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letra de rien à battre - fixpen sill

[intro]
alors franchement… franchement…
on en a rien à foutre…
lomepal, doum’s, vidji, james legaleg…

[couplet 1 : keroué]
on rentre en force, mes potes en vogue s’envolent
t’es pas prêt, t’as capté, mamen
qu’on s’en tamponne et ce quoiqu’il advienne après
penche l’amph0r- qu’je boive de son contenu
on attend qu’tu t’endormes, pas de tir en cloche, on t’fonce dessus
pas une once de regret, compte tenu d’tes sornettes, je plonge
formel, j’dors mal après quelques verres de punch
on allège, balaie le panel de c’monde qui
a l’air charnel mais conspire
allez, je t’arrête 2 secondes
j’avoue, tout ce dont j’ai connaissance, c’est qu’je m’en tape royal
de ta prose naissante incohérente
a côté, j’flambe, entaille la b-sse
j’ai donné sens et trop d’envergure
a trop d’exemples depuis l’adolescence
admet qu’c’est incroyable
cesse tes quolibets, j’pète un cohiba, l’odyssée commence
j’monte au filet pour ruiner ta bonne image, au fil des moments
tes bribes de mots sont au final mis en cause
ma prose brise ta tentative d’acoquinage

[couplet 2 : lomepal]
je m’en tire la moustache de tes problèmes personnels
j’impose mes règles et pour être honnête, frérot, j’plaide
mieux la nonchalance, remballe ta vie, t’es insistant
c’est maladif, parlons argent, j’m’en tape l’ami d’être un type franc
devant ce bordel t’as pris le mort
tu crois vraiment qu’les gens t’écoutent ?
c’est qu’des sornettes, my lil’ boy
ici ça marche pas en s’serrant les coudes
ta sale face embêtante… moi, j’m’en cogne sec à 1000 bornes
me raconte pas tes soucis pétés, franchement
c’est pour t’dire, si tu m’vois pas étourdi c’est que j’fais semblant
pourtant j’suis pas méchant mais tu m’as pas l’air spécial
mêle-toi d’tes affaires, ta tête m’agresse, arrête d’être àl
ça m’suffit ma vie à gérer, j’me fous d’tes caprices
j’ai déjà l’t-tre et toutes tes amies à mes pieds
t’es près d’la catastrophe
file à roissy, t’as p’têt beaucoup d’thunes
mais bon quitte à choisir, j’préfère la castafiore

[couplet 3 : doum’s]
posé sur l’divan avec un 2 feuilles bien gé-char
si j’te réponds pas c’est que j’suis fonce-dé, faux, écoute, pédale
en fait, je m’en fous d’ta face
mon seul souhait c’est que tu dégages
ou qu’