire de bâtard à tous ces footeux
les pauvres s’entraident et les riches pratiquent l’avarice
escarpé est le chemin si tu veux me rejoindre sur la montagne
où ton existence même est un risque
vouloir m’arrêter c’est comme vouloir se cacher de dieu
autant se le dire [?]
je recherche le but de la vie avant de voir les cieux
non j’avoue je l’ai trouvé à genoux pleurant dans ses yeux
toujours incompris des negros qui ne sont pas ambitieux
à mes résolutions répond le succès
et j’ai résolu de faire les plus grandes scènes
donc on n’est pas là pour toujours essayer
et pour arriver sans bég-yer
à dominer la fin du monde pour étayer
l’argumentaire qui rend le bon sens éveillé
c’est normal
si un jour négro je perds la tête
[?]
car on n’est pas là pour toujours essayer
et pour arriver sans bég-yer
à dominer la fin du monde pour étayer
l’argumentaire qui rend le bon sens éveillé
négro c’est pas la peine de com’ pour m’effrayer
car je t’ai vu le soir avant de bien me réveiller
glisse ton corps dans le coffre-fort que je décore
les morts au premier abord sortent du désordre
tu les pousses sans même l’aimer
ça ce n’est pas le partage [?] où sont les zélés
ou sont les moyens lésinés?
la peur s’oppose à la foi, la taciturnité à ma voix
pour certains l’essentiel c’est le ciel, d’autres c’est les sous
moi c’est les deux à la fois
distendu fils, tant je le suis sans cesse
distant, obligé sinon le vice j’encaisse
listant sous insistance dans l’-ssistance du ciel
à la poursuite de l’essentiel
[couplet 12 : tengo john]
j’vois tout en minuté et tout est monotone
moi ? mon horloger c’est docteur manhattan
dans ce monde d’atomes je n’dois pas renier ma nature
j’me sens comme menotté dans l’labyrinthe du minotaure
si sur ma route frappe la foudre j’en ai rien foutre
j’ressens le trouble de mes doutes quand j’ai les pensées pourpres
pendant qu’le temps s’écoule, et que mes plans s’échouent
toujours l’impression qu’j’parle dans l’vide
ou à des rangées d’sourds
on m’appelle el flaco , le squelette à l’air pâlot
sous une paire de air max, il est temps que j’me jette à l’eau
… roosevelt
mais on n’est qu’poussière et un jour ou l’autre tout s’paye
j’attends l’apocalypse et le dernier jugement
profitant des rares moments que le temps suspend
ca d’vient urgent ! prince au pur sang
semblable à un cure-dent qui pourrait te surprendre
rouler en mustang, écouter du wu-tang
n’avoir plus l’temps d’écouler des bouteilles
le système est verrouillé, ça sera virulent
j’veux voir ma vie rouler avant que ça ne vire aux larmes
parmi les timp’s et les bandits, les flingues et les gentils
je feins d’être mesquin, mais le prince ressort grandi
oscillant et essayant d’faire vaciller mes -ssaillants
j’suis comme ulysse, face à l’eau cyan de l’océan
bravant la discorde des moyens dont je dispose
j’suis comme un cyborg aux frontières de l’hypnose
il m’reste que six clopes et l’fantôme de leurs diplômes
f-ck le cyclope, j’suis dans l’œil du cyclone
[couplet 13 : nelick]
quand j’pe-ra, tu péris
je mérite d’être payé, enterrez mes billets
vous priez pour mieux vous tirer
moi j’ai besoin que de briller, laissez nous briller
ah laissez nous briller
laissez nous briller, laissez nous briller
grande est l’ambition [?] l’audition est finie
je ne vis pas pour le rap
mais disons que dans 10 ans ma mission sera finie
on va régner sur ta putain d’planète
pala$$, j’veux des milliers dans des mallettes
les humains sont pas nets, les humains sont pas clairs
les humains sont pas clairs
[couplet 14 : spider zed]
j’vis chaque jour comme l’avant-dernier j’me dis que j’ferai tout demain
j’évite d’entreprendre
j’hésite entre l’prendre ou m’jeter sous le train
j’écris quand je sens qu’j’déprime
j’ai peur qu’ma vie m’file entre les doigts
j’ai toujours pas trouvé c’qui allait pas
mais, miskine j’pense que c’est moi
j’crois qu’résoudre des problèmes ça m’dép-sse
mes parents m’ont laissé seul et un grand appartement
vide
si j’me plains j’suis qu’un sale garnement
rien n’p-sse à part le temps, j’suis vide
