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letra de freestyle enléger #2 - gradur

[intro]
ouais
d-u-r, g-r-a
sheguey vara

[couplet]
hier t’étais là, on s’marrait beaucoup, on s’lançait que des vannes
aujourd’hui t’es parti sans même dire au revoir ni bonjour, un peu comme vald
j’ai tellement rappé, l’enjaillement, poto, j’ai tellement rappé la tess
que même la langue de molière et celle de zidane en attrape des maux de tête
tous les tous les jours connecté avec le tout-puissant, oui, j’ai le modem
un tapis d’prière, une rage de guerrier, j’peux déplacer des montagnes
on enchaîne les péchés chaque jour : le sexe, l’alcool dans le rre-vé
puis un beau jour on crève en laissant derrière, famille, enfants et trophées
l’enfer, un very bad trip, et le paradis un space mountain
le diable s’habille en string-talons, regarde comment elle est montée
trop d’frères ont perdu la vie à cause du biz, à cause du pèze
trop d’frères ont perdu la vue à cause d’une putain d’paire de fesses
charbonne de janvier à décembre, un 9 milli’ dans la boite à gants pour m’défendre
j’suis tellement monté en haut, ils rêvent de ma chute, ils rêvent de m’descendre
jalousé par mes propres frères, dans mon propre tiekson, putain c’est sale
par derrière, ça frappe, ici la guerre est fratricide un peu comme à kinshasa
lucifer sait faire d’la maille, non, je rêve de faire la malle, le gamos vient d’allemagne
faut que j’aille me laver au bled comme du bif à la banque, un peu comme le linge sale
dans l’haram c’est dur de différencier le bien et le mal
donc j’me suis tué dans la musique, aujourd’hui, grâce à ça j’m’évade
j’te rappe d’la merde et c’est ça qui marche et j’en ai besoin pour rouler sur l’or
bah ouais, poto, dans la vie y’a ceux… qui ragent et ceux qui voyagent
vie d’ma mère, ma vie c’est un naufrage, j’suis dans de beaux draps
mélange citron-vodka, noyé dans le breuvage, descendance bloquée dans une putain d’pote-ca
on n’est pas tout seul mais on s’y sent si seul comme à la naissance ou dans un linceul
le buzz c’est bientôt fini, veni, vidi, vici, j’repars comme kamini
le coeur de pierre recouvert d’une bâche, l’amour, moi, j’y ai pas l’droit
j’suis un peu comme sch, j’te mets pas la bague, non, j’mets que le doigt
on commence dans le h, on finit dans la c, garde-à-vue sans lacets, la vie d’rue m’a l-ssé
dans tes bras m’enlacer, billets mauves ent-ssés, tombé love d’une t-ssepé, on oublie son p-ssé
et j’en veux même pas à ceux qui m’ont refusé des feats car aujourd’hui j’m’en sors
le coeur sur la main, un mec en or et du biff dans les poches et un disque d’or
hier t’étais une reusta, aujourd’hui tu t’vautres, ils t’ont oublié, ils sont p-ssés à un autre
la mixtape arrive et j’ai peur qu’elle floppe, non, j’peux pas perdre, j’suis un peu comme floyd
aujourd’hui on s’aime et demain on s’déteste, hier on s’faisait la guerre et demain on décède
on fume du teush, on s’noie dans les ‘teilles et on claque du biff pour les yeux d’une gonzesse
et quand y’a plus rien on retourne dans la h-ss, bah ouais
le seul amour véritable c’est celui d’la maternelle et celui de l’éternel
et celui de l’éternel

[refrain]
on fait nos affaires pendant qu’les flics enquêtent
ces bâtards rêvent de nous lever comme des compéts
on rêve de quitter le block, de quitter la tèss, de quitter la h-ss
trop d’frères ont perdu la vue à cause d’une putain d’paire de fesses
on fait nos affaires pendant qu’les flics enquêtent
ces bâtards rêvent de nous lever comme des compéts
on rêve de quitter le block, de quitter la tèss, de quitter la h-ss
trop d’frères ont perdu la vue à cause d’une putain d’paire de fesses

- gradur

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