letra de grünt #28 - grünt
[couplet 1 – jazzy bazz]
c’est pour moi qu’ils ont inventé l’paratonnerre
j’provoque des catastrophes, mec, j’viens de la 3.14 sphère
où même les élus en cravate qui ont la baraque offerte
trinquent avec les pontes, cigare de la havane au bec
dans les bars à hôtesses, pendant qu’mes narvalos s’plaisent
a bicrave à la sauvette pour mettre la smala au vert
putain, faites gaffes à vos fesses, c’est l’retour d’jésus christ
il est revenu un peu chelou, faut qu’tu redoutes ses supplices
quand j’arrive, imagine la stupeur : le flow est insolent
le charisme est si imposant, on dirait qu’j’arrive à plusieurs
génie de l’ombre, j’écris ce son à vive allure
et décris ce monde comme si j’le voyais depuis la lune
ma vision est globale mais j’peux zoomer jusqu’à voir
les addictions déplorables, les trahisons des voraces
les n-z-llons, les sauvages, les addictions féodales
l’inégale répart-tion des dollars, les disparitions
démolitions, frictions, coalitions démoniaques
mélodramatique part-tion, l’addition fait trop mal
n’obéis pas aux ordres que le général donne
come on, dawg, on s’entretue comme dans reservoir dogs
de vénérables dogmes dans mon escouade, dawg
mes scélérats n’dorment qu’après avoir fais des li-sses, dawg
ta meuf m’a dit : “si tu veux me fister fais-le”
“t’es mon fiston fêlé” m’a dit méphistophélès
j’ai une vie dangereuse pas une vie d’ange heureux
seule la jouissance me permet d’avoir une vidange
j’suis ni un saint ni un criminel d’alcatraz
ça reste l’histoire d’un type bien comme dirait alpha wann
[couplet 2 – s.pri noir]
j’suis venu pour libérer l’otage, j’suis l’pro du pilotage
j’slalome entre les kilogrammes, les test d’éthylogrammes
la tise affecte et vide nos crânes, la ville, elle, vire au crade
cousin, j’emmerde les bureaucrates, leurs mères carburent au crack
moi j’suis venu pour faire taire la taupe ensuite pour t’faire la peau
j’regarde le diable qui taffe leurs côtes, la c-ck sous l’duffle coat
monsieur l’agent, j’suis pas d’humeur, ce soir on m’palpe pas
comme une arme j’suis un fils seul qui cherche le son du papa
renoi j’épouse la b-sse qui cogne, la cl-sse de washington
on fait des sommes via taxiphone tous nos impacts chiffonnent
entends le bruit du chant des vautours
la mélodie des briques est d’retour
aigles sur ma route mais je les contournes
larmes dans les yeux, lame entre les dents, du sang sur les contours
j’te l’ai déjà dit on boxe en heavyweight
tu peux m’trouver sur paname everywhere
weed dans le costard, soucis, cauchemar, gucci, c0ke, shtars
j’te l’ai déjà dit en ai plus rien à foutre
j’arrive en courant dans la foule par où d’ou vient la foudre
[couplet 3 – luxe]
ici rien ne change, pas même la p-sse dans mon ascenseur
ni le visage de tous les vrais négros qui attendent l’heure
je suis le sauveur de ce truc, toujours réactif quand y’a odeur de tunes
le biz est une solution donc le crime n’est qu’un zeste
quand j’meurs dites à mes négros enfermés qu’la vie n’est qu’un test
style thug sûr de moi, tu veux test n-gga belek, j’ai un sniper sur le toit
un reur-ti de luxe t’arrose, les leurs-dea se juxtaposent
j’ai le même effet c’est juste ma prose
aux b-tches et aux flics mes négros y mentent sciemment
mes lyrics une drogue coupée au diamant
pas très loin de mon dos tu pourras voir l’épée de damoclès cousin
j’suis tellement honnête que j’te dis que je suis malhonnête
parce qu’ici les dealers se plombent tranquille
pour un regard de travers les videurs se font remplir
mon troisième oeil trouve les tunes
que faire quand les meilleures femmes que j’connais me répètent que les femmes sont toutes des putes
j’en baise certaines qui disent que leur mec est possessif
j’parlais pas d’toi mais tes oreilles sifflent
dose les spliffs, gars tu connais l’histoire
pour des cash flow dérisoires, les jeunes dissipés
mon ghetto divisé en territoires
la vie boxe les gens biens, donc j’vais de ce pas m’allumer
négro la fumée du gun ressort des enceintes
[couplet 4 – eff gee]
m’en bats les couilles qu’un tel vend plus ou qu’un tel est le meilleur
j’ai fais la barbe blonde pour faire parler les haters, han
e.2.f, g.2.e
je te crève les deux yeux
je te sèche les cheveux
je vais faire des heureux
je fais ce que je veux
la jeunesse n’est qu’une succession d’nouveaux départs
argent, s-xe, amour et succès responsables de tous nos états
nos projets d’vie c’est d’en profiter
mais pour en profiter faut être riche
pour être riche faut être vif
quand t’es vif tu n’fais qu’bosser, t’as pas l’temps d’profiter
bref, c’est un piège
j’ai pas d’rêve, j’ai qu’des objectifs
le sens que j’donne à la vie c’est qu’elle n’a pas d’sens
pourquoi la marier si tu la trompes pendant son absence ?
