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letra de mon école - gaïden

[refrain]
j’viens d’une école où tu rappes pas si tu sais pas l’faire
j’ai croisé des tueurs qu’en avaient même pas l’air
t’es en galère, tu rêves que le grand public adhère
t’as plus qu’une chose à faire : poser ton mic par terre
ne rappe pas si tu sais pas l’faire
j’ai croisé des tueurs qu’en avaient même pas l’air
savoir affronter la vie quand il est temps d’le faire
puis accepter la mort quand c’est nécessaire

[couplet 1]
ne cherche pas l’duel, le rap est un art martial cruel
en un kata ma plume applique la sélection naturelle
dans un monde où la violence est habituelle
pratique la mise à mort sans rituel
mes samouraïs face a tes groupies oublie
faudrait que j’lache des shurikn face a tes toupies yugiyo
ta bande de guignols mérite des coups d’dicos
mais t’as d’la veine mon école applique l’esprit bushido
à l’époque pour prendre le mic fallait s’tape comme un charognard
fallait pas avoir le trac au batofar
soirées clashs et impros d’salopards
et à 2h du mat´ tous les samouraïs freestylent devant la salle dans l’noir
je m’y suis aventuré un soir
j’avais 18 piges au max, un peu là par hasard
inscrit sans l’vouloir on m’appelle à la barre
sans l’savoir j’écrivais les premières pages d’une longue histoire
ying-yang y’a une part de paix dans la tyrannie
prends ma proposition d’harakiri comme un prix d’ami
chercher un combat relève de la psychiatrie
avant d’avoir ton katana maitrise ton wakizashi
fabrique ton armure avant d’vouloir croiser l’fer
commence par avoir du respect pour l’adversaire
le courage consiste à vivre quand il est temps d’le faire
et d’accepter la mort quand c’est nécessaire

[couplet 2]
c’est bien joli d’avoir un kimono brodé à ton nom
mais peu importe le motif l’acier traverse le coton
j’fais dans la découpe de la bouche au colon
petit le puit dans lequel tu vas finir sera profond
j’admets que t’as d’belles armes
mais ta tête va rouler sur la terre face a gaïden san
j’m’arrête pas, j’vais m’emparer d’l’âme
de l’armée d’lâches qui rêve de s’accaparer la nète-pla
le bien le mal dans ma tête sont deux troubadours
inséparables comme les deux bouts d’un nunchaku
va t’falloir de l’ignorance ou beaucoup d’bravoure
on peut faire tomber ton roi d’son trône roi devant toute sa cour
du sang sur sur ma lame, de l’encre sur ma peau
du vent sur les flammes où j’ai mis leurs drapeaux
code de l’honneur j’respecte mes piliers dans l’son
qui s’en vont , ou finissent dans l’ombre à trouver l’temps long
je suis un samouraï au cro-mi
collectionne les têtes de shoguns et les têtes d’og
j’utilise un poison qui plonge dans la folie
ma cible s’étouffe en riant comme une hyène dans son vomi
fabrique ton armure avant d’vouloir croiser l’fer
essaye de savoir à quoi pense ton adversaire
la force n’est pas de battre plus fort que soit
mais de devenir chaque jour soi-même plus fort que soi

- gaiden

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