a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de amour et encre - gérard baste

[intro]
-scratchs- (dans les tunnels)
-scratchs- (on f’ra brûler, brûler la ville)

yeah ! 2,3 souvenirs
c’est pour les copains qui ont fait l’mur et qui ont tapé l’train
(dans les tunnels) qui ont au fond d’la poche un ze-quin
l.a.s 01 (glisse mieux qu’la surface blanche d’une camionnette)

[couplet 1]
dehors pour bomber comme au vietnam sous l’même nom: baste one
le sale type au flow-master, salaud, bidons d’1 litre
j’les embarque vite et puis je fonce vers la sortie
j’ai pas appris sur le net mais dans les ronces et les orties
à fumer dans les p’t-tes rues qu’les tags recouvrent
élevé par les louves aux palissades du louvre
quand j’crache pas mes phases malhonnêtes, j’lâche un blaze trop net
mec, y’a rien qui glisse mieux qu’la surface blanche d’une camionnette
chacun son ch’min et quand t’es lancé sur l’mauvais rail
demande à earl ça peut t’miner l’moral
on part en balade, joujou soulève la trappe à ???
v’là les barbares foncedés à l’odeur de la sparvar
aller jusqu’au bout d’la ligne et puis sauter
j’écris mon futur comme mon p-ssé, à la pointe biseautée
et si tu t’demandes pourquoi et qui j’suis pour t’parler d’tag
t’inquiètes les anciens et les vrais savent
baste

[refrain]
on en a p-ssé des nuits sur les avenues dans les ruelles
le bruit des cailloux, des ventilos dans les tunnels
c’est pour les gars qui correspondent jamais au panel
pour ceux qui squattent toujours en d’ssous des fenêtres comme un ???
on crache nos peurs et nos haines dans le chrome et le noir mat
me parle pas de stand-up quand j’te parle de one man
on peut tout donner et on viendra pour tout prendre
et on f’ra brûler la ville noyée sous l’amour et l’encre

[interlude]
-scratchs- (dans les tunnels)
-scratchs- (dans les tunnels)
-scratchs- (dans les tunnels)
-scratchs- (et on f’ra brûler la ville, brûler la ville)

[couplet 2]
descente interdite, f-ck ratp
pardon à la comathèque, ils vont auront fait frotter
et les condés au p’t-t matin, marchaient au bluff
postés sur les quais pendant qu’les train partaient au ???
chacun son histoire, chacun ses héros d’guerre
défoncer les devantures, des flops sur les rideaux d’fer
taguer bourré, persuadés d’être invisibles
on peut grimper, on peut tomber, on s’ra toujours invincibles
si on a voulu t’faire parler et qu’t’as pas fait sur toi
si t’as été chercher des bombes dans l’pavillon à aulnay-sous-bois
si t’as connu les galères, les coulures, les couleurs qui r’p-ssent pas
si t’as pris des poses devant ta brûlure du genre “il s’p-sse quoi?”
et toujours fier quand les potos canardent
toutes ces heures à mater chaque photo dans ???
j’en place une pour les peigne-cul d’austerlitz et d’gare du nord
ils vont ont menottés, vous repartirez plus forts

- gerard baste

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