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letra de intemporel - gino (fra)

[intro: gino]
plus j’vieillis, moins j’ai honte d’avoir peur
le temps, c’est le pire ennemi du cœur

[couplet 1: gino]
entre ma mère et ma fille, je n’serai que l’intermédiaire
aujourd’hui ressemble à demain avec un air d’hier
fils, père, grand-père et je boucle la boucle
donner tout c’que j’peux puis je quitte la foule
sourire, pleurer, l’histoire du cadeau et du geste
tout ne s’explique pas et la nature fera le reste
tirer vers l’essentiel, le bonheur c’est le programme
rien à foutre de la compète, j’suis l’meilleur aux yeux de ma femme
personne peut vivre à la place de personne
mais la fin, c’est la même pour tout l’monde
philosophie carpe diem, tout ça me dépasse
j’vous offrirai mon sourire avant d’partir pour l’esp-ce
plus l’temps, et j’ai tout un tas d’raisons
l’histoire se répète sur le chemin des quatre saisons
plus j’vieillis, moins j’ai honte d’avoir peur
le temps, c’est le pire ennemi du cœur

[couplet 2: ladjoint]
intemporel avec les années, personne change, tous cond-mnés
rester l’même n’est pas un choix personnel, nos vécus sont gravés
on va toujours vers là où nos anciens sont allés
reproduit souvent c’qu’ils ont déjà étalés
même si on se taille, intemporels telle une vie
un destin tracé qu’on n’pourrait déplacer
comme un défunt qu’on n’pourrait recroiser
autant d’querelles qu’on n’pourra jamais effacer
quand celles-ci se sont bien tassées, dur d’faire une croix sur son passé
c’est par la transmission des gènes qu’on peut s’comparer
le temps n’y est pour rien, quelqu’un part quand l’autre vient pour le remplacer
c’est par la transmission de haine qu’on peut nous changer
devant l’étranger, qui un jour n’s’est pas senti en danger
universelles sont nos façons de penser
pour ceux et celles qui pensaient qu’on était différents, j’viens dénoncer
intemporelles sont nos vies, vu qu’on laisse nos valeurs à nos fils
ils continueront sur la lancée
[couplet 3: isma]
l’amour est calibré, mon cœur porte un pare-balles
la mémoire dans la peau, les traits d’l’afrique sur mon visage
oublier c’est tuer, tous assassins, un jour tu m’oublieras
intemporel, quand j’partirai, il restera isma
mon histoire dans la peau, c’est pas à l’école que j’l’ai appris à lire
le savoir est une arme, tu veux la paix on m’a dit “tire”
j’perds mon temps à fructifier les sept péchés capitaux
intemporel, compter sur les autres se paye cher
l’homme est roi et c’est le mal qui gouverne
comme denzel j’regarde la vie avec un air de déjà vu
nostalgie d’un alzheimer, rêvant de la suite
dialogue de sourds, les menaces s’envolent, seuls les actes blessent
tenu en joue par ibliss, la vie est belle jusqu’au shoot
t’auras beau te lever tôt, le monde appartient à dieu
un éternel recommencement, demain c’est la veille
les larmes du ciel sur les joues d’une enfant devenue vieille

[pont: fabio g (-2)]
le temps d’apprendre à vivre, il est déjà trop tard
marcher aux confins du réel d’un avenir intemporel
rythmer son cœur sur l’infini des rêves
prendre son envol pour toucher l’éternité

- gino fra

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