ça m’glace le sang, j’suis vide
rien n’a de sens, vide
pensées grossières et idées fines
j’évite les filles j’ai peur de paraître débile et vil
après l’fils du commissaire, voici l’fils du patron
fils du patron, fi-fi-fils du patron
l’existence un job de figuration
j’stimule à fond et c’est par pure politesse
a toutes mes exs qui me croyaient instable
l’amour dure 3 minutes dans les toilettes d’un bar
j’ai vu l’soleil disparaître derrière les nuages un jour d’automne de trop
le calme après la tempête, mes couilles au bord de l’eau
j’suis complètement bourré j’ajoute des meufs au hasard sur facebook
j’débarque en volant comme dans la pub redbull
j’espère que j’finirai avec une belle rousse
[couplet 15 : yung sid]
drogue, la drogue la putain d’sa mère
j’en vendais à la mienne, j’avais pas l’âge d’en consommer
j’ai grandi dans l’noir, j’écris dans l’noir
j’avais qu’mes yeux pour pleurer, mes larmes pour m’consoler
j’ai connu jeune cash on l’appellait don noar
on prendra tout c’que dieu nous donneras
fils de stups’ j’suis un s-x pistols
il m’reste un phone pisté et un fond d’pastis
fumée anthracite j’ai les poumons encr-ssés
talent intrinsèque, j’suis drogué j’entre en scène
soir-ce j’ai l’mors, j’ai l’mors
j’finis la ‘teille seul la putain d’sa mère
ça fait désormais des années que la mienne désarmée
me regarde grandir avec désarroi
yung sin mo’f-cka
des souvenirs effacés dans l’cendrier
papa tape maman j’l’entends crier
j’ferme les yeux j’ai des flashs qui m’reviennent
combien de bouteilles vais-je devoir m’enquiller ?
24 carats chaîne en or fin
j’avais pas la majorité
j’ai fais des montants, j’ai pas perdu mon temps
[couplet 16 : lord esperanza]
le mépris des miens, l’amour des vôtres
on trouvera toujours l’énergie pour s’investir
on juge par le respect, j’me méfie des tiens
nos cœurs meurtris par le temps vagabondent mais ne respirent plus
j’pense aux grandeurs et leur disparition qui nous laisse des vestiges
lorsque notre espoir transparaissait je contemplais ton nom
j’ai vu que son arc-en-ciel périssait
oui ta danse parait sombre j’vois c’que les cieux m’infligent
on avance par l’essai on apprend par l’excès
le plafond des ténèbres éblouit c’que l’destin fige
on en a des vertiges, oui le temps nous afflige
ça nous rend paresseux, l’orgueil enterré sous quelques brumes de sommeil
l’orage gronde et m’oblige à
pleurer sur des tombes oui je sais qu’la route est longue
traverse seul sur des lacs de sel dans le blizzard
seul sous un nuage noir face aux pluies diluviennes
son âme éclate dans le miroir comme ses pulsions qui lui viennent
tes baisers sont trompeurs, mystère sur deux lèvres tièdes
l’espoir emplit ton cœur, t’as notre histoire dans les veines
j’ai pas su l’aimer p-ssionnément, j’ai pansé les maux
pensant vraiment que ses démons puissent l’emmener
poussant vainement son puissant venin
j’attends l’avènement du tout-puissant demain
[couplet 17 : tengo john]
je t’ai promis monts et merveilles, princesse des cyclades
c’est déjà pour toi que j’ai crevé le seul œil du cyclope
souvent le destin ça claque lorsque ton chemin s’éclaire
est-ce que l’amour est cyclique ? je t’écris ça à six o’clock
faut que je retrouve le soleil, faut que je trouve le sommeil
mais je tourne en rond et je repense à tes boucles d’oreilles
22 janvier, rien ne semblait nous faire trembler
et pourtant le temps nous a étranglé
je t’ai aimé d’emblée, je venais pour te contempler
jamais je n’aurais pensé qu’on deviendrait des étrangers
l’un pour l’autre, en vrai de parfaits inconnus
moi qui me disais que la formule était insoluble
je t’ai jeté mon dévolu mais les relations évoluent
j’ai fait ce que t’as voulu, et désormais c’est révolu
venir à ne plus se fréquenter, je t’-ssure que ça m’a changé
mes joues se creusent lorsque je constate que nos liens sont tranchés
il pleut dehors mais j’aperçois ta silhouette
d’une main j’aimerais la saluer mais ta présence est si loin
me souhaites-tu un avenir aussi radieux
que celui que je t’ai pris, et sans dire adieu ?
