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letra de grünt #26 - grünt

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[couplet 1 : josman]
j’préfère les choses fictives
ça m’évite de m’faire des films et d’en être victime
j’kicke depuis qu’j’ai fifteen, b-tch please
j’avance pour garder l’équilibre comme si j’roulais à vélo
pas loin d’être intello, pélo, j’kicke comme donatello
hello, josman sur tes vres-lè comme labello
hey yo, ninja flow, j’vois rouge comme rafaello
hey oh, j’vois rouge comme scott summers #cyclope
punchline dans tes poumons, rien qu’tu tousses #sixclopes
la vie est pleine d’obstacles, j’les saute comme ladji doucouré
sur ma vie, c’est magique, quand j’arrive vous courrez
et vas-y, c’est facile, j’t’envoie à l’asile, -ssis, avec un flow basique
me dép-sser : jamais vous pourrez
et paraît qu’y’a du talent, mon gars t’as vu ça
tu savais ap, normal : j’cache ma richesse comme cahuzac
on t’a vu zinc
moi j’kiffe la iv et c’est à ça qu’on trinque
comme si j’étais à 5 contre 1, j’ai la puissance de 50 trains
et tu m’veux rencontrer parce qu’on t’a raconté qu’j’suis l’boss de ta contrée
mais j’ai déjà démontré que j’pouvais démonter des prods
tête de oim, j’ferai tourner tes proches
j’ai progressé en deuspi comme si j’avais pris des prot’
j’suis le prof, on dit qu’j’suis pas gentil
mais j’te baise avec galanterie
j’ai pas menti, j’serais lourd aussi même si j’rappais au ralenti
si on s’ressemble c’est qu’j’suis comme toi en mieux
négro, j’ai des tas d’envieux parce qu’ils savent que j’suis talentueux
putain d’merde
moi j’suis l’huitième nain, j’viens baiser blanche la putain d’neige

[couplet 2 : s.pri noir]
on sait qu’l’état escroque, mais petit néglige pas les profs
garde mains et baskets propres, ecsta’, cc : touche pas cette drogue
pourquoi cotiser 55 ans, ou bien même faire cinq ans ça comme en taule ?
bref, en gros si j’m’-ssocie c’est 50-50
la crise fait dresser les tifs, chez nous pas de tri sélectif
on fait parfois criser les vieux quand l’soir on fait crisser les pneus
tes parents rappliquent chez les bleus, t’en as même attristé les deux
c’qui nous baise : le fric et les gueuses, nous on tend à trise-maî les deux
tu peux t’mettre à briser des beuj’ ou encore t’défriser les veuch’
ça n’empêche pas qu’le monopole tangue entre la chine et les feujs
demande à nakk mendosa :
on n’a pas l’même dossard, fournit pas l’même dosage
nos relations avec les keufs sont souvent tendues
celles avec les meufs, remplies de bluff, de sous-entendus
c’est souvent l’temps du : “je t’aime, mais on s’entend plus”
t’étais le a, devenue le b, désormais t’es mon plan cul

[couplet 3 : s.pri noir]
viens j’t’explique en 2-4-6, sensations fortes via 2-3 spliffs
embrouille de tess de 2-3 types, un frère se perd en 2-3 clics, boom le swag d’un pitbull, à l’affût d’une p’tite poule
tu es un prototype cool, ce soir j’ai besoin d’un p’tit…
veni vidi vici, 22 v’là les vils-ci
viens on s’éloigne d’ici, checke-moi sur n.y ou d.c
on tré-ren par la p’tite porte, on consomme d’la tise forte

[couplet 4 : eazy dew]
j’kiffe gratter dans état sous alcool dans l’sang
pique une tête chez le propriétaire lorsqu’il est absent
j’ai ap d’abcès, alcool, drogue, baise ex et
j’exerce et, mec, c’est entre 2 fesses que j’reste axé
mais laisse-les
tu sais, mes textes, peu les testent, expulsent
et moi je reste, peux test, avec ma [west?] et les mecs disent que j’suis désaxé
tu vas pas m’taxer ma tête
sur la mpc j’suis blessé mais god bless me
ça dit quoi enfoiré ?
moi j’suis paxé presque et que les bougs, mec, touchent leur sexe en number masqué, bref
textuelle ma gestuelle, déplacée
j’crache, j’frise une haleine au taux d’alcoolémie dép-ssé
j’br-sse sans boire la t-sse tout d’même
même si j’suis die mamen
e.a.z.y. te lâche une phase quand même
j’prends ma place au départ
dans mon espace, que des barges
et même si l’rappe ne m’intéresse pas, j’prends ma place quand même

