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letra de insomnie - gbg

[couplet 1]
les nuits sont difficiles, comme les premières d’un nouveau né
du coup j’écris lucide, qu’à mon réveil ce sera mauvais
l’insomnie me guette et me ravage, pourquoi je me pose autant de questions ?
après tout, tout va bien, même si je perds la raison
jamais vraiment malheureux, mais c’est pas le bonheur non plus
ça pourrait aller mieux, si la routine était rompue
j’fais preuve de maladresse, que des erreurs té-ma la fresque
je code mes problèmes par les mots pour que personne n’en voit la tête
obstiné par ce jeu, bloqué dedans, hum, c’est pas la fête
et convaincu, preuve à l’appui, que c’est pas la fin, j’vais pas l’admettre
je me dégrade de l’intérieur même si ça va bien en façade
j’ai pas peur de faire des erreurs face à mes potes, c’est le bazar
peur de la réaction de mes sentiments, les réciproques se font attendre
au bout d’un temps on oublie comment faire et comment apprendre
je suis le plus sain des enculé, la pire espèce des connards
parce qu’en surface j’ai l’air d’être bien mais dans le fond qu’est ce que c’est noir
c’est pas de ma faute, je l’ai pas voulu, maintenant j’apprends à vivre avec
puis au final c’est pas si grave puisqu’il y a que moi que ça affecte
mais comment dire à ces gens qu’ils ne savent pas vraiment qui je suis
si on se dévoile pas c’est qu’on a peur du jour d’après ces nuits
d’après ces nuits
han. (d’après ces nuits.)
si on se dévoile pas c’est qu’on a peur du jour d’après ces nuits

[couplet 2]
je ne montre pas mes sentiments, moyennant la peur d’échouer
alors normal qu’avec le temps on ait finit par me les amputer
la société m’a façonné mais ne veut pas de moi, quel mépris
soyons productifs je peux pas changer mes déboires donc je les écrits
papa, maman, n’écoutez pas dans le fond c’est que ma vérité
le masque est lourd mais n’tombe pas, tout ce que l’on a est mérité
tout ce que l’on a est mérité
j’aimerai tellement penser qu’on me connaît pas mais est-ce vérifié ?
car dans le fond je ne sais pas ce qui est vrai dans mes replays
la face cachée s’effondre quand la surface se dessine
mes “déjà-vu” deviennent très long, je deviens fou. (hein c’est un signe ?)
mais putain j’étais pas prêt, j’ai été faible face à la vie
alors que je suis resté lucide face à des #prayforparis
je tourne en rond, je me répète, un autre signe de ma démence. (un autre signe de ma démence)
on s’ampute par le don si je recevais la moitié de ce que je dépense
c’est très complexe ça n’a pas de sens, c’est comme ma vie au final
ces nuits auront eu raison de moi j’y croyais pas c’est grave minable
car demain est un autre jour qui a déjà commencé
comment y renoncer ? comment recommencer ?
c’est raté dès le départ, les autres diront de quoi je me plains
on sait d’avance que l’homme est mal, mais qu’en est-il de son déclin ?
est-on proche de la troisième guerre ? comme si j’en avais quelque chose à faire
c’est égoïste et je le suis à quoi bon, faire le fier
où je me place ? sûrement nulle part donc au milieu de tous ces gens
mais pourquoi suis je si différent ? j’le suis pas évidemment
tous ces scénarios sont dans ma tête, l’apocalypse ça se finit bien
de toute façon je finis rien, à quoi bon s’inventer tout ça même si j’y tiens
on refait le monde grâce à ses bases et ça m’atteint
mais de quoi je parle, faut que je me rendorme ça ira mieux demain, ça ira mieux demain. (ça ira mieux demain, ça ira mieux demain)

- gbg

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