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letra de face à moi même - geule blansh

[couplet i]

pas trop l’moral, ce soir j’sens qu’ça va s’mettre minable
autant d’avenir qu’un cancéreux dans sa phase terminale
j’ai rien fait pour que ma vie soit telle quelle
j’reste loin d’la drogue pendant qu’beaucoup d’mes potes s’agrippent à cette merde (putain !)
sers un verre, ce soir ça tise à l’extrême seulement
envie d’rien faire donc j’m’active pas, j’laisse faire le temps
les apparences nous mentent (ouais) ton pote rigole
avec tu parles d’avenir sans savoir que c’t’ami-là rêverait d’se pendre
et j’t’en prie aide moi, donne-moi la main
fais-moi un sourire, merde, ça fait longtemps qu’j’ai pas ressenti d’espoir
moi sans l’ivresse j’crois que je serais pas l’même homme
donc laisse-moi ivrer, si ma conscience part en vrille, laisse-la
sers du buzz, t’es fou toi, t’es plus que pété !
trop sombre pour qu’tu dises qu’ton son défouraille, qu’c’est l’tube de l’été
plus fort que toi, j’ai jamais cru que j’l’étais
point commun avec mon ennemi c’est qu’j’n’ai jamais pu me blairer

[refrain]

mainte et mainte fois j’ai côtoyé l’ivresse, ma teille et moi inséparables comme quand l’un des miens s’bat
j’fais pitié les soirs où j’parle à ma teille. j’pars en vrille, j’me giflerais si j’étais face à moi-même (putain)
mainte et mainte fois j’ai vu des potes sombrer, la drogue et eux inséparables, comme quand l’un des miens s’bat
et comme eux, j’ai une armada d’rêves, mais j’gache tout j’me giflerais si j’étais face à moi même

[couplet ii]

le frigo vide, j’ai envie d’évasion
si j’souris pas, c’est pas à cause d’mes chicots niqués
j’me mange des gifles au p’tit déj, obligés de s’arroser la gueule
pour pas laisser pourrir le fruit d’nos idées
à deux doigts d’faire une dinguerie, c’est pas mon talent musical
qui fera qu’ma mère risque d’voir son fils au jt
entouré de quelques potes, moi j’préfère les petits comités
ambiance glaciale scp mate l’équipe trop givrée
je fous la merde, je songe à m’barrer loin
le genre d’endroit où seul un parasol pourra m’faire de l’ombre
fais le tozz (?), à deux doigts de la réussite
non, non, non, mais à un doigt d’vous la mettre profonde
entouré d’chiens, dur de s’conduire en tant qu’homme
on voudrait prendre l’envol avant qu’on mange champ-dol’
dur de s’conduire en tant qu’homme
on voudrait prendre l’envol avant qu’on mange champ-dol’

[refrain]

[outro]

c’est la mélodie des balafrés, des cas sociaux
la piste de danse de ceux qui cachent leur beau sourire, habitués à vivre sans
c’est la mélodie des cr-pules de mon 1200
d’une jeunesse qu’a perdu autant d’espoir que de litres de sang
le moral aussi gris que le temps, mais j’connais la chanson
ma vie tourne en boucle, un cri d’douleur en guise de sample
j’ai demandé de l’aide à mon prochain
malheureusement, c’est pas sa main, non, mais un flingue chargé qu’il me tend

geule blansh, 2015
scp, yo !
mainte et mainte fois j’ai côtoyé l’ivresse, ma teille et moi inséparables comme quand l’un des miens s’bat
j’fais pitié les soirs où j’parle à ma teille. j’pars en vrille, j’me giflerais si j’étais face à moi-même (putain)
mainte et mainte fois j’ai vu des potes sombrer, la drogue et eux inséparables, comme quand l’un des miens s’bat
et comme eux, j’ai une armada d’rêves, mais j’gache tout j’me giflerais si j’étais face à moi même

- geule blansh

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