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letra de poignée de punchlines (r.can) - give me five prod

[couplet 1]
ambition, un nouveau souffle
donnons-leur de la fraîcheur avant qu’plus d’une poignée ne s’étouffe
de la force, une vibration quelconque
positive de préférence, qu’on pourrait offrir à quiconque
pourquoi choisir une couleur, un langage ?
avec les yeux, on se comprend, mets donc tes sacs sur mon porte-bagage
un p’t-t bout d’chemin, une main tendue, franchement, c’est rien
partager son pain, comme par hasard, tu l’sens pas bien
l’humanité droguée pour l’appât du gain
frustrés, de ne pas posséder la convoitise nous rend sanguin
j’fais des rappels, des projets sur la comète
sans être -ssez con pour oublier ce que les hommes commettent
rien n’s’achète, mais je saurai quel taro mettre
pour ne pas voir la pression du peuple péter le baromètre
bah ouais, j’suis conscient, touché, altruiste
j’suis même souvent fâché, artiste
un grand frère pour mes p’t-ts via mes ateliers
quartiers mineurs, foyers, cd, maisons d’arrêt
avec toutes ces fréquences d’intervention, vais-je perdre la raison ?
j’dois être le rappeur qu’a fait le plus d’allers-retours en prison
j’côtoie des gentils, méchants, coupables, innocents
m’-ssois avec des hommes qui n’auraient jamais cru faire couler l’sang
trop d’affaires, ton baveux n’a plus d’salive
pour camoufler tout ce cannabis vendu sous forme d’olive
une bio’ bien remplie, -ssez démonstrative
la france nous fait couler sous ses démarches administratives
on est en colère, c’est mal foutu, mal conçu
c’est sans cesse qu’on ram-sse, qu’on râle, qu’on sue
“positif un jour, positif toujours” : dicton
l’envie ne me manque pas d’aller gifler quelques p’t-ts cons
malhonnête, du sourire à la rest-tution
le peuple est-il d’accord pour multiplier la dest-tution ?
j’pense que oui, et sans parcimonie
ce jour-là, s’il vous plaît, laissez-moi être maître de cérémonie
le mic je lève, je trinque
nous avons largement les arguments nécessaires pour convaincre

[couplet 2]
j’donne des instru’ différentes, ça rentre ?
le rap me fait jouir autant qu’il me fout mal au ventre
j’essaye d’être le lien, la connexion entre les hommes
comme les synapses -ssurent l’échange entre les neurones
persuadé d’être dans l’bon mouvement musical pour l’faire
sinon pourquoi autant d’accolades, d’enlacements en concert ?
appel de phare, j’lâche les mots en les soulignant
j’arrive en solex jusqu’à chez toi, ça vient de perpignan
comment parler d’mon quartier sans parler d’arnaque ?
demi p, j’sais qu’c’est toi qu’as donné l’mot “saint jacques”
tout en vrac, trop d’flow, sans prétention
le public se souvient d’mes shows pour mes improvisations
non, non, ne nous mentons pas, c’est hyper spécial
impartial, j’fais dans l’social
j’donne, j’donne, ceci m’étiole
apparemment, ne fatigue pas la langue de la bestiole
que la paix, dans tout ce que j’écris, en soit l’héroïne
puissent mes phrases apaiser les douleurs, comme la codéine
soyons peace comme nos mamas le voudraient
réclamons justice pour adama traoré
c’est dieu ou la matraque qui fait la météo ?
il pleut tant de colère dans la famille à théo
ici ou là, le jour se lèvera demain matin
j’essaye de m’détacher même si, bien sûr, tout ça m’atteint
c’est la fin, bises, au revoir
n’oublie jamais que le dernier mot est toujours : “espoir”

- give me five prod

letras aleatórias

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