on s’éparpille, on tue l’time
on prend du r-t-rd, à vouloir être partout et nulle part
à quoi bon faire des rimes à foison ?
consommer un tas d’poison et c’t’alcool dans ma boisson ?
issus des quartiers sensibles
nos darons suent mais br-ssent des centimes
rien n’est si sensas’ sans sensation
donc résister sans cesse aux tentations, à quoi bon ?
[couplet 5 – deen burbigo]
burbigo, autodidacte comme les potos d’forty five, au cro-mi j’crache que des jolies phrases
j’ai croisé trop d’ignares et d’copycats à la recherche d’audimat mamen
j’suis fidèle qu’à moi même comme un polygame
un orteil dans l’illégal mais j’irai pas jusqu’au mitard, j’aime trop les gros nibards et faire des folies tard ouais
mes homies savent que le procédé est simple, on fait rimer solide amitié et solidarité
a c’t’heure ci, la capitale est morbide, c’qui s’p-sse est sordide mais l’équipage est sportif
pas plus de dix minutes et mes gars t’ont plié
prépare ton billet car p-town est sorti
faut qu’tu décortiques les purs textes inédits
les épreuves se succèdent, j’souhaite à mes gars le succès, qu’ils méritent
bravo l’album est presque parfait, chapeau l’artiste
j’dis presque… bigo sur la tracklist
[couplet 6 – jazzy bazz]
j’me rappelle d’un ami avec qui je p-ssais tout mon temps
on était plein de malice, on taguait sur des fourgons blancs
on trainait, on tapait des foots, on était deux partenaires
on avait pas de téléphone, on s’appelait à la fenêtre
pas d’image désagréable même quand on galèrait grave
on s’tapait des barres, ça m’rappelle ma jeunesse
j’te parle d’un vrai frangin pas d’un pote de pote
malheureus-m-nt sur son chemin la drogue le stoppe
il dort dehors, traqué par les forces de l’ordre
se crosse le corps et précipite sa propre mort
hauts comme deux pommes, on avait une forme folle, souviens-toi
a présent j’espère que tu t’portes fort
tu as changé d’ville, changé de vie, tant mieux
il fallait faire quelque chose avant qu’ça t’brise en deux
tu es parti sur un pas silencieux, sans te faire remarquer
chacun son trajet, au plaisir de te recroiser
les chemins se croisent et se séparent
les chemins se croisent et se séparent
les chemins se croisent et se séparent
naïf est celui qui n’le sait pas
les chemins se croisent et se séparent
les chemins se croisent et se séparent
les chemins se croisent et se séparent
naïf est celui qui n’le sait pas
[couplet 7 – saïga]
t’sais quoi depuis le début c’est foiré
ici rien à graille, dur de faire de la maille
c’est plus le désert qu’chez les touaregs
le respect dans les toilettes
l’amour est dans la boue
les putes c’est comme les roues, elles tournent pour au final finir par s’voiler
mes gars on est dans les dents -ssérées, on sait mec dès le début y’avait foy, aucune go à serrer
la hess nous a lacéré
dans le bendo les coups ça sert à la vie à la mort
dans le mal pris dans la drogue beaucoup trop des miens ont serré
c’est pris de colère tu déconnes
aujourd’hui c’est sur des coups de têtes qu’on a quitté l’école
ici t’as rien si t’es conne
n’aie pas l’air étonné, le système te ris au nez, les profs te foutent des coups d’épaules
penchant pour les femmes festives et pour la seine
c’est pour ceux qui investissent des sommes colossales dans le textile
[couplet 8 – bessy bess]
ici c’est bessy, qui débarque sur l’instru aka placéjob
wesh ma poule bouge ton cul
ecoute ces paroles crues
que j’dégaine, qui l’aurait cru ?