xristina, entre désire et désillusion
dans un désert ou le désordre décime l’union
de t’appeler j’étais tenté quand ton absence me hantait
malgré nos différences la distance nous avait démantelés
[couplet 18 : jill romy]
oui j’suis tourmenté
j’écris des prophéties j’ai paniqué parce que le doute m’hantait
bien que tenté, frère je ne peux tomber
j’écris de façon miraculeuse
ma voix ramène la vie détruit les maladies tueuses
parfois j’ai l’impression de me tromper
a l’heure où je te parle j’ai peut-être plus de problème que de cheveux sur la tête
mais la défaite me déteste sur ce point j’ai fait des tests
parce que j’ai baisé une grosse depuis de la pire espèce
quand j’étais bourré, je venais pas la capote j’ai tèj
merde, mais qu’ai-je fait
je me suis peut être foutu dans un putain d’piège seigneur
aie pitié de ma personne, épargne-moi de la maladie
que les gens redoutent plus que la mort
et que personne ne veut affronter parce qu’elle va compter
des corps et des corps et des corps et des corps
[?] parce que je suis l’enfant divin
oh my gad, oh my gad
je ne suis pas un faux malade, j’ai un fauve malade
je ne fais pas confiance aux nanas même si on en a sincèrement
face à moi les rageux préparent déjà eux-mêmes leur enterrement
[?] me délivre entièrement
la crainte de dieu, est -ssise devant mes
yeux quand se préparent les cieux et
ma vie est dépourvue d’inquiétude et ma seule quiétude est celle d’être sur la voie qui nous a sauvés
[couplet 19 : flem]
oui on a fait d’la merde à en faire pleurer nos mères
du rhum 3 rivières
le matin pas d’café au lait
guéri le mal par le mal pour le mal
fait hurler les douleurs qui s’empilent
faut que j’énumère l’nombre de fils de pute dans la ciudad
c’est comme si j’me bats contre ombres et lumières
parano à chaque pas, je crois qu’on m’observe
éteins la lumière, le grand méchant loup te guette
comme un colon je te fouette
je pé-ta ce blanc de préférence avec xx
j’veux plus être rappeur, j’vais devenir proxénète
avec ces salopes je me dois d’être sévère
gifle de mac sur ta joue pour t’éclairer fils
j’veux le même palmarès qu’iceberg slim
j’suis pétard comme un mec du tenessee
j’veux qu’tu me parles d’argent, parle de bénéfices
non tu me connais pas, tu ne sais pas d’où j’arrive
dans ton angle mort je m’insère et te paralyse
tu vois j’-n-lyse
guette moi l’effet, guette moi le 16
on se reverra à ton enterrement
tu vois j’étais rapide comme têtard
depuis ma latence augmente et maintenant je suis fêtard
alcoolique et fou j’pourrais t’ajouter des liquides létales
authentique, enterrez-moi dans mon village natal
y’a trop de pét-sses qui veulent br-sser mon oseille
en espérant j’garde le sourire comme faudel
j’ai peur pour mon p’t-t frère, j’suis pas un modèle
tes parents sont racistes j’te baise à l’hôtel
depuis j’ai dép-ssé des [?]