[couplet 5 : josman]
grand j’ai la prose, tu psychotes quand j’mets la dose
c’est la p’tite bête qui vient manger la grosse
j’rapperai jusqu’à vétéran, joss vient titiller les grands
ils vont avoir mal longtemps, ouais, j’suis un plaie béante
mais ma fainéantise, me fera pas trop bouger
flow trop urbain, j’serai sûrement enterré en ville
tu veux coucher mon flow ? vas-y pousse d’abord
j’ouvre la porte du game sans frapper, j’vous mets tous d’accord
si tu veux l’voir grimper ou grimper sur l’applaudimètre, faut s’y mettre
ils veulent me shoot, mais j’fais qu’des renvoies aux six mètres
t’as jamais vu d’précision aussi nette, aussi bonne
aussi lourde, aussi fat, aussi clean, aussi propre
et pas d’souci, c’coup-ci, si j’bousille tout
ça sent l’roussi fou, quand j’troue ton crew d’pussys
j’veux tout tout de suite, enfoiré j’te l’dirais pas 100 fois
mais j’ai pas besoin d’perdre la mienne pour t’laisser sans voix

[couplet 6 : s.pri noir]
fais pas le gars qui sait ou c’lui qui veut sympathiser
t’as pas d’cran si t’as pas tisé, tu baves et tu veux pactiser
j’me tape pour pas pisser en taule ou finir par glisser
chez moi y’a pas d’mur tapissé, quand j’t’appelle demande pas qui c’est
du lourd comme d’habitude, parce qu’on incarne le rap qui tue
flow, phases, attitude qui remet en cause leurs aptitudes
de toute manière s’te plaît flambe pas j’découpe tes seize
evidemment qu’mes couplets blessent, aucune salope ne touche mes fesses
p’tite prod, mitch corp
p’tite conne, j’kick propre
est-ce que tu captes le truc ?

[couplet 7 : 3010]
j’ai plus d’clope, c’est comme si j’en avais dix
c’t’odeur de peur autour de quoi j’aiguise mon appétit
on m’dit “c’est ça, c’est mieux pour toi” mais j’suis un taré
j’tise dans l’carré vip, affalé, j’parlais d’chiffres, nouveau maléfice
un jour les tiens verront qu’tu les entubes
du moins, t’essayes qu’en pensant qu’à ta race de vrai enculé
le gérant gère pas pour gérer mais car se géant s’tue
et t’inquiète maintenant j’ai pété tous ceux qui dérangent plus
a cause d’un plat ce sera tout l’temps d’ma faute
ce poids sur mes jambes, j’adore, il travaille mes abdos
avance besoin, qu’attend demain quand j’redeviendrai humain
et m’achèterai un feu à cause de ceux qui n’checkent pas mais s’adossent
ce genre de truc pour moi c’est quésaco
y’a un problème avec ma tête mais j’peux toujours plaire à d’autres
c’est pas un ‘blème, c’est qu’une putain d’observation
tu cherche une échappatoire, moi une putain qu’opère à fond
dj, fous ça dans ton serato
ils n’servent à rien, on sert à tout va, s’en va en vrai bateau
j’ai pas fini, j’vais rester là comme platini et monter comme un putain d’alpiniste loin d’ton hexagone
tout mon schéma s’est fait là, mon négro, j’péra trop
on m’envoie que d’la merde et m’envoie “c’est grave chaud”
je l’savais mais c’est d’la daube
j’suis jamais tout seul
c’est pas par choix, mon négro, sinon j’crée ma zone
dehors, négro, c’est gratos

