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letra de j'sais qui sont mes frères - furax

[couplet 1 : furax]
j’sais qui sont mes frères, mon frère de sang
marco mes frères de son, mes frères de xxx à 100%
tu sais qui es ton frère quand tu t’frottes à des oursins
j’place ça pour ckeu-fran car j’ai vu ses manches se retrousser
j’ai vu qui était mon frère quand j’étais parterre à m’faire rosser
une quinzaine de bras c-ssés sur le torse
d’autres disparaissent, lui debout le poil hérissé
un frère c’est ça hein, ceux qui s’épaulent dans la matrice
je sais qui sont mes frères et triste
de les savoir derrière du fer j’en viendrais presque à prier l’christ
pour eux sans drapeau, j’entame un tour de piste
finis les bracos, les risques et mon nom sur leur liste
ecoute, je sais qui sont mes frères, pas de doute
la langue au coupe-coupe lors d’une garde-à-v’ chez les boy scouts
un frère sait s’taire quand ces tocards lui arrachent les croûtes
n’aies crainte, un frère ne te lâche pas telle une banqueroute
frère, frère ouai ouai j’sais qui sont mes frères
frère, celui qui m’dit “ça steph, tu devrais pas l’faire”
fais gaffe tu commences à jouer faux dans cette fanfare
tu sais qu’ici les fous pour une fausse note finissent en enfer
j’sais qui sont mes frères, tu sais qui sont les tiens
j’espère, compte autour de toi combien de compères ?
autour de toi combien d’hommes forts comme face au [casper ?]
expert, juste dans l’art de compter les poings qui s’perdent

[refrain]
je sais qui sont mes frères quand la vie s’perfore
je sais qui sont mes frères sur l’hémisphère, [moral hyper fort ?]
je sais qui sont mes frères et rien n’est à refaire
j’repense au temps xxx à cette pute de justice qui défère
je sais qui sont mes frères quand la vie s’perfore
je sais qui sont mes frères sur l’hémisphère, [moral hyper fort ?]
je sais qui sont mes frères et rien n’est à refaire
et rien n’est à refaire, rien n’est à refaire, rien n’est à refaire

[couplet 2 : reda]
qui sont mes frères ? ceux qui ont marché à ma droite
qui squattaient l’banc les nuits d’hiver à s’fight, s’fight, bouffer l’asphalte
mes frères fournissent l’effort d’être là
sont restés les mêmes mes frères ont du sang chaud dans les veines
quiconque touche à l’un deux finit entre quatre planches
mental de viet, haine à volonté, honnête moi j’manque de
voix pour mes frères de sang, mes frères de peau
devenir un danger dans l’état actuel des choses j’crois
dur comme fer que mes frères c’est “valeur sûre”
depuis que mon père m’a balancé, j’regarde cette pute de vie différemment
sinon à part ça doucement, les rancunes s’am-ssent
les soucis aussi et les vrais disparaissent c’est effarant ça
j’tiens un discours sobre, des phases simples
ça caractérise ma façon d’être
respect aux frères d’art, aux frères d’armes, à mes frères du sud, à mes frères en dèche
aux frères dedans qui gardent espoir

[couplet 3 : furax]
ouais je sais qui ils sont, xxx qui l’savent
ceux qui t’niqueront jusqu’au caleçon devenu dique-sa
un brin d’vice là j’te dig ça à la jack nicholson
faut que la gentillesse de charles ingalls cesse, faut que le code sonne
j’sais qui sont mes frères comme personne
car la vie ne pardonne pas, à l’inverse elle te cartonne
demande à arnaud ce que ça fait de se faire donner
un type : 10 ans qu’il le connait l’envoie dans l’enfer des d-mnés
j’sais qui sont mes frères et rien ne peut pardonner
xxx les poucaves man il y est abonné
a gommer, à bannir un frère vient d’être abandonné
prête ta gauche, xxx coule, l’amitié bidonnée
si un jour j’touche l’sommet j’sais pas moi on sait jamais non
j’oublierai pas mes frères premiers pas au studio jolimont
au premier freestyle, première radio, premier ralliement
j’oublierai pas ces mots, j’vous jure j’les imprègne dans l’ciment
f.u.r.a.x pour la section et que j’canne si j’mens
vivement que ça paie et que j’renvoie l’ascenseur sagement
j’pige man, mon entourage : j’ai fais du rangement
crois-moi pas si tu veux j’me sens moins seul étrangement
je sais qui sont mes reu-fré
les 400 coups d’béquilles, j’les faisais avec qui ? des reu-fré
[y’avait pas que la rafle ?] les gars, ce soir-là j’ai vu l’reflet
de moments indélébiles à l’heure où la trahison ronflait

[couplet 4 : reda]
je sais qui sont mes frères, ceux qui ont marché à ma gauche
qui connaissent chaque recoin de c’te ville marécageuse où l’on patauge
partage les fruits du crime, entre amis se doublent
moi j’ai l’esprit d’équipe et qui me trahit me trouve
j’connais mes frères depuis les fausses embrouilles dans l’autocar
et l’soir à rien faire où j’tombe quand la bouteille est au quart
tête ouverte c’est pour xxx ceux qui cartonnent, ceux qui survivent
les morts et leurs proches qui pardonnent à c’te vie stupide
mes frères, mes frères, c’est ce qu’ils me disent y’a l’monde à refaire
frêle sur un lit d’hôpital avec un mental de fer
c’est pas la maffre, juste un d’ces débuts ratés
mais si aujourd’hui j’lâche des phases c’est grâce au barbu, la rue du muratet
les dîners avec johnnie walker, les cocas sans les bulles
parce que nos frères sont pas sérieux et qu’il y a plus que morad dans les études
enlève les guillemets, c’est pour mes frères de guigne, mes frères de gagne
mes frères de bling-bling, mes frères victimes de vivre le bagne

- furax

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