esprit controversé rêvant de voir l’envers du décor
on me jugera pour c’que je dis et ce que je rétorque
[?] silence, pute
f-ck les écorchés vifs, t’es pas forcé d’vivre
j’te facilite la tâche, bang bang j’amorce et tire
la mort c’est pire [?] cent ans
si y’a l’silence des morts, c’est que le diable veut t’entendre
t’entends c’est bandant mais maintenant tu bandes mou
tu parles de money money mais t’-ssures pas les fins d’mois
dans l’enfance innocence monsieur est vraiment partout
maintenant j’connais les soirées olé olé et les partouzes
[couplet 20 : eden dillinger]
quelque part entre les terres du milieux et kingdom hearts
kimbo slice dans corps de ringo starr
camouflé l’ombre comme chien de baskerville
j’te nargue en un couplet disparait comme le chat d’chester
les connaisseurs nous connaissent pas dans blindtest d’accord
y’a des lames de rasoir dans mes paroles
j’suis un peaky blinders
nique rentrer par la grande porte je rentre par la stargate
il reste des bouts du rap français sur mon bas d’caisse
ma pierre est précieuse, ta pierre est tombale
je crache sur les marches de ton bat’, c’est tout bon
regarde la poudre sort pas de m’narines mais d’mes canons
j’aligne ligne sur ligne c’est mécanique
j’ai plus l’temps mais je reste prudent
j’ai toujours un cure-dent pour nettoyer la chair des mc coincée dans mes canines
écraser mes adversaire m’ennuie comme saitama
quand j’gratte le papier explose comme deidara
[couplet 21 : blue mancino]
t’as vraiment aucune raison d’me craindre
a moins qu’t’ai décidé d’me nuire
a moins qu’t’ai décidé d’me suivre
ni un leader, ni un suiveur j’ai le front qui suinte
s’il faut j’userais d’mes deux poings pour m’frayer un chemin
j’les crosserais comme curry crossa chris paul
j’leur briserais les deux chevilles comme si c’était des krisprolls
cainri comme une chrystler mais j’ai pas l’mis-per
y’a qu’mes dents qui crissent
phenergan dans le blister et sh-t glissé dans le d-ckies
vu qu’on meurt seul on vit seul, si on s’tue pour se sentir vivre
ni un leader, ni un suiveur
j’avance seul ou avec des coéquipiers
tous vos rappeurs flingués j’vais les boxer vite fait
tu veux un feat frère c’est dead j’aime trop l’équité
tu veux un hit avec eden, en deux tours de hall c’est plié
mais f-ck j’vais pas t’donner c’qui plait
à la bande de putes mainstream que vous êtes
j’fais même pas rimer cette merde
ton pote wack mc veut des conseils
dit à ce pédé qu’il s’démerde
j’te mytho si j’te dis que toute la nuit j’écris des textes
j’en écris qu’un tout les deux mois
j’enregistre que des démos, j’bois du gin avec mes démons
j’taffe mes sk!lls dans la pénombre
si j’ai mis un headshot j’ai mis un péno
je vais finir cile-fa mais bon
même quand j’brille pas j’fais d’l’ombre
[couplet 22 : lord esperanza]
j’ai vu le jour un soir de pleine lune
l’enfant du siècle s’illumine dans ce ciel si lumineux
un grand art qui se fait savoir réside au cœurs des gènes
et l’une de mes seules problématiques
c’est de devenir emblématique
200km/h sur la banquette arrière d’une mercedes blanc mâte plaquée diplomatique
j’laisse pas les autres faire, p-sse chez mon notaire
pour tenir j’vais appartenir aux hautes sphères
mes partenaires enflamment l’appartement
particules de flow coincées dans la carte-mère
ils m’ont négligé vont me rt demain
mon avenir est à portée de main
j’ai les cartes les gens oui j’écarte le jeu
claque des doigts et mon cartel agit
y’a beaucoup de magma dans mes artères coronaires
avant d’être nouveau-né, j’étais déjà couronné
j’revois mes honoraires à la hausse pour une heure
je me montre -ssidu même dans leurs mondanités
entre les cartier je ne compte pas bollinger
pour chaque contrat signé, j’ai la montre -ssignée
[couplet 23 : eden dillinger]
devant les lingots j’ai pas l’air écœuré
chez moi l’argent, le thème est récurent
rien à carrer d’vivre en curé ou bien celle que voudrait le coran
incurable est ma soif
faut des rivières d’or dans des carafes
dans les yeux de ma mère, j’aperçois des carats
sans cagnotte, nos espoirs s’effondrent comme en 40
ils sont -ss-ssinés comme thomas sankara
sur les rivières du styx poto c’est moi qui rame
je connais personne qui a les mains immaculés
j’veux pas être locataire je veux l’or au qatar
j’entends les rats qui rient quand je dors en gardav’
tellement malsain que l’air est corrosif
de la peur c’est tout ce qui sort de mon échographie
si j’ai l’air égaré quand je les regarde
