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letra de j'observe le monde - gradubid

[intro – gradubid]
des larmes de haine quand j’écris et quand j’observe le monde

[couplet 1 – gradubid]
j’observe le monde, je n’vois qu’des armes, le sang dégouline des murs
les visages marqués par la peine ont su balafrer mon armure
j’veux qu’on m’abatte sur le champ, si j’renie un seul jour d’où j’viens
j’observe le monde, j’y vois des chiens lécher des chats
sodomiser des blondes
ce monde ici m’a rendu fou, ces traîtres enfilent des gosses
tous font la guerre pour le pognon et ça empile les corps
j’m’en fous du king, du boss, je sais qui est le vrai chef
on fait les malins près des flammes mais on va le ‘yep très cher
j’ai observé le monde j’ai voulu lui donner du temps
j’au couru j’ai perdu mon sang, j’suis seul à m’évader d’mon centre
qu’on m’re-tue si j’dois perdre mon temps, qu’on crie et qu’on arrête mon sample
qu’on m’coupe, qu’on m’attache à des sangles
suffit d’un rien pour qu’l’ange descende
si tu savais comment on vit, on vit chaque jour comme le dernier
laisse le cash derrière où le diable domine
un rose et des écrits, un stick pour que j’observe le monde
que dieu m’préserve de ceux qui pactisent et qui servent le monstre

[refrain – gradubid] (x2)
des larmes de haine quand j’écris et quand j’observe le monde
on a plus d’rêve on voit notre amour plonger dans l’oubli
je garde espoir mais malheureus-m-nt quand j’observe ce monde
on fait les cent pas vers l’enfer et ça beaucoup l’oublient

[couplet 2 – jors]
j’observe le monde, combien s’endorment avec le diable
nos songes abritent le mal, il n’y a pas de vie sans larmes
il serait temps qu’nos plumes s’alarment, combien ont quitté la salât
frangine à chaque coin de rue, y a pas de regard sans drame
combien souffrent d’une maladie, rongé par la douleur infâme
mes frères s’détruisent dans les halls et matent leurs tours de flammes
au fil du temps les tombes se creusent et nos regards se croisent
aucune imp-sse nos âmes s’envolent donc nos chemins se froissent
j’observe le monde, et j’vois qu’des chiennes ensanglantées
des gosses qui sniffent la poudre, des lames, des cadavres éventrés
j’observe le monde, j’vois la drogue détruire les hommes
des mères prier les anges, des prêtres fourrer d’la daube dans l’cul des nonnes
en plein dans la réalité, j’t’avoue frangin c’est hardcore
on a vu l’diable jouer, on l’a pris à bras le corps
j’observe le monde et j’vois la street salie par la pauvreté
du sang dans le quartier et j’démarque des salopes cotées

[refrain] (x4)

paroles rédigées et expliquées par rap g*nius france

- gradubid

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