letra de les anges déchus, les gens déçus - georgio
[produit par diabi]
[couplet 1]
chaque coin d’rue, ça pue l’amertume, ça vend la verdure
crois pas qu’l’amour a perduré, on pense qu’à faire du blé, avec la tête dure
on a tous fait nos preuves dans des quartiers sombres
on y p-sse les quatre saisons, ils ont fait des conneries, on a goumé nos reufs, faut pas que p’tit frère fume et boive, rêve de salopes, insulte les femmes
en deux-trois fréquentations devienne le pire ennemi d’l’état
combien ont géré des fours ? la juge, tu la vois
quand tes bâtiments t’ont joué des tours
j’sais qu’la galère, ça pousse au vice, qu’on s’croit plus intelligent
entre les cours et la rue, on est d’vrais couteaux suisses
j’ai trop entendu ces paroles dans des halls avec les vitres pétées
d’mande à c.sen, j’craque et j’me répète comme un disque rayé
traîner avec les même gars, parler de tout, de rien, r’porter
les objectifs de la veille et dire qu’on gérera tout demain
serrer les mêmes mains, croiser les même regards des reufrés qui descendent
avec une barrette de dix ou une canette de tise
des packs de bière après la salle de sport, des grecs à emporter, putain d’quartier à tête de mort
y’a l’poto qu’on voit plus trop, sur son dos y’a des rumeurs, des clans qui s’forment, ça pue la pisse
sur l’banc : des gens qui dorment, tu vois ton ex du collège, elle pense que t’as pas changé
que t’es encore la proie d’la bac et tu la vois monter dans un bm d’un mec costard-cravatte
ça vanne dans tous les sens, dire qu’elle t’avait fait cocu
que t’avais pété les plombs, qu’t’avais traité sa mère d’grosse pute
tu sors d’quarante-huit heures de garde-a’v’, c’est pas grave, hein
t’as jamais eu peur du placard, ni des bagarres, c’est ta life hein
ça r’ssort tête haute, sans donner d’nom, au tieks, on a tous des blazes
sauf toi, pareil, y’a rien qui t’correspond
ça rentre dormir quand nos mères se lèvent, faut cacher les yeux rouges
complètement bourré, t’as réveillé ta sœur qui t’as dit : “mais t’es chelou”
aucun frérot sur facebook, aucune photo à voir
hier, t’as mis celle de ton père mais tu veux juste entendre sa voix
tu connaissais tous les papas qui partent et les baratineurs
mais pas la souffrance d’un fils quand c’est l’papa qui meurt
le frigo vide, les lettres de pôle emploi, les demandes d’apl
aucun moyen d’trouver le sommeil, tu veux juste être bourré d’oseille
malheureusement, c’est pas l’cas, ça pense aux flingues, aux braquages
à venger cette putain d’enfance dont tu parles pas
y’a du shit, plus d’cigarettes, l’épicier a fermé, c’est die
t’es en galère, pourtant dans des biz de cartouches d’espagne
[pont]
et impossible de trouver le sommeil
alors tu fais des pompes, des tractions, des abdos
impossible de trouver le sommeil
alors tu zones sur facebook, twitter, instagram
impossible de trouver le sommeil
tu r’gardes un film, t’arrives au générique
impossible de trouver le sommeil
et au moment où tu t’y attends le moins, il t’tombe dessus
et l’lendemain mon frère, t’es r’parti, ouais l’lendemain
[couplet 2]
ça dépose des cvs mais t’espères même plus qu’on t’rappelle
tu l’fais pour ta conscience et puis éviter des galères
avoir un peu d’biff, bouger dans des rées-soi qui vendent du rêve
pas l’choix, eh, se détruire, se consumer
ne plus apercevoir le temps qui p-sse, étouffer dans la routine des week-ends
ouais, rien qu’ça pense à baiser des fliquettes
le vendredi, tu vois des soss’ partir à la mosquée
toi, t’es d’famille athée, comment y croire ? on est si peu gâtés
on a grandi sans rien, on a perdu nos valeurs
putain d’vie d’chien, mentir sur twitter, dormir jusqu’à seize heures
fini l’époque de la haine, vendre des barrettes, c’est d’la merde
d’ailleurs, on les a vu vendre la poisse mais pas les r’grets qui s’amènent
des coups d’schl-ss, histoires de terrain, de meufs, de p’tits frères
le quartier nous a soudés, on s’le dira une fois au cimetière
bouffés par les doutes, les problèmes d’apparence, les coups au cœur
les mecs qui transpirent la jalousie pour des pompes à foot locker
croiser les anciens chez l’coiffeur, le fils des voisins à la poste
puis apprendre par son meilleur pote qu’aujourd’hui il est comme moi, ouais, il est dev’nu rappeur
[refrain]
c’est pour les anges déchus, c’est pour les gens déçus
ouais, ouais, chaque coin d’rue ça pue l’amertume
ça vend la verdure, crois pas qu’l’amour a perduré
on pense qu’à faire du blé avec le tête dure
[outro]
demain c’est loin, demain c’est mort, demain c’est affreux
parce que j’ai des potes sur l’terrain que la juge met hors-jeu
demain c’est loin, demain c’est mort, demain c’est affreux
parce que j’ai des potes sur l’terrain que la juge met hors-jeu
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