c’est qu’ils jettent l’auréole pour se faire couronner
donc poto les chiottes je vais pas les récurer
[couplet 24 : tengo john]
je développe ma pupille, ma cataracte
pour vous infliger des supplices tah madara
tellement puissant,même sans fusil je p-sse à l’attaque
je k!ll vite ces padawans, surine au katana, hey hey
dans mon équipe, pas de dress-code
on juge personne, on a des règles et on performe
vous feriez mieux de me féliciter au lieu de médire et d’écrire des débilités
je vais vous réduire, détruire votre crédibilité
bientôt hermite et je divise les divinités, t’es déficitaire
je compte plus les villes et les pays qu’j’ai visité
j’contrôle l’eau, le vent…
j’contrôle l’eau, le vent, le feu, l’électricité
sans oublier le mokuton, je convoite vos sous
comme boo, je suis dans mon sous-sol
je gratte, j’ouvre pro-tools et puis je me record tout seul
tengo john, j’suis le métronome
tu sais qu’j’prends plus l’métro boy
[couplet 25 : nelick]
je vais faire de la trap pour montrer qu’évidemment le nelick sait faire
je vais brûler les putes qui me disent que jamais de la vie je cé-per je vais planter leur mères
surtout que wallah c’est faux (wallah c’est faux)
mec ils m’disent que j’suis chaud
mais je vous baise je serai chaud quand mes couilles seront bien sur la braise
au pelo j’y vais mollo, j’suis dosé comme au vélo
j’suis solo c’est des barres, j’ai hâte qu’on les baise
xxx
a la quête du très haut alors qu’il est en bas
j’amène l’eau [?] sur le polo
bendo dans la polo tu pues sa mère dans tes solos
prêt à [?] pour le pollen, tu vas finir dans la vallée
[?] sous le soleil
ils sont fauchés pour un téléphone
donnez moi le trône et les clés du coffre
j’ai pas quitté l’école, j’les étonne
je veux remplir mes poches mais pour ça faut l’étoffe
oui pour ça faut le taff et le talent dans l’étalon
le talent dans l’étalon
nelick, n&y, pala$$
[couplet 26 : eden dillinger]
j’écoute denzel curry, j’écoute charles trenet
j’te viole sur un feat, ça fait cher le training
j’dirige leur meute comme chien de traîneau
toi, toi, toi t’es une chienne de traînée
j’veux pas être maillon faible mais une légende c’est dit
j’veux être dans sky en jet, sur mer en jet ski
ugk pour son booty groove
juicy j dans son p-ssy juice
on peut t’faire la guerre pour des bouts de pain dur
le sang gicle sur l’bitume comme des gouttes de peinture
j’vois mon futur dans ces flaques de sang
j’suis avec david lynch, j’bois une bière au fouquet’s
j’suis avec vladimir, j’mange une viande au touquet
t’as un pet’ au bec, j’ai un pet’ au casque
folie, j’souris comme ectoplasma
fais pas le mariole
chaque nuit j’m’enfonce au fond des abysses comme jacques mayol
j’écoute r.o.o.k.i.e, j’écoute chat de chester
j’me bats contre mes fantômes comme un shadow boxer
dans le château d’bowser, décollage au mirage
pour un jour espérer se mettre à notre hauteur, ils ont pas notre rage
je l’acère à l’agneau, j’donne pas cher de ta peau
j’ai l’karcher de sarko, j’suis caché dans l’sarcophage
olaf
[couplet 27 : lord esperanza]
blunt de blueberry, inenvisageable que je décélère
je dédie ces lignes pour mes scélérats dans un best-seller
god d-mn
dans 3 ans j’ai mon coupé gris
arrête le temps, l’esp-ce d’un instant
merde, nos mères s’énervent et mon père perd ses nerfs
mes mercenaires rêveraient d’inverser l’ère
donc c’est l’ange gabriel qui nous bénit
toile signée matisse chez mon receleur
j’crois qu’c’est l’heure j’persévère , nasa gang interstellaire
de paris même jusqu’à new delhi
j’les élimine, ils veulent délimiter des lignes
l’enfant du siècle s’illumine comme l’enluminure dans l’alinéa
un soir de pleine lune ou les astres s’alignent
mon ambition est planétaire telle le cartel de médeline
j’étale mon art sur triptyque fils j’ai l’équipe type
qui kick ? speranza naturellement c’est sismique
ce genre de 2 mesures de démesure
paris ça coûte au moins 6 smics mo’f-cker
[couplet 28 : lord esperanza & nelick (pala$$)]
nelick, spe, tu connais le procédé
le prince est dans la ville faut s’entraider pour devenir monarque
je n’ai rien à concéder
frère j’en vois trop céder
ces débiles sur le trône prônent la pauvreté de mon art
merde ils sont possédés
t’as raison perpétuer le silence doré dans nos vers
dorénavant sur une aut’ sphère on les obsède, on les observe
placés dans les hautes sphères, parisiennes hein
contempler les cieux prend des heures
je n’écoute pas les ordres
l’or est-il à l’horizon ?