[couplet 8 : eazy dew]
si j’tiens bon, moi j’écris pour m’offrir un peu d’air
le deux tiers de mes amis, le trois quart de mes frères
savent que j’fais ça rapide
on a trop peu à perdre pour pas qu’la folie s’rapplique
on écarte ceux qui l’appellent
tant qu’les aiguilles tourneront
tous les jours j’fais la même
c’est comme pousser la fonte pour surmonter la flemme
attaché à la console, j’laisse le micro à terre
c’est pas pour rien qu’on sonne mais j’ferai pas danser la terre
et tu dois penser la même
on s’doit garder les bons souvenirs
et ma plus grande fierté serait l’sourire de ma mère
aucune ne ferait ma paire, donc pourquoi trouver la bonne ?
y’a qu’pour une que j’voudrais la lune ou soulèverais la mer
et quand l’soleil se couchera, on débouchera la ‘teille
comme tous ceux qui taffent, le 12 ont déjà tout déboursé
souvent on garde la tête haute en voyant ceux qui la perdent
en attendant, faut d’la tise, pour qu’on parte jusqu’en l’air
car c’est partout la même
si tu m’croises et qu’j’te vois pas c’est qu’j’suis dans ma tête
si j’te croise et qu’tu m’vois pas c’est qu’j’suis dans ma caisse
si tu m’vois frotter en deux bah c’est qu’t’es dans la cess
jamais fourré dans un coup mais bourré dans la pièce
on joue dans les temps, pour le coup c’est fou les mecs
moi, j’joue des tours aux poulets tant qu’j’ai wallou dans la veste
jamais deux sans trois : les gobelets, la funk et le reste
plus d’deux cent fois où j’ai poncé, défoncé, des textes
et me parlez pas d’monnaie
j’ai deux oreilles, il m’faut plus que d’l’oseille pour m’raisonner
j’fais du son pour oim, juste parce qu’il le fallait
si ça t’plaît c’est mieux, appelle-moi eazy dew
allen et mes potes kiffent la fumette
à deux doigts d’en abuser
frérot, j’-ssume le fait que quelques uns puissent me juger
pour l’instant c’est clean, j’suis fier d’mes plans pour l’lendemain
j’sais pas qui j’pourrais croiser en chemin mais j’ai la musique

[couplet 9 : josman]
hey yo, what’s up ? jos fuckin man, j’arrive en force, en feu
ils ont des plus gros dorsaux qu’oim mais j’fais des meilleurs morceaux qu’eux
j’ai beaucoup d’flow, j’ai beaucoup d’technique, en plus j’suis grave précis
donc pas besoin d’être agressif pour qu’ils apprécient
j’me déguise pas, j’reste vrai
j’reste délicat exprès
j’suis efficace, ken une p’tite ‘t-sse qui n’mérite pas l’respect
donc, me compare pas, j’suis pas comme eux, téma, j’prends l’ascendant
crari, ils font tous la même chose, crari faut être dans la tendance
en attendant, je fais l’taf, mé-cra, j’m’esclaffe
donc laisse place quand j’m’exclame
des jets d’flammes, les mecs clamsent
vas-y c’est mort, maintenant j’ai pris les devants
et j’crois qu’il est temps de mettre les bouchées doubles
fini la dilettante, ça y est j’ai mis les gants d’boxe
violent comme hanc-ck ou bangkok
t’écoutes mes rimes, ça t’arrache les oreilles comme van gogh
et j’suis l’meilleur par déduction : rap, séduction
l’éloquence est élégante, ça y est la prod est en cloque, nigga

[couplet 10 : s.pri noir]
2014, j’ai beau chercher, y a toujours pas de taf
et mon voisin du dessus, le pauvre, n’a toujours pas de fafs
et ce petit du quartier, dans le foot, rêvait de percer
maintenant c’est la drogue douce le soir qui vient le bercer
cousin, je viens d’une époque où les professeurs
ont des photos d’ados dans leur processeur
de plus leur politique ne cesse de reculer
maintenant voter c’est faire une queue pour se faire enculer
l’afrique, ses guerres, ses militaires armés
comprends pourquoi mes frères traversent la méditerranée
gabos, la rue te cueille à la naissance
te fait faner à fleury dès l’adolescence
je vois des daronnes stressées, le daron parti, pressé
qui laissent traîner leurs gosses sur le parking
on s’était dit que dans 10 piges on aura le flow
dans un teddy, bas d-ckies, polo ralph lau’
par manque d’intelligence, de calme, de vigilance
la plupart des tits-pe craquent, braquent la diligence
paris l’incandescente, le tumulte des descentes
le c-mul des décès, le vacarme des détentes
et j’entends même au loin les ambulanciers
une mère pleurer son fils des blessures pansées
des familles à plat ventre, en mauvaise posture
car l’état joue les sourds là où les gosses hurlent

