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letra de freestyle de la goutte d'eau - furax

[azzili kakma]

yo ! fin 2012 j’écris ce texte avant qu’il soit trop tard

avec les potes c’est beaucoup trop tendu on s’comprend plus, je crois

qu’on avait tous pris l’même départ y’a quelques années

aujourd’hui l’écart s’est creusé, j’pouvais pas pas en parler

chanter le temps d’une prod’ à quoi bon si y’a plus d’raison

faudrait changer du buis’ d’amnés’ à l’abus d’bonne boisson

j’dois étouffer la voix malsaine qui m’dit “il est trop tard”

j’peux pas rester calme, non j’dois porter l’estocade

et j’sais plus si j’rappe ma haine ou si la haine me nargue

j’trouve pas les clefs d’la réussite mais elles sont quelque part

j’tire quelques taffes sur le calumet d’la guerre

si j’tire une sale tête c’est qu’j’suis encore allumé d’la veille

j’crois qu’j’ai plus d’amour pour ce rap de merde

c’est soit j’continue en solo soit je p-sse le petch’

ca xxx frère, c’était un gros défi

j’me dis qu’toutes ces années à y croire c’était un beau délire

[tonino]

le beat j’le plie en 4, taff de mc sur une prod’ grave

j’écris des rimes sans taches que j’crie au mic’ avec la rage de dire comme fab

j’me suis mis au pas, le rythme en bave, j’vais si vite

ca finit par une crise d’angoisse ça vire au drame j’élimine

l’artillerie j’t’-ssure j’brille dans l’noir, j’manie l’orage

t’hallucines quand j’rappe la machine haut d’gamme récidive

l’équipe affiche ses lignes mises en page, ce freestyle

on calibre nos phases mais y’a qu’en ciblant les images qu’on active nos armes

ca sent l’humiliation, un son d’puriste s’annonce

une tuerie pardon, c’est pas moi c’est mon fusil à pompe

mon écurie t’affronte, fond, forme, on concorde ces bons stocks qu’on concocte

dans des usines à bombes

personne ne distribue les rôles, on s’les approprie

mais si tu joues dans une parodie n’imite plus l’héros

si tu ponds des textes ridicules et pauvres, le ton s’élève

ici personne ne trompe les vrais, j’finis sur ces mots

[a suivre]

[ furax ]

la france je l’aime comme je la vomis

deux doigts dans la gorge pour me soulager

car de droite à gauche tout me fout la gerbe parole d’homme c’est promis

noir est le tableau que je griffonne en soirée

ce que tu penses tout bas je le crie fort enfoiré!

ils compteront leur biff désolés croisent les doigts ?

puis promèneront leur bite entre 2 hôtels trois étoiles

l’état protège l’agent

l’argent la fortune de nos élus

sans cet argent il se serait pendu au fond d’une de nos cellules

dehors le môme prend des centimètres sans mendier et la

journée fait la sentinelle le soir le bandit hélas

il voue sa vie au trafic et à la cec balaise

il veut sa biographie à a peine 16 balais

ça tire au pompe et dans la cave

ça fait les comptes à l’avance apprendre la vente sans tomber dans la came

d’vant la caf ,la daronne fait la queue un enfant dans la poussette

elle fait la gueule repense à l’homme fort qui dans l’temps la poussait

dieu veut ses paroissiens debout

sauf ce type devant l’église qui boit plus que ses 3 braves chiens ne bouffent

à la dure la rue compte les morts de l’hécatombe

il fréquentait le carlton

il s’endort sous les cartons

tu visites gros ? j’sais pas c’qui t’amène

ni les drogues, ni les filles, ni les robes, ni les grosses, ni les fines, ni les roses des pakistanais

mais qui t’a dit qu’les gars ne savaient pas rire?

dire que tu résumais la france qu’au fameux pavés d’paris

bande d’enfoiré

{second couplet}

la france je l’aime comme je la hais, c’est chaque année la même
une bière un jour de l’an, fané deux satanée lamelles
les poubelles brûlent ils était cent selon la six
les sirènes hurlent ce soir 2 pompiers innocent seront la cible
affolant la police, des têtes cramées dans les parages
au volant d’un bolide ça pétera mais dans les barrages
tu voulais un publique chaste, un rosé d’la musique jazz
ce sera sortie de club arrosée au fusil de ch-sse
on s’enfonces tu restes, il y a un tas d’humain qui se baladent
11 enfants , un curée qui n’a pas que les mains qui se baladent
la bouteille vide son verre est seule
apparemment ça tise (boit) dans cette famille papa maman sont frère et sœur
la droite ne sait s’attaquer qu’au vaux rien en merde
te reprochant pas d’être toi mais tes putains de papiers d’comorien l’emmerde
et si l’état s’apprête a voir de l’ordre tu saigne
ici les droits de l’hommes s’arrêtent aux droit de l’autre tu sais
raciste, l’idée de la patrie naît dans vos rêves
mais 20% de la m-sse , çà fait un paquet a traîner en forêt
un mur des affiches, sup…. son plus gros défaut
c’est sa fille qui bosse pourtant borgne est le plus gros des porc
sachez que l’ennuie crève alors merde, nos hommes se détendent avec des filles acheté en ukraine a leurs mères
l’hexagone pour enfer, tour affecté palace
dire que tu résumait la france, a tour eiffel et paname

laissés c’est comme j’aime la coulisse les cordes les portes cochères vétustes
les carte postales j’connais, pressé sous la gorge
l’aimer juste qu’aux chairs car le cauchemar est dorée

lacet sous la gorge elle, pour lui c’est des cordes
l’aimer juste qu’aux chairs car le cauchemar est dorée
c’est sur la pochettes le diable sourit sur les corps
vas y sourit sur la prochaine carte postale de co….

- furax

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