les reptiles avaient raison ?
lord ? oui ? évitons la pendaison
faut leur ôter la peau des os
et prendre l’impôt des autres
je me vois briller dans vos cataractes, il n’y a plus rien qui m’étonne
je dors comme un qatari, guette comme on conquit paris
parait qu’y a pas de cons qui parient
sur nous, pala$$ est incomparable
23 carats seront gravés dans le cac 40, j’ai pas d’carences mec
ce qu’on sait c’est, que la grâce se concède
faut apprécier ce concept
faut récolter ce qu’on sème
elle me suce après ce concert
j’sais qu’ils se concertent frère
je vois des lumières dans ces séquences
c’est comme si j’étais concentré
sur le coup tu sais qu’on s’entête
on sait qu’on s’entête souvent
sur des mercedes-benz blanc c-ssé
quand j’contemplais ses fesses
lors du 5 à 7, je ne pouvais m’en contenter
fais la f-ll-t–n quand je fais la sieste
caviar dans l’-ssiette je dois remplir mes comptes en xxx
et du bon côté l’investisseur
veut nous contacter
je suis sur l’a7
caviar sur le siège
… concocté
[couplet 29 : jill romy]
oui, j’dis constamment de reconnaître tout mes tords
oui, j’dis constamment de reconnaître tes efforts
[?] qu’on mise tout sur la relation miss et mister
oui j’ai des remorts qui ne sont mort et reviennent acoster
j’communiquais sans dire un mot
et tu suffoquais sans m’dire un mot
pendant ce temps j’était bon qu’à toaster
pour dire la té-véri sur le monde que mon rap a posté
quand on cherche à être meilleur tout le devient autours de soi
voilà pourquoi j’essaie de m’rattraper à chaque fois que j’déçois
je sais que mon imperfection a causé bien trop de blessures
maintenant je dois faire les choses bien pour la mémoire de mon futur
pardonner, ne veut pas dire qu’on accepte la faute commise
mais juste qu’on reconnait, que la personne fautif
ne peut être parfaite donc faut faire la paix
ça c’est le bonne appel, contre la haine
celle qui n’en vaut pas la peine
celle qu’on enterre à la pelle
celle [?] qu’on te f-sse ta fête
celle qui te met en chien quand il s’agit de pardonner
car il faut se donner de la peine sans qu’aucune peine ne soit donnée
qui est-tu pour juger les autres alors qu’hier t’as déconné ?