[couplet 11 : 3010]
négro, j’suis français comme montana
gros et j’suis qu’un étranger sur mon canap
j’propose des millions à condition qu’j’aie un fond b-n-l
être meilleur qu’eux, c’est pas qu’mon travail
check, j’arrive sans rs4, on j’me pavane
le sol va trembler même si billie jean raconte des salades
c’est violent, gros, c’est lourd de malade
rien à foutre de tout si t’as un mic et quelques balafres
frère, le vrai, ça marche mais t’inquiète pas qu’on cavale
au tieks on m’dit : “t’es perdu, force mon reuf même si tu t’acharnes, nos différends n’sont pas graves”
la weed a créé un putain d’truc de bâtard
pas dans la fume elle-même mais ceux qui croient qu’des pilules j’avale
p’tit frère, c’est logique si j’fais pas c’qui s’fait
j’ai inventé un vin et ça en sorte dans quelques mixtapes
cuit, cuit, pas un oiseau mais mon bifteck
ton vrai gars sait qui c’est qui arrive comme du ginseng
mystère comment est l’mille quand elle tient l’pieu
j’t’ai inventé un vent et ça avant d’te sortir un skeud
eddie, 3000seudi, 61 pieux
la fin sera belle c’est pour ça qu’j’entretiens l’creux
a gauche parce que j’viens d’l’ouest
depuis l’temps quand j’arrive c’est l’feu
végéta contre cell 2
ils cherchent un moyen d’rapper ces textes
ceux qui préfèrent en perte plutôt qu’dans un benz bleu
ou dans un bentley, j’fais l’vœu
de sortir à la tronche d’un enfoiré, mon négro, j’fais, j’veux
ma tête fuse avec des bottes de sept lieues
j’choppe des techniques mais l’risque est qu’mon petit naisse vieux

[couplet 12 : eazy dew]
en vérité, j’aime avoir l’silence
pour copuler avec une fille ayant des formes et un don pour la bouffe confirmé, de préférence
j’aime le mystère sans pour autant signer
comprends le film sans avoir à le rembobiner
finesse et flow combinés
quand j’rentre en scène on m’observe avant d’laisser la place à celui qui va baragouiner
rap binaire de position comme les playmobil
retourne souvent serrer des ratures, file en lamborghini
parfois j’doute : dois-je bosser ou non ?
mais si on m’priverait d’zique, j’serais comme un tox sous l’pont
les gens t’fient aux philosophies d’mythos
je n’fais qu’apprendre : mieux vaut être fonce-dé à mi-temps qu’enfermé à huit clos

[couplet 13 : josman]
soyez au rendez-vous, soyez à l’heure
bouche bée et yeux écarquillés quand vous m’voyez à l’oeuvre
j’voyais toutes ces chiennes aboyer alors
qu’aujourd’hui ces chiennes m’obéissent au doigt et à l’œil
le mec tape fort, le mec frappe fort
pour les mettre d’accord, les mettre d’accord
le mec tape fort, le mec tape fort
à coups d’rimes, de métaphores, de métaphores
j’donne plus d’informations que tout c’que la télé lance
tout est camouflé, yo, l’éloquence est élégante
“le rap c’était mieux avant” c’est tout c’que ces fêlés pensent
moi, j’ramène du flow et du groove pour que ces pédés dansent
j’ai mes gants, j’suis équipé, pas d’équité
entre eux et moi, tu peux pas m’étiqueter
jos’, tu sais qui c’est
j’dois esquisser un smile, viser l’soleil, avant de m’éclipser
tu m’vois tout déchiqueter, tu peux pas éviter la triste vérité
et j’peux pas hésiter devant l’but
parfois j’rêve de m’exiler dans l’sud
paraît qu’la misère est moins pénible au soleil
donc avant d’devenir obsolète faut qu’j’p-sse pro
pour ça faut qu’on s’batte, bro’

[pont] x4
oh merde, pour tout ça j’étais pas prêt

[couplet 14 : s.pri noir]
tu veux qu’on s’tape, on s’tape, j’te mets dans les cordes
putain ça fait longtemps qu’on stagne, postés devant les blocs
si j’te sens pas poto, j’fais capoter l’affaire
j’ai ni des dents, ni du sang, ni du temps à perdre
hey, ici c’est pas madagascar, c’est glacé comme en alaska
donc te prends pas pour un lascar, nigga
par ici, dans la minute, tu peux t’faire crosser
y’en a qu’on élimine pour un regard, deux-trois mots grossiers
sur le terrain, certains d’mes frères s’comportent en radins
à chacune de mes p-sses, les flics m’observent en haut des gradins
j’suis chaud bouillant, sa mère la pute, appelle les pompiers
c’matin j’ai pas la pêche, j’suis pas levé du bon pied
ramène ta paire de gants si tu veux pas perdre de dent
j’te l’ai déjà dit : ramène mon bif, j’aime pas trop les pertes de temps
le 3.5.7, ça c’est pour les sprinters
les gars balèzes qui veulent un peu trop jouer les maître splinter
est-ce que tu captes ? on est dans les bails de ninjas
amène ta part de pizza