c’est pour les putes et mon glock suce moi ça sale fils de pute
on a des munitions, de quoi t’péter les tympans
note, ferme ta gueule, augmente le son et bouge ta tête garçon
ça vient du quatre vingt ze-quin, nord side, criminel, thug
dans mes textes j’manie le micro comme le scalpel
les xxx sont dégourdis quand j’prends le mic-o-phone
je sais qu’t’en veux un maximum donc viens là qu’j’te cartonne
ivrogne quand je monte sur paname sans un sous en poche
l’idée c’est d’me faire des boloss, donne moi ta sacoche
j’galoche aucune [chicas?], tfp mon crew
ici t’es baf-tar comme yamen, y’en a pas partout
bruyère sur oise, 95820 coups
la ville où t’aimerais habiter, où on lâche pas nos couilles
[couplet 9 – alpha wann]
yes, p-town, p-town t’emmène à l’hôpital
phaal philly, maillot du national sily, paname city
j’crache comme un mac milly, hein
l’ancienne école était cool mais mon école est moderne
j’suis un adulte, je porte pas les jeans qui collent les mollets
j’suis sur ma vague, wave, ras-d’marée, rien n’m’arrête
leicester, riyad mahrez
j’suis même pas encore dedans, j’veux d’jà m’barrer, ouais
j’suis docteur dolittle : j’entends des chattes parler, ouais
ouais, don dada, elle veut que tu offres les colliers
c’est pas les mêmes phrases mais c’est du copier coller
j’en apprends tous les jours, j’me sens comme l’écolier
c’est rare qu’j’accoste les pét-sses avec les marc jacobs
check ma couleur, j’ai les crocs, j’voyage comme un consul
le rap avait besoin d’un vrai négro et mes parents l’ont conçu
aston dans la villa, cristal dans le palace, hein
dès qu’t’as les sous tu montes et tu t’coupes du monde
ouais ouais ouais ouais ouais ouais
p-town vous emmène à l’hôpital
[couplet 10 – aladin 135]
je sais même plus ce qui est bon et ce qui est mal
qui est con et qui est brave
même l’argent est crade, j’craque, j’vois que des billets sales
mon humeur instable installe le doute
j’prends dans risques dans les virages comme dans un stade foot
la vie c’est pas un jeu de société regarde les gens comme ils sont
fiston naviguons donc faut très bien procéder
trop aider, zin, c’est parfois la trahison
le paradoxe est là tous les jours il joue sa part-tion
la parole nous trahit quand le mensonge prend un peu trop de place
mon coeur blessé à minuit regarde vers l’au-delà
et quand je pense à ces années qui sont déjà p-ssées
je me pose et pèse mes mots puis revois tous les visages p-ssés
dans nos vies les souvenirs nous dessinent et nous on pense à plus de maille
on s’en foutait à l’époque on prenait le bus de night
avé, avé, avé : le bruit des sirènes résonne
dans paris et c’est gravé jusqu’à ce qu’on nous descende
y’a du bon sky mais y’a pas d’eau
tu peux pillave mais ferme-la et surtout ramène pas ta grosse
j’fais du bon rap, c’est pas la faute au flop à l’autre
ça fait mal comme une baffe, comme un poto qu’attaque ta go
j’ai sorti la tête par la fenêtre, j’ai vu le monde j’ai refermé tout de suite
j’suis retourné en fuite de la suite vers le stud
j’aimerais m’isoler ailleurs, vers la suisse ou vers le sud
les mecs de rue se perdent de vue
[couplet 11 – kohndo]
old school, new school, là n’est pas la question
jazzy bazz, koh est dans l’aversion
old school, new school, là n’est pas la question
jazzy bazz, koh là c’est pour ma version
respect à la nouvelle génération
k.o.h.n.d.o., toujours comme ça qu’j’fais
il est 2h du mat’ le périph a l’odeur du pays
c’est moite devant la sortie des boîtes
les badauds défilent
posté sur le parvis près du boulevard ney
les filles du ghana qu’on a ramenées fraîchement débarquées
tu parles, k.o.h.n.d.o., toujours dans la place
je suis là avec vous, est-ce qu’on est bien efficaces ?
est-ce que tout l’monde est là avec moi ?
ouais ouais ouais
est-ce que tout l’monde est là avec moi ?
ouais ouais ouais
il est 2h du mat’ le périph a l’odeur du pays
c’est moite devant la sortie des boîtes
les badauds défilent
posté sur le parvis près du boulevard ney
les filles du ghana qu’on a ramenées fraîchement débarquées
on paie pour jouer des amants
on baise pour quitter ce monde
a peine le temps de quitter la fête les gens s’allongent
le temps p-sse les femmes fanent, deviennent fat, sont palpables et talons aiguilles sur l’asphalte
et tous les soirs j’ressens la frustration
j’attends qu’le bonheur vienne me frapper comme un film d’action
ils ne mentent pas les propositions ça ne me manque pas
et chaque soir les femmes en manque d’amour ne me tentent pas
la nuit m’alpague, mon cuir a l’noir des rues
j’ose pas dire tout c’que j’vois t’oserais à peine y croire
la solitude me drague parfois
j’n’ai que le téléphone pour pleurer comme toi
k.o.h.n.d.o., p-town, intra-muros, yeah frais
yeah, big up à tous mes res-frè
[couplet 12 – mal’t]
j’me suis désociabilisé, tu l’as deviné
j’suis un chien-loup, et toi, dis-moi, t’es d’quel pedigree ?
c’est l’quel qui dit vrai ? celui qui l’ouvre ? celui qui reste discret ?