personne n’est parfait sur terre
au moins c’est clair
ma vie est une feuille blanche, j’suis le séisme de mon histoire
les ratures font parties du récit car il y’a pas de brouillon pour cette histoire
la fin du monde est segmentée
les fils de pute essaient d’m’hanter
a l’age de la raison, j’ai trébuché
j’isole la cible pour mieux la contrôler ça m’fait bander
[couplet 30 : yung sid]
la gentillesse c’est une faiblesse
s’opportuniste l’ont bien compris
s’ils la ressentent s’branleront sur toi
comme les labels, leurs beaux contrats
j’me faisait du mal, j’me sentais mieux
l’impression d’payer c’que j’devais
on est pas fier de c’qu’on devient
l’important c’est qu’on s’sente aimer
la politique j’m’en bat les couilles
ils votent pour qui va nous voler, la vérité c’est trop violent
comme le viol d’un nouveau né
en automne tout est gris, les arbres deviennent squelettiques
j’traîne qu’avec mes semblables des gens qui savent qu’est l’éthique
le temps nous rend sélectif, on protège notre effectif
j’les aime câlines et sensuelles quand j’ai des besoins affectifs
j’prends ton flow ouais j’te le péta
et je l’améliore j’fais les choses bien
puis j’le tèj’ comme une beurette, j’te le rends en piteux état
t’aime pas qu’on te traite de pute, tu trouve ça réducteur
mais pour commettre l’adultère faut écarter ses adducteurs
j’écris mieux qu’ton rédacteur, j’fais des ratures fédératrices
si tu retrace mes cicatrices t’y verra qu’des flammes séductrices
l’amour peut t’ensorceler
douleur intrinsèque
j’entre en scène, l’ensemble se lève
fils de prolétaire, rêve de folie monétaire
en effet, l’amour des nôtres c’est plus que des frères
j’ai l’nez dans mes erreurs, le foie dans les chaussettes
entre nous y’a un faussé, entre nous y’a mes fossettes
les larmes ont pas l’temps d’sécher
aller-retour aux pompes funèbres
cerveau embrumé par tant de fumée parfumé
yeah j’pête des scores, j’bat des records
on sort pas d’la même école
j’emmerde tes codes j’ai les miens
j’écoute pas tes jérémiades
d’la cyprine sur mes draps sales
indépendant comme mediapart
j’suis l’dernier joint, le sot-l’y-laisse
les murs sont tristes, le ciel aussi
moet & chandon sabré, pour chaque contrat signé
depuis pet-t j’ai l’contact inné
j’marche sur des seringues contaminées
j’traine pas en bas ça sent l’sapin
j’suis l’rookie, j’suis l’taulier
que des reprises de volée
demande à cashmire jasmin j’pense à mouaz j’lui doit tant
et à l’autre meuf qu’j’ai doigté
a paris y’a pas d’étoiles
ni d’sentiments, ni d’espoirs
avertiss-m-nt parental, évidement pas rentable
l’avenir entre parenthèses
maman espère, rentre pas trop tard
degrés d’folies insoupçonné
mon frère t’dira que j’suis soupe au lait
j’la ken du soir au matin et j’crache le reste dans l’sopalin
[couplet 31 : blue mancino]
discret mais quand j’ride la prod
les pneus crissés, les pots crachent du feu
coeur visé dans l’fond tu thorax tu meurs
[?] je n’le laisse pas parler
en aparté, t’as bien raison d’acquiescer
quand j’dis [?] les principes des miens
et plein d’herbe sont les joints
[?] valeur de mais de grand dessins
tu dois être quelqu’un d’vraiment très bien si j’me point à l’heure
j’ai pas d’montre, j’ai pas ton temps
si parfois vois-tu j’doute
[?] pour les voiture rouges
[?]
[couplet 32 : spider zed]
là où j’habite, filles du calvaire, sois pas trop effrayé
non, c’est l’11ème côté pd, j’pourrais sortir en robe
j’ouvre la fenêtre comme piqûre d’rappel, j’suis pas une pile duracell
si tu savais, à minuit j’baille, à minuit une j’m’endors
si on s’entend pas, pourquoi s’péter la voix ?
j’voudrais laisser ma trace mais pas avec des dérapages
on vient mettre la fadeur de la nuit au goût du jour
j’mise tout sur nous, si ça marche pas j’me coupe une couille
c’est pour mes cuistots qu’ont fait leurs premières pâtes à la poêle
pour mes gringos qui paniquent quand on leur p-sse la balle
j’ai appris des choses, d’venu contemplatif car
leurs visages me disent des trucs mais personne ne me cause
éducation catholique et réputation d’alcoolique
j’fais du rap pour pousser l’truc à son paroxysme
pas facile de devenir un garçon pieux
chaque bougie d’plus me rappelle que j’ferai pas long feu
[yung sid]
matelas bultex, les draps puent l’s-xe
letras aleatórias
- letra de lluvia - kiddie gxnzxlxss
- letra de time (prod. kin kury) - pipo004
- letra de flow de cocina - kaijnb
- letra de dj baby icy yeti 03 - yayin
- letra de адепт эскапизма 11 (adept escapizma 11) - .otrix
- letra de this feeling is... - dinner time
- letra de first rap name - mit mj rips
- letra de no way - romanchikku
- letra de omg - mele
- letra de clique (feat. aonehunnit) - d'laney, aonehunnit