[couplet 15 : 3010]
les mecs vont m’appeler monsieur bachirou
aucune marche à monter : j’ai un tapis rouge
j’suis l’un d’ces départs à même pas 10 sous
qui taffe pour convertir le bail en : “bébé, tu veux partir où ?”
caméléon comme ton idée d’mon rap
non, pas de “hey, trop fort” vu qu’ils ne font qu’comparer
moi et frérot sortent, ces thèmes vont de la sorte
bouteilles, balcon et bords : on fait une putain d’soirée
accorde du crédit à c’sacré numéro
on t’l’avait prédit, frère, on veut plus d’ces go
celles qui font belhani genre “on veut plus d’ces gars”
[j’pensais elles si vivraient …
j’pensais elles si vivraient ?] surtout où est l’flow
elles m’remercient de pas être comme tous les autres
putains d’euros dans la poche de tous mes bro’

[couplet 16 : josman]
kanga munoko, négro, fecha tu boca
shut the fuck up et va m’chercher du coca
jo, s majuscule, minuscule, me transforme au crépuscule
quand j’rappe je fais ma muscul’
ceux qui ont l’veau-cer vide vont s’taire vite
trop d’pigeons ici : c’est skyrock ou la gare d’austerlitz ?
ils cherchent le buzz, moi l’oseille
t’endors pas sur mes dettes ou tu retrouveras pas l’sommeil
moi, j’traîne, j’me tue, j’cherche les thunes jusque tard le soir
j’suis meilleur qu’eux, ça crève les yeux mais ils font semblant d’pas me voir
tu parles de quoi ? t’inquiète même pas, ils finiront par me croire
j’leur ferai tellement du sale, ils m’diront “jos’, calme-toi”
à 13 ans j’étais fou, à présent j’me défoule
pour cultiver mon blé, si j’suis riche, j’suis comblé
nerfs à block, j’suis gonflé
fuck les putes, j’veux ma go, j’vais récup’ mon magot
et m’barrer d’ici

[couplet 17 : s.pri noir]
je viens de là où on a du mal à respirer
le taux de chômage nous coupe le souffle et les yaourts ont expiré
je te parle de tout, des galères et des frigos
du clochard du coin de la rue ou du crochet de luis figo
et j’oublie pas nos mères qui jouent les gladiateurs
qui taffent dur pour ramener de quoi faire chauffer les radiateurs
une pensée pour la mienne, sans elle, mon frère, je tombe
hier, inconscient, j’ai claqué le loyer dans une paire de pompes
je l’ai claqué dans une ‘teille et en enfer je vais peut-être rôtir
comme les poulets qui m’ont dit : “plus facile d’entrer en taule que d’en sortir”
parmi mes shabs combien ont mangé la gamelle ?
elle est loin l’époque des schtroumpfs qui se font courser par gargamel
ça sent la tôle pourtant le plavan vaut de l’or
on a tellement traîné dehors que le froid nous est indolore
je réfléchis trop, c’est pour ça que j’ai tué mes ongles
je fais des c.v. et des cds en attendant de tuer les ondes
mais je veux pas tuer l’avenir, de mon futur fils de 3 ans
alors je taffe pour qu’il ne manque ni de lait ni de croissants
je suis technique sur le terrain, je joue à l’espagnol
à ‘iep ou en grosse bagnole, j’emmerde les willy sagnol
s.pri c’est oim, ouais je suis frais sur la cover
j’ai pas le temps de faire le lover, je veux mes seufs dans la rover
et j’ai appris que parmi mes potes il y avait des mythos
qui peuvent virer ennemis pour du gent-ar ou bien des cl-tos
pour la gloire, la haine ou la jalousie
cond-mnés à survivre, est-ce que c’est ça nos vies ?
la ligne 3, la ligne 4, le rer b
le boulot, la bicrave et la brb
y’a pas photo, ce sont les beaux clichés que mes gars kiffent
on a pas de pellicules mais sous nos crânes c’est négatif
l’amour rend aveugle, c’est pour ça que la france nous voit pas
crois pas que ton fils est un you-voi ‘pa
même si comme toi, il s’est mis dans quelques magouilles
qu’il traîne en bas avec des types qui l’appellent “ma couille”
papa, je me tape pour que tu p-sses la porte du château
en chemise dior, borsalino, la paire de smalto