la terre tourne et moi je reste figé
cesse de m’fixer, j’me sens pisté
j’monte sur scène, j’comprends à peine c’que j’essaye d’expliquer
j’suis comme possédé, trop fêlé du bocal
vas-y donne ton cd, on sait qu’c’est des bobards
moi je porte mes couilles, j’ai pas besoin d’porte-parole
j’viens du futur, en fait j’ai l’âge de ta grande daronne
j’ai dit, j’porte mes couilles, j’ai pas besoin d’porte-monnaie
pet-t, 16 points d’suture : mon cœur est morcelé
j’arrive, p-ss-m-nt de jambes, moi je mouille le maillot
je suis noir et blanc comme les touches du piano
et si t’as un problème, moi j’suis pas prof de maths
je pars au taf, avoir des cances-va est inconcevable
ici, avoir un faux frère est inadmissible
p-sse le pochton, pique une tête mais y’a pas d’piscine
timmy, pour ma rimogène, mon 19ème
[couplet 13 – jazzy bazz]
j’veux rattraper le temps perdu sans courir à ma perte
je n’me tempère plus, le flow sera une putain d’averse
j’me suis endurci dans le nord-est de la ville
comme un putain de building construit avec de l’argile
c’est à une vitesse inférieure que ton corps se forge
moi, j’veux d’la richesse intérieure dans un coffre fort
avec mes affranchis, on se rend service
on nous donne pas de garantie, donc on prend des risques
la langue est riche, face à elle, on agit comme devant le pactole
on n’attend pas qu’on nous la donne, on prend la parole
gars, j’ferai carrière, si y’a des rageux, j’vais leur rappeler la règle :
c’est pas parce que tu comprends pas que c’est d’la merde
qui jazzy bazz est-il ? un mec attaché à l’éthique
et au travail d’équipe, acharné, j’me caractérise
tel un casanier ravagé, souvent trac-ssé
qui s’moque de la mode quand la mode est à la bêtise
dis-moi, qui montre l’exemple ? le monde est affligeant
corrompu comme le vatican, truqué comme le 11 septembre
c’est pas l’apocalypse, mais le présent est lugubre
j’suis tellement loin, j’suis nostalgique du futur
[couplet 14 – esso]
high tah les rolling stones
j’vous tire dessus, j’écris ma iv dans l’norris hall
si ta copine traîne au bar j’lui paie un mojito
si ta clique rêve de gloire j’lui paie un glory hole
avec les homies j’rode, aucune tentative de prise d’antenne
feu le rap game j’file fleurir sa tombe de chrysanthèmes
et tous ces charlots j’les méprise sans ‘blème
tu viens d’droper ton dernier clip, nouveau défi : 100 “j’aime”
ça s’croit chaud dès qu’ça performe deux lignes, roulent en lada
mais s’imaginent dans des benz hors-de-prix, ouhlala
écrivent des punchs que personne devine
s’ils aiment pas les miennes, qu’ils aillent niquer leur mère comme œdipe
[couplet 15 – jazzy bazz]
je n’entends pas mais je ressens
tes sanglots, l’écho des innocents insoutenable
le cœur en lambeau, sans récupérer le flambeau
redoutable, qui guide les poitrines masquées par des bandeaux
la paix devient introuvable, que de la haine en commando
si chanceux que je m’en sens coupable
entre les dividendes et les gis-m-nts
cinq heures, paris s’éveille en cellule de dégris-m-nt
rapidement lucides, unis comme des résistants
puisqu’on nous trucide, ce malgré le déchirement
messieurs les dirigeants je vous accuse d’onéreuses fautes
s’il faut donner son sang, allez donner le vôtre
messieurs les dirigeants, s’il faut donner son sang
allez donner le vôtre
on se débat là où on instaure des bourbiers
démocratie et religion sont des symboles détournés
invoqués pour tuer, imposer tous ses objectifs
je vous implore d’écouter car la faute est collective
en leurs noms, on use d’obus et de sulfateuse, dans les deux cas
les pratiques vont des plus obscures aux plus radieuses
paris, tu reflètes le monde entier
c’est un long sentier, avant de fièrement le contempler
ce monde où les problèmes sont ancrés
moi je ne fais que de me contenter
de me dire que les choses vont changer
mais chaque jour des innocents périssent
l’argent et l’ignorance érigent de violents séismes
selon où tu nais ta vie n’est qu’un frissonnant périple
j’aimerais que l’avenir de nos minots s’embellisse
je prie pour la liberté, je n’ai que de l’amour à manifester
et mes hommages à ceux qui y sont restés
[couplet 16 – sango]
parce qu’on s’est mangé beaucoup d’roustes
par la vie, chaque jour c’est le coup d’blues
maladif, je n’sais pas c’qui nous gêne
c’que j’vois me pique les yeux comme une bombe lacrymogène
