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letra de anonymous - georgio

[intro : 2-zer]
georgio, abou, 2-zer
c’est l’entourage, s-crew, boy (tu connais t’façon)
75ème session, girl

[refrain : georgio & 2-zer] x2
dans l’rap, j’suis anonymous pas un virus informatique (jyeah !)
tous mes textes se ressemblent, ma vie d’rue, ma force, ma tise (jyeah !)
alors on s’active dans les apparts de paris nord
milieu du rap ça parait grand, mais ici c’est pas énorme

[couplet 1 : 2-zer]
toutes les pét-sses opèrent avec la même technique d’approche
ok, j’suis le roi des cons mais t’es la reine des p’t-tes salopes
ici, c’est paris, la ville des soi-disant gangsters
qui manigancent pour te voir moisir en enfer
c’est 2-zer washington et georgio armani
y’a d’la be-her, d’la picole et puis des morceaux d’cannabis
nos propos paralysent et font l’effet du tabagisme
on t’attire comme une actrice p-rno amatrice
dans l’excellence, j’suis une référence textuelle
tes déchainements gestuels prouvent tes préférences s-xuelles
errer dans des ruelles, nan, c’est pas l’paradis
on fait qu’se plaindre car la vie est méchante et cruelle
on fait pas d’rap mais de la littérature moderne
c’est ça l’dicton, pas d’addiction mais la rime et la rue m’obsèdent
c’est pour paris nord mais c’couplet j’l’ai gratté dans l’15
big up à mon s-crew et ceux qui vont graffer dans l’train

[couplet 2 : georgio]
-ssis dans l’métro, j’remercie rosa parks mais je serais heureux
quand on n’osera pas me dire non aux soirées hypes et grands apparts
j’entends tellement de merdes, de faux nekfeu
j’ai peur qu’les gens vomissent, pas d’feat
je mélange pas mon champagne avec du champomy
très loin des cours de catéchisme mes amis sombres, entre sh-t et garette-ci
j’ai quitté la maison, c’est la merde à vrai dire
quelques métaph0r-s dans mes textes, on m’a dit: ” mets en d’autres ”
en attendant on s’baise la tête, une chambre de bonne devenue maison close
l’impression qu’tout le wagon m’fixe d’être à part
malgré qu’j’sois dans les normes avec mon pantalon-baskets-sweat bien sympa
j’pense aux embrouilles d’hier, j’avais la tête vide à la base
et ma mère, j’comprends plus rien à c’qu’elle m’dit, v’la l’blabla
le monde s’achète, mets ton nom sous packaging, c’est tout pour la monnaie
alors qu’y’a qu’dans ces yeux qu’j’trouve un coin de paradis
l’été, paris sous les toits a des airs de jamaïque
j’ai fini d’rêver, j’aurais plus d’espoir si j’étais pas naïf

[outro]
oh qu’est-ce que tu fous, là !? ça va pas ou quoi !?
quoi, j’fais rien d’mal ? j’veux juste réveiller le quartier !
regarde, ouvre tes yeux, il est mort c’putain d’quartier !

- georgio

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