[couplet 18 : 3010]
j’suis pas ce rappeur paper-sse avec objectif, demande
mais celui touché par la grâce à qui on dit “qu’est-ce qu’il te prend ?”
comme la ff, toute la musique de france
celle qui divise pas mes frères quand toute la ville demande
ah, on pourrait tant les brûler
on est les mêmes mais ils préfèrent s’entre-tuer, bande d’enculés
chacun d’mes ‘blèmes j’vais les descendre, j’ai juré
j’me dis qu’des galères comme moi te donnent pas le temps d’reculer
le temps est pur et
l’ensemble est chez nous impeccable
l’ensemble de ton crew, ces béc-sses
viennent nous voir genre : “vous les trouvez où ces pét-sses ?”
c’est trop simple, parifornie, tout est légal
et j’ai connu ce genre de bourbier
comme pire ennemi mon propre courrier
j’suis grand, même vrai, toujours petit
car ma daronne a l’paradis sous l’pied

[couplet 19 : eazy dew]
j’fais que p-rs-mer, j’fais que parfaire
et par semaine j’fais p-sser une m-sse d’herbe
j’vais les shooter au ralenti comme dans max payne
j’les aurai par l’feeling, par l’flow et par l’fer
même ta fan base bat d’l’aile
on peut saboter l’tarif en cas d’blème
en clair, les deux pieds dans la merde, j’ai la paire
je n’sens plus l’amour, le nez dans mes affaires
j’vous l’dis moi-même, j’suis dans ma scène
enfoiré, t’as le seum, c’est ta sœur qui m’harcèle
et tu sais qu’elle deviendra pas chérie
j’marche seul, me p-ssant des intentions malsaines

[couplet 20 : josman]
c’est d’la remise en forme
le flow est lourd, tu sais qu’ça pèse
j’fous l’bordel sur la scène mais j’garde la tête sur les trapèzes
ouais, j’suis un mec carré
j’veux faire le tour du globe ou d’l’hexagone
mais j’bouffe des ‘dwiches triangles parce que j’ai pas un rond, moi j’aimerais m’barrer
quand j’ken des prod’, t’appelles ça des agressions par contre
quand moi j’disais ça tu trouvais ça invraisemblable, donc
quand j’entre en scène, quand j’enchaîne, redresse-toi, mets-toi en scelle
le rap j’enseigne dès mon blaze annoncé
les rimes s’amoncellent, tout l’monde sait que j’ai la prose qui tu les prostituées
du rap, et j’sais plus trop où m’situer
mais, montre qui tu es
ça c’est c’que j’fais depuis l’lancement
depuis l’commencement, maintenant, j’prends du poids depuis l’grand changement
quand j’bouge les gars s’poussent
j’suis un mec au style aussi et
j’shoote des cartouche une fois celles de mon stylo vidées
tu m’trouves indécent quand j’dis qu’j’palpe des seins
flow incessant, tu vois c’que j’veux dire mais j’te fais pas d’dessin

[couplet 21 : s.pri noir]
ici c’est big city, vie d’cité, mixité
vite si t’es vif, fais tes billes
évite les vils-ci, fuck les flics
si t’es apte à ça, ok on s’engage
rodéo sans casque : pour des ou-s’ en cash, tous ces oufs s’encastrent
on veut des pourcentages
des p’tites parts, une p’tite cab’ sur le king-par
ma claque que les flics palpent
les familles du sept-cinq qui vivent avec sept sœurs et reufs
ou même sept zinc’, qui te-por les mêmes fringues
les sans-fafs, les blédards, les clochards qui dorment dans des draps sales
les gangstas qui meurent dans des drive-by
les sœurs aux culs bombés, cambré
d’origine du maghreb ou de bombay
de saint-blaise à cambrai
qui font des heures sup’ au mcdo
les man et les maquereaux qui manient la maille, kho
les chauffeurs de tacos
comme eux, c’qui nous importe c’est l’bénéfice
c’est pour mes chacals qui s’butent au coca-hennessy

[couplet 22 : 3010]
j’suis parano et au fond je l’sais pas comme un loup qui boufferait trop d’chèvres
j’vois seulement le fait qu’on m’observe
evidemment qu’c’est honnête
j’tourne ma langue et finis par une vie d’amour et d’grosses fesses
je n’suis pas pour les promesses
nique l’amour, c’est trop d’stress
bordel, pour les gens présents lors du cortège
a ceux qu’j’ai raté, je parie qu’ils croyaient qu’je dormais
et j’suis khalé, j’fais qu’me noyer dans des corvées
en même temps coffre pour un corvette
pour ceux qui m’connaissent, j’suis un borné
qui fait que d’la ‘zique car il veut plus entendre leurs sornettes
c’est fort net
un cornet, ensuite une bonne baise et dans l’verre un dernier c-cktail
de trappes à l’avenue voltaire
j’essaye juste le blé, j’ai pas eu l’temps d’apprendre le solfège