alors j’écris ma… j’me suis mangé beaucoup d’roustes
par la vie, chaque jour c’est le coup d’blues
maladif, je n’sais pas c’qui nous gêne
c’que j’vois me pique les yeux comme une bombe lacrymogène
alors j’écris
“t’es venu un p’t-t peu trop tôt, t-t-pe”
c’est c’qu’ils m’ont répondu quand ils ont vu le prototype
des mcs un peu trop typés
authentique est le type et le texte avec est trop piquant
robotique est le style du kickeur qui vient des tropiques
depuis qu’il est dupé, il dit qu’il s’en ira dès qu’il peut
tu vois des compères, des [compas ?] dès qu’il parle de son équipe
qu’attend-on ? pour … pas ton temps
j’me suis mangé beaucoup d’roustes
par la vie, chaque jour c’est le coup d’blues
maladif, je n’sais pas c’qui me gêne
c’que j’vois me pique les yeux comme une bombe lacrymogène
alors j’écris ma peine, j’écris ma peine
[couplet 17 – espiiem]
hey yeah, il faut qu’on sorte de ce merdier
premier album sera peut-être le dernier
si tu débarques auprès des nôtre par mégarde
tu verras que l’ambiance est bonne
on blague, on s’tappe des barres
mais de retour au bercail, je repense à mes stratagèmes
oui j’ai ma carte a jouer pour un magot que j’aimerais partager
hey, le mouvement rap est grillé
regarde qui tiens les rennes et mon rêve est de les faire plier
ma go veut que je change de vie
je suis différent des pet-ts copains de ses copines qui rentrent vite
car moi je traîne tard, mais hallelujah!
je suis protégé par dieu, pas par des yous-voi
hein, alors je bouge où bon il me semble
deux, trois connexions dans les quatre coins de l’île-de-france
certains connaissent la réputation
nous sommes de mauvaises fréquentations
[couplet 18 – jazzy bazz]
3.14 att-tude, comme d’habitude
pour te projeter en haute alt-tude j’ai de fortes apt-tudes
écoute ça si ton morale t-tube
jazzy bazz t’offre une putain de grosse canicule
[couplet 19 – fa2l]
je n’ai pas la prétention d’être un messager
c’est chacun ses expériences, frérot, si tu savais
le monde est radical, brut, violent comme un avc
on devient marginal, pute, à force d’être rabaissé
le luxe, oui le luxe, moi je n’ai fait que le caresser
par ici, la vie ne vaut que 2-3 carats, caractéristiques
d’un monde dangereux, je te félicite
si sans broncher, les poings serrés, tu grailles ton -ssiette, fils
avale et ferme ta gueule
oublie les faits d’la veille, ça p-sse tout seul
et si c’est pas l’cas, ça parle pas, ça s’tape sous seum
j’ai plein d’soucis, je sais qu’j’m’en veux
bien sûr qu’j’déconne mais je reste p-ssif
les p’t-ts j’fascine, au fond, est-ce ma cible ?
j’écris des choses profondes, bouffon, 1 2, check ma rime
j’ai les mains sales, la rue m’a fourni ce kit mains libres
c’est pas facile mais mamen bien sûr qu’je kiffe ma iv
[couplet 20 – jazzy bazz]
des pas dans une usine grillagée
à première vue, le geôlier ferme l’œil, je subtilise la clé
vagabonde avec les pupilles dilatées
quand ils se croisent, les regards deviennent durs
parle-moi et j’préconise la paix
muselés d’force, on n’ironise pas
seulement quand les murs s’écorchent, pas quand c’est hiroshima
un œil sur mes proches, un œil sur les cloches de l’horloge
j’aimerais en avoir un troisième comme shiva
que vous applaudissiez d’l’espoir
et vous emmener loin d’ici comme dans l’odyssée d’l’esp-ce
créé par l’homme
trèfle à quatre feuille sous l’effet d’l’alcool
je prends l’éch-lle de bas en haut
on m’zieute de haut en bas
j’sais qu’en bossant l’avenir est orientable
j’rappe somnolant pas avant l’aube
quand j’ferme les yeux, j’rejoins des gens que j’ai perdu d’vue
quand l’mercure chute, j’apaise mon système nerveux avec un cône de verdure pure
d’ordinaire respectueux on s’excuse plus
face au commissaire véreux qui voulant qu’on baisse les yeux
ils veulent qu’on obéisse au doigt et à l’œil sans broncher
mais comme un contrebandier qu’les douaniers accueillent
j’pense qu’à foncer
[couplet 21 – luxe]
depuis l’enfance j’n’ai pas peur d’ces pédés
la hiérarchie est simple, mon gars vend de la c0ke à ton rappeur préféré
testarossa rouge avec black smooth, n-gga bouge avec grâce
holla back mamie, faut qu’tu viennes groove avec y-ss
ces roses ne veulent pas ton bonheur
j’n’ai aucun respect, j’suis prêt à cracher sur une tombe de keuf négro
n’est-elle pas divine, l’aurot-té qui n’flanche pas ?
