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letra de lendemain - giacalone

[intro]
et rien que j’me lève le matin boule au ventre
toujours pareil putain
à chaque fois (han)

[premier couplet]
et rien que j’me lève le matin boule au ventre, j’ai plus un feu, j’aime bien ses yeuz, j’fais pencher la balance
moteur qui ronfle il fait qu’un tour mon sang et j’trouve ça plus trop censé (y’a rien de censé), sla buter pour un smic franchement ça devient lassant
j’suis plus dans l’thème (jamais), jme casse la guеule et jme rеlève très peu
à quoi bon fuir l’enfer (pourquoi), mauvais c-cktail
à force de s’cramer on y craint plus l’feu
chaque jour j’ai plus grandes cernes
j’sens que c’est complexe, beaucoup pillave, un ptit coup d’sang et ça peut causer beaucoup d’pertes
jamais corda avec le système (no), inutile d’insister, poto tu crois que tu tiens les rènes, c’est faux et ça faut l’accepter
jte cala plus j’ai plus l’time, tu connais mes démons dansent autant t'[?]
mais ses putes savent que tu ne sais pas tenir ta langue
comme si j’nage avec les squales mais sans brassards, donc comme d’hab j’remets à demain à force de blinder ma massa
le giac disparu des radars, trop arraché j’sais que j’déçois
quand j’vois mes khos dans l’embarras j’me dis faut que j’ramène une étoile

[pont]
faut que j’ramène une étoile
quand j’vois mes khos dans l’embarras, faut que j’ramène une étoile, merde
faut que j’ramène une étoile

(cava-cavalier shoote la dame)
[second couplet]
j’reviens pour trois minutes sans refrain, c’est l’heure de faire ma pièce, quand des potos m’appelaient à l’aide j’ai jamais retourné ma veste
j’me suis mis dans le bain jusqu’au jour où c’gars nous baisse, jressens comme une envie dle faire, quelle idée de le mettre au sames

y’aura plus de lendemain
j’fais parti d’ceux qui ne craignent pas le tout puissant, jcrois deja en ma ganache protégè les miens pour ça jperds bcp de sang, la plume de l’aigle, la griffe du jaguar l’apparence d’un rapace mais j’attends grand jugement (eagle)

train de vie de lossa, ca sera quoi dans vingt ans ? faut que j’ramène le cash, la vie nous braque, jpeux plus prendre mon temps (jamais)

(dans une demi-heure tout est rec, jveux rien savoir)

tellement de bavures à déballer j’me suis perdu, la pente jl’ai assez dévalée, on est pas fait pour les études
j’dois marquer l’but, longtemps qu’ça dure là, j’ai vu trop de gens voir prendre le large
y’a tellement d’bonté dans les pules-cra, tout s’passe dans la force de l’âme

j’traine à des heures où c’est gotham, rien que j’les croise les agresseurs, un pas d’travers ça sort une lame, j’vous en prie prenez soin de vos coeurs
rien qu’ça m’approche pas sinon cane t’as pas une clope il est quelle heure ? poto tu crois que j’la connais pas j’peux vite te faire fermer ta gueule

fais un drame pour un dix grammes, j’vais faire chanter le desert eagle, c’que tu m’racontes j’lai capté quand j’avais douze ans
là jfume la douce tu connais celle qui tfais tousser, j’bois ma potion entouré de tout mes houss

[pont]
j’peux être fly et jp’eux aussi te faire glousser, c’que tu m’racontes j’lai capté quand j’avais douze ans
la jfume la douce tu connais celle qui tfais tousser, j’bois ma potion entouré de tout mes houss

air force 1 ou ptite tn, tout le monde est sappé pareil et c’est la même chose dans la tête, askip il a dit ça sur oit
mais qu’est-ce que j’men pète un rein
t’aimerais que jménerve et que je le démarre hein
les mêmes connards et ça jusqu’à la fin (ferme ta gueule), c’est même plus des moutons c’est des lapins qui croient qu’ils font ça bien
café tôt le matin pour un salaire pas dingue (showtime)
c’est la classique, 4h du matin et j’m’allume un boz, ouais j’croise des schlags mais jvois mes shrabs, 6h du mat j’m’allume à l’aube
[outro]
le giacalone n’est jamais seul (jamais)
le giacalone n’est jamais seul (jamais)

([?]2 heures du mat[?])

- giacalone

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