[couplet 23 : eazy dew]
j’atterris dans c’merdier en soucoupe
ici j’ai froid, mais qu’est-ce que j’dois faire ?
j’ai vu une paire, j’suis resté j’suis comme vous tous
qu’ça soit le rap ou de meufs, de frappe ou de kush
couche-toi sur le king size, mes potes et moi on fourre tout
fini l’rêve, fini d’jouer, fini d’plaire, fini tous tes frères
j’ai bu la vie au goulot, j’finis c’verre sans t’faire goûter
moi, c’est les yeux plissés qu’j’finis d’faire c’que j’fais
vieux, quand j’ai les idées claires je n’finis pas la nuit entre des tchoutchs
rien qu’j’les blesse comme ça
limite fiers, ils finissent perdants
on est pas d’la même merde mais on s’définit frère
pourtant à la vue d’ses formes, t’as cru t’éloigner d’lucifer
donc pourquoi te croire si fort ? devant, tu t’es senti frêle
t-sse pudique dans l’appart, c’est pas elle qui paye les factures
t’as cru qu’on avait des bords venus du finistère ?
merde, ce biz j’gène
ces fils de n’ont pas l’bruit qu’j’ai
car j’fais l’tour du [?], mes reufs sous mary jane
tu voudrais couper mon filon mais je reste en haut du pilonne et
reste là, gros, t’en verras la vie qu’j’ai
fais ta vie et j’traîne

[couplet 24 : josman]
la tête haute, j’les vois tous baisser les têtes
ils m’doivent le respect, négro, faut payer le dettes
ils apprécient ma cuisine, ils peuvent qu’apprécier le chef
j’ai su encaisser l’échec
donc j’peux encaisser les chèques
j’écris mon histoire, et ce depuis l’sommaire
nique sa mère, moi j’veux voyager tout l’summer
parfois, j’suis pris d’seum parce que le respect se meurt
mais quand on m’dit “cool l’ceau-mor”, moi j’réponds “cool ci-mer”
et j’suis dans cette merde, j’suis en pleine immersion
ils sont dans la trap, pour les piéger, on fait diversion
ils racontent des stories pour être crédibles, c’est débile
des stories pour lesquelles y’a p’t-être dix versions
et j’me pose des questions
sur les questions en question
j’entends les réponses et j’remets les réponses en question
et j’prends d’la marge, j’fais qu’d’y penser à chaque station
j’suis dans l’coin, dans les sièges à 4, dans l’sens d’la marche
avec ma vois intérieure
on établit des stratégies pour descendre tous ceux qui voudraient nous voir inférieurs
car plus personne n’a l’esprit judicieux
plus personne n’est vierge, même pas les casiers judiciaires
et j’souris d’abord, quand l’orgueil n’est plus là
quand ça sent l’traître, j’guette par l’œil de judas
avant d’ouvrir la porte
et rien qu’je soupire à force
les porcs, on s’nourrit avec
on s’tape des fous rires avec mes potes
on s’dit qu’les autres sont pourris à mort

[couplet 25 : s.pri noir]
w-ssup boy ?
c’est pour mes dealers, mes k!llers
qu’écoulent des kil’ depuis la gameboy
font leur trucs boy pour remplir l’bol
errent dans l’coin, herbe dans l’joint
tchin-tchin : on trinque à la tienne
c’est pour mes tas d’p’tites sœurs
qui s’comportent ap’ comme des chiennes
et puis mes gars qui s’tapent, que des braves
pas d’p’tites frappes ne t’inquiète ap’ ils s’cachent
c’est pour aç’ qu’ils cashent sec
money money
c’est pour les encaisseurs d’-ssdec’
les pauvres même les aztèques
les p’tits g-money
ceux qui manient le glock
ceux qui s’font soulever à six ou seven o’clock
parce qu’ils dealent en bas des bâtiments
fournissent les boloss d’la ville en tos-ma de qualité tarifé gentiment
ceux qui trafiquent la dope sans avoir d’agrément
ceux qui ciblent la recette sans parler d’ingrédients

[couplet 26 : 3010]
gravir les échelons, mon négro, j’fais de l’alpinisme
ouais mon négro, nan mon négro, ce n’est pas fini
j’compte plus les années d’nouveaux arrivages
c’bâtard il va juste faire du gaumont à la kamini
activiste, même pas d’ici et rarissime
j’me sacrifie, prépare missiles et eux leurs artifices
et t’inquiète pas qu’on sait qu’ça part en couilles
ouais ça rend fou ces ventouses collées aux gars qui triment
idéalement, j’fais du bénef’ vite
mif’ et allemandes qui m’disent “alors, ben, tu fais bercy ?”
vite les amours, vire ce sélectif
oui mais alors file une capote, mamie, c’est l’équipe
la base du savoir c’est merci
j’en vois aux parkas réversibles
j’suis juste moi, j’ai pas besoin de ces mcs
y’a juste des vrais gars et une énergie