qui m’bénit avec des techniques pour attraper des meufs au hanches larges
les flics m’esquivent et pas l’contraire
le compte y est
face aux décisions compliquées on m’a dit : “reste luxe, poto”
les rappeurs d’en face sucent nos mots
par ici on fume trop tôt
pas besoin qu’j’te rappelle que c’est la galère quand y’a plus d’popo
c’est dans l’esp-ce que le flow s’propage
ne pr-nonce jamais y-ss sans rajouter l’honorable
gère des hoes officielles, parle de c0ke bolivienne
c’que recherche le camé à la recherche de sa dose quotidienne
j’suis un message d’amour qui arrive trop tard comme les roses au cimetière
artiste trop fly, b-boy aristocrate
dans ma ville autant d’légendes que d’addicts au crack
il faut que paris valide c’t-tre
augmente l’niveau jusqu’à ce que même jazzy bazz m’imite
check ma street balistique, animal instinct, cannibalistique
[couplet 22 – john hash]
yo, de toute façon on va tous caner, ouais, ouais l’ami
et quand on va cramer on dira tous “ouais c’est l’diable qui nous l’a mise”
vision décalée, le vice s’invite sans rien déclarer
tu trouveras des caméramans filmant des camés en camise
j’essaye de sauter le pas la vie me tire par les genoux
en vrai j’ai plus tendance à être attiré par mes jnouns
la femme et les ruses, l’homme et les mots
pour vous ils sont beaux mais ils sont tous faux de la nuque à l’-n-s
nique, j’ai quelques vrais le reste qui sont ils ?
p-ssent le salam le regard froid et puis se k!llent
bref, j’vais là ou la vie m’mène bref j’pleure avec des fous rires
j’mène une vie de merde, j’raconte mes emmerdes avec le sourire
j’refuse l’invitation car électrique est la chaise
la vie, la mort, j’ai l’cul entre deux père lachaise
seulement nos actes diront si nous sommes validés
j’suis mal parti un peu comme johnny j’m’y fais à l’idée
[couplet 23 – jazzy bazz]
eh yo
mon rap un headshot, une balle et j’vois vos têtes sauter
ton son une défenestration depuis le rez-d’chaussée
j’t’étonne comme une paire de seins, j’arrive l’air de rien
j’préfère bien faire le mal que mal faire le bien
je sors au clair de lune pour tuer les mecs peu fiables
reste sûr ou tu vas danser avec le diable
même dans les poches de tes gavas tu ne penses qu’à br-sser
moi j’ai besoin d’un vrai bras droit, pas d’un bras c-ssé
ni de leur ministère, leur état déficitaire
qui taxe dans nos frigidaires et garde tous ses privilèges
ils nous limitèrent à la paralysie, frère
on a besoin d’unité, une unité paramilitaire
une fois mon lance-grenades acquis plus de paradis
j’euthanasie le genre de mecs qu’on jette à l’asile
voire à l’échafaud, j’déteste les sous-marins
j’te fais la peau et j’demande à ton squelette “est-ce que tout va bien ?”
[couplet 24 – eff gee]
le jour où j’aurai d’l’argent j’f’rai peut-être des implants
donc s’il y a du biff à faire, il faut le faire dès maint’nant
pas b’soin de stéroïde, le mic révèle mes tas d’pouvoirs
et j’t’ap’rai dans l’héroïne quand j’aurai baisé catwoman
tu joues le fou mais tu devrais taffer
si vous êtes plusieurs dans ta tête, y’en a pas un qui sait rapper
(allez ça dégage)
j’connais cette fille du 4, un missile, tu craques
qui cherche une idylle durable
mais n’kiff que ceux qui dealent du crack
le studio c’est mon lieu, on m’demande c’que j’fais dans la vie
j’réponds que j’fais d’mon mieux
eff gee n’est pas présomptueux
mais il est très somptueux, pas b’soin d’une voix grave
si ces mecs envoient du pâté moi du foie gras
c’est qu’une question d’jeu
j’suis c’que mes potos sont, cœur noyé dans des eaux profondes
on s’morfond, car il n’reste plus qu’des souv’nirs sur des photos sombres
des meufs, d’la beuh, ce soir on va ram’ner les deux
je lis en elle comme si ma queue avait des yeux
[couplet 25 – saïga]
j’ai appris qu’la vie fait pas d’cadeau
j’efface mes traces avant le crash sur l’asphalte
nourri de merde mais je suis pas scato
noyée sous la paper-sse j’vois la daronne devenir paro
les frères disparaissent et sans tour de p-sse-p-sse
mon équipe t’épate, y’a pas qu’les noich’ qui vont faire un tabac
seine zoo, saïga on tab-sse
bien plus hard que tabatha cash
t’es comme cette gov’ sur paname, négro t’as pas ta place
bercé par le bruit des sirènes
la symphonie des balles résonne dans ta ville
les tympans percés comme la citerne
-ssistés par nos cités, vitry c’est trop deuspi
