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letra de des durs, des boss, des zombies - fresh briscards

j’en place une pour ma famille, j’en place une pour mes copains
deux pour ma fille et aucune pour mon voisin
sur mon palier, j’te jure que ça sent la mort

d’ailleurs peut-être qu’il est mort, j’le vois plus jamais dehors!
j’devrais sonner à sa porte mais je ne suis pas très sociable
je n’souris pas très souvent, j’suis pas toujours fréquentable
je t’avoue que dans ma sphère y a peu de personnes qui comptent
moi j’ai un tout pet-t cœur, il n’y a pas la place pour tout le monde
on m’définit comme aigri, je me considère sincère
j’n’ai pas quatre cent mille potes, franchement à quoi ça sert?
autour d’un verre de sancerre, j’refais le monde à ma manière
avec mes livres pour repère bien terré dans ma tanière
y a bien le sport qui me sort et le son qui va fort
dubstep dans les clubs, le corps à moitié mort…
je redouble d’efforts, compense à coups de vodka taurine
à 5h du mat, rue des pitas comme au catering
le soleil se lève, j’roule dans ma ville à tombeaux ouverts
je n’dors pas deux heures, p-sse ma journée en zombie tout vert
le soleil se lève, j’roule dans ma ville à tombeaux ouverts
je n’dors pas deux heures

y a des durs, des boss, et enfin y a les zombies
j’suis sur le playground, et j’viens de me faire contrer par un p’t-t
faut que j’aille dormir, mais mon corps est pris de soubresauts
hier j’étais en boîte et je suis p-ssé de sobre à saoul
y a des durs, des boss, et enfin y a les zombies
j’suis sur le playground, et j’viens de me faire contrer par un p’t-t
faut que j’aille dormir, mais mon corps est pris de soubresauts
hier j’étais en boîte et je suis p-ssé de sobre à saoul

j’en place une pour ma famille, et une pour mes basketteurs
deux pour ma fille et aucune pour mon facteur
le gars démarre toujours sa tournée chez moi aux aurores
sonne comme un acharné, mais on n’a pas les mêmes horaires
la soirée d’hier fût une fois d’plus des plus arrosées…
sortie entre padre’s à base de havana trop dosé
me reposer…une option que ma p’t-te ne voit pas d’un bon œil…
et ma femme fait la gueule, retranchée dans son fauteuil…
la journée s’annonce longue, “my man you know the song”
j’veux juste comater en pyjama et en tongues
mais y a les obligations, et l’frigo à remplir
la situation s’empire, je sors mon corps qui tremble, pire
une envie de dormir, j’envisage une sieste dans mon caddie
couché aux fruits et légumes sur un tapis de radis
le vrai paradis, j’en oublie presque que j’suis au aldi
mais la réalité me rattrape par un relent de bacardi

j’avais rien damé avant, l’alcool m’a mis direct une branlée
j’ai filé aux toilettes encore plus vite que les frères borlée…
donc j’me suis calmé, et j’ai décuvé dans un sofa
putain de soirée, d.j. mortel… ambiance de soiffards!
la descente est rude, pour m’ressaisir il me faut un en-cas
mes dafalgans et moi n’veulent voir personne, faut que j’me planque…
j’m’échappe quelques heures pour aller gamer au terrain
mais ma tête est ailleurs, j’suis def’ et résonne ce refrain…

y’a des durs, y’a des boss, des zombies
y’a des durs, y’a des boss, des zombies
y’a des durs, y’a des boss, des zombies
y’a des durs, y’a des boss, des zombies

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