[couplet 27 : josman]
souhaite-moi “bon’ chance”, j’suis bryan mills
ils veulent m’atteindre, j’suis intouchable comme bryan mills, mothefucker
j’suis à tes trousses, je te trouve et je te troue, comme bryan mills
pète ta bouche si tu touches à la mif’
j’ai encore plein d’choses à accomplir
j’veux crever vétéran, j’veux pas canner d’nos vices
j’te l’apprends si t’as pas compris
c’est pas en jouant au loto qu’on va gagner nos vies
j’roule qu’au feu vert, j’franchis pas la ligne blanche
j’garde mes distances, j’me conduis bien car j’suis fliqué si j’flanche
j’rentre dans une p’tite transe quand j’rentre en cabine
tu finis dans les abîmes car quand [?] la b-tch tremble
[?] l’alcool au goulot
mes rimes sont profondes comme le sol sous l’eau
dread lock, destroy, négro j’fais l’job, j’fais le boulot
jusqu’à c’qu’ils coulent, qu’ils s’disent “quel enculé, quel culot”
j’faisais ça bien avant internet
les murs comme public, j’faisais ça en interne, mec
les occasions, c’est pas fini quand t’en rates une
car personne prend la thune sans rature

[couplet 28 : 3010]
j’veux être torse poil, un air valeureux sur un voilier
mon accueil chaleureux, tu vas pas l’nier
habillé d’manière abstraite, y’a tout eu sur mes poignets
on ne voit pas ce jeu mais le panier
ouais, j’dirai toujours que ça ira
c’est ces deux notes qui vont faire que avec moi t’iras
même les menottes m’ont appris qu’on pouvait gagner
allier, rentrer l’oseille et pouvoir puff de la sativa
donc en fait c’est d’la magie noire
loin d’un monde moins fake que paris match
ouais qu’ça colle bien ensemble
faut zizou pour qu’t’oublies d’douter qu’on n’est pas rien ensemble
frelo, qui dou-double la mise ?
là pour combler la mif
jamais été au parc astérix, y’a que paris
j’dis pas qu’on fait la diff’ vu que l’son l’prouve
eddie eddie sur la gueule de l’monde-tout
3000seudi

[couplet 29 : s.pri]
mc t’es chaud ? viens on s’la donne, le temps d’un freestyle
j’te mets à poil, comme si y’avait du ghb dans ton cristal
mon flow attire les p’tites ‘t-sses, efface les p’tites taches
c’est “fougères dope” sur mon étiquetage, toute mon équipe p-sse
de paris à mtp, on finit game en mvp
on shoote à trois points… #switch !
producteur de cd, ayant des potes décédés
j’fréquente rouleurs d’ocb, et arracheurs de cb
sept-cinq, sept-cinq, protège ta mère et ta tête, zinc’
j’suis tout droit sorti d’une arène
y’a personne qui m’arrête, surtout pas toutes tes merdes, zinc’
ancien découpeur de lamelles venu pour te la mettre
on n’est pas de la même trempe
nan, on n’est pas de la même mif’
surtout pas de la même bande
j’suis l’genre de type qui t’met une crampe
ou bien une trempe, en moins d’1:30
sur nos armes, on a plus l’cran
on a plus d’gants, on a plus l’temps
il est minuit, j’sors d’une garde-à-v’, j’fais mes lacets
l’opj m’a menacé, mais au final m’a relaxé, b-tch

[couplet 30 : josman]
ouais mon négro, ouais mon rebeu, ouais mon bab’
j’fais kiffer ta famille et tes amis et ton bord
j’m’habillais en sorte
arrivé sur paris, j’vois qu’ils balisent et qu’ils paniquent
vu mes qualités, ils ont validé mon score
on est fatigués, on dort pas, toujours dans l’c-ckpit
mes gars arrachent les code-barres, les meufs s’arrachent mon code pin
appelle le numéro d’mon code postal quand j’mets l’fire
parfois, j’suis là, j’me poste au calme mais j’rêve d’ailleurs
ouais, j’fais preuve de bon sens et d’constance
paraît qu’j’suis très fort mais depuis l’début j’fais des efforts, nigga

letras aleatórias

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