confrontant nos idées
on c-sse des têtes pour s’montrer qu’on est ouverts d’esprit
ouais, imagine ma tête en poster dans la chambre de c’flic
[couplet 26 – esso & jazzy bazz]
café crème sur café crème, besoin d’faire le vide
j’pe-cho 12g d’weed, j’les laisse se c-sser l’zen
j’fume tellement cette merde, j’en ai la trachée verte
mais tranquille, t’es devant la wanderl-st, j’suis devant ch-sse & pêche
j’me branle depuis des siècles, tes apprentis
j’leur garantis l’échec donc ferme-la, essuie tes fesses
j’serai high dès l’lever du jour, lorsque la nuit décède
le cadeau d’la france aux tieks c’est pas la caf, c’est l’gramme entre 8 et 16
yes, yes, mon gars
vas-y dis-moi où est mon espèce, mon cash
il m’faut des billets pour niquer cette blond-sse
donc vas-y dis-moi où est mon espèce, mon cash
madame veut qu’j’la mette bien
l’lendemain j’me rappelle jamais d’rien
j’vais encore me faire gronder par mon expert comptable
originaire des zones étranges
vêtus comme des mafieux des années 30
pas de nom à particule mais
dans le véhicule un chauffeur particulier
je pense à des choses prometteuses
ma tête entre les bzezs d’une gogo-danseuse
j’fume un tchogo dans cette auto nerveuse
d’une égérie du poto nekfeu, j’suis prêt à proposer l’jeu
qu’une top model veut, pas de propos haineux
soir ce j’fais pas le merdeux, le loco nerveux
arrivé face au physio, j’suis un mec sobre
et fais rentrer tous les schizos de mon escorte
yes, yes, mon gars
vas-y dis-moi où est mon espèce, mon cash
il m’faut des billets pour niquer cette blond-sse
donc vas-y dis-moi où est mon espèce, mon cash
madame veut qu’j’la mette bien
mais moi j’me rappelle jamais d’rien
j’vais encore me faire gronder par mon expert comptable
[couplet 27 – aladin 135]
on prend du grade, cogne si c’est écrit aç comme
jeunesse la vie bastonne, on n’est pas des mascottes
y’en a qui sont keustis, y’en a qui sont mastoques
y’en a qui peuvent rer-ti, y’en a qui peuvent t’-ssome
faut respecter les anciens et les plus pet-ts
tu dis : “merde il a grandi” et d’un coup tu n’as plus de vie
la vie est courte et la sincérité est obligatoire
comment peut vivre l’amour sur une terre qui est horrible à voir ?
on a des liens coupés et une jeunesse à douter
tu te demanderas où t’es et combien ça va te coûter
tous ces bas salaires dis-moi qui a mérité?
on veut le soleil de mexico et surtout ne pas couler
on est bien là et dans la ville, on reste les mêmes
1.3 sud de panam, depuis pet-ts on baise des mères
aller-retour paris-m-rs-ille, fils t’as les mains sales
plein de putes, hein m-rs-l, elles savent toutes qu’on fera un m-ssacre
et oui, et oui j’ai du cran, celui des grandes enseignes
j’écris et pique les plus grands, ils sont mal quand j’enchaîne
décidé et pris de temps, c’est chaud quand j’entre en scène
dépités, tes pet-ts devant, quand on rappe en français
si tu veux tester, sois sûr du destin
moi je fais que gester pour me faire dans le déclin
[couplet 28 – kohndo]
ça sent la weed sur les bancs de la fac
et tous les jeudis soirs, les bobos viennent me graisser la patte
j’éclate mon stock à bastille, paris est dans le speed
j’m’active pour trouver c’qu’il faut avant le samedi
la party bât son plein ce soir
et quelques copines viennent me biper pour une fête trop tard
faudra qu’tu m’rappelles pour les virées coquines
mon argent dort jamais la nuit, comme sous amphétamines
le diable a croisé les bras, il m’attend dans la tombe
ma skunk est gr-sse et mes barrettes c’est vraiment de la bombe
j’suis la réponse à la folie du monde
depuis que l’homme a voulu prouver que dieu est un mensonge
un jour ou l’autre, faudra quitter tout ça
aller en taule ou bien kiffer sur une plage à hawaï
putain, ça m’colle comme la super glue
j’pense qu’à l’argent, l’or et le superflu
j’crois qu’j’suis perdu
[couplet 29 – sango]
j’fais l’rap, que t’aurais pu entendre y’a dix ans
ne m’écoute pas si tu veux danser j’ai l’flow paralysant
on veut tous le paradis quand on a pas l’khalis
et quand on l’a on devient dingue alors mon papa vit sans
pour faire du son j’n’ai pas ma licence donc -n-lysons
et pour c-n-liser tu b-n-lises le cannabis
quand j’-n-lyse les accidents mortels dus à la tise
j’t’accorde qu’un pet-t joint à la weed n’est pas bien méchant
ayo je m’égaille et bégaille et dégueule à la gueule de ces gars
là je dégomme … aussi dégueul-sse
ils aiment la drogue, un pied dans la c0ke
l’autre dans le crack, c’est fini si jamais t’y croques
cousin, et ouais j’ai pas d’flouz
mais j’noircis des pages blanches en écrivant des couplets coups d’blues
par douzaine, j’m’installe, dans ton système auditif
et je diffuse le virus comme un séropositif
n-gga, tu p-sses à la trappe quand on p-sse à l’attaque
demande à young mic, comment ça s’p-sse à la fac
j’dis f-ck à la bac
j’fais pas d’calins j’ai pas qu’un appart’
j’ai, ce vague à l’âme pourtant j’fais du rap à la base
matez la vibe, je n’suis pas une minable racaille
c’est avec mes gars qu’je bataille et pourtant je garde ma taille
j’suis… allez pécho p-town
[couplet 30 – mal’t]
chacun son perse, veulent pas qu’on perce, sois pas complexé
y’a pas d’sot métier et y’a qu’des bas salaires, nos corps sont blessés
je suis pressé et oppressé, dur d’apprécier c’qui est précieux
j’dois essayer d’ouvrir les yeux mais j’ai qu’un seul essai
ton âme, soit tu la vends, soit tu la rends
et nous c’qu’on veut c’est d’l’argent, je dois l’encaisser
je suis vrai mais vais-je le rester ? a qui est-ce que j’dois le respect ?
vas-y laisse-les parler, vas-y laisse-les
j’ai mis mon sang dans l’encrier, mes sentiments dans l’cendrier
putain d’mois d’février, on attend l’30 juillet avec de grandes idées
mais cette planète est trop pet-t, adam et ève ont croqué l’fruit
avec mes frères on roule des spliffs
ecoute ce t-tre et pose-toi les bonnes question, hein
faut-il fuir ou bien vivre en -ssumant la pression, hein ?
mieux vaut brûler vif ou mourir par pendaison, hein ?
qui a tort, qui a raison ? on doit franchir ces putains d’barrières
sinon on s’enracine, le temps p-sse vite, demain c’est déjà hier
le cœur y est, la rage aussi, pas d’baliverne pour plaire aux filles
j’suis sur le fil jusqu’à la fin de ma carrière
timmy
[couplet 31 – fa2l]
parti de pas grand chose, je n’ai pas beaucoup plus
ouais, ouais, la vie c’est dur, checke c’que m’a donné la ur’
tu veux du feu, du flow et plus de mille défauts ?
nique toi et puis tes cures, merde, c’que j’suis immature
j’suis plutôt solitaire car façonné ainsi
j’insiste, je n’respecte que mes principes
l’homme que, toi, tu pourrais être mais sûrement pas ton insigne
j’cavale, ma caille, dans tous les sens
avant que ma vie s’arrête comme un film
je n’habite pas dans le 16, moi, j’suis plus dans les abîmes
walay, ne viens pas test ou mes pirates te déshabillent
venu au monde pour être un chef, c’est ma douleur qui m’anime
ça t’fait kiffer, en effet, dans l’effort j’ai taffé ma rime
[couplet 32 – espiiem]
dans le système j’ai toujours été ce loup solitaire
une sorte de court-circuit
si toi aussi t’es p-ssé par des moments difficiles, écoute c’qui suit
j’avais sombré dans les limbes, peut-être que tu connais bien
il y a deux chemins : le premier te mène au divin
et le second est le pire des ravins
mais si tu en reviens, tes objectifs sont les miens
paw paw paw paw, détruire le malin
quelques uns comprennent mon dessein
mais la plupart n’y comprennent rien, rien, rien, rien, rien
des profondeurs de mon âme
il a fallu que je me relève et puis garde mon calme
car, au fond de moi, je sais que tout allait mal
et c’est un signe que j’attendais, mais il n’arrivait pas
de bonne humeur en façade, [et mes antres/aimais en trop ?]
le soir je broyais du noir
je ressentais que j’avais le moral au plus bas, des pensées néfastes
au final il a fallu me battre contre moi-même
repousser mes démons et les dominer pour retrouver l’étincelle
et je sais qu’au fond de mes yeux tu verras la foudre
mais j’ai de l’amour à donner pour ceux qui sont restés sincères
j’ai mille choses à gérer mais je garde en tête qu’un seul véritable objectif
j’ai mille choses à gérer mais je garde en tête qu’un seul véritable objectif
letras aleatórias
- letra de thanks g-sui - sinatras
- letra de abstrait - pause flow
- letra de rollin' - birth control
- letra de mass mierda - riot propaganda
- letra de sole by negramaro - negramaro
- letra de csillagtenger - unique (hungary)
- letra de mean mr. mustard (esher demo) - the beatles
- letra de winter breeze - vav
- letra de nobody - casual weathers
- letra de the flying man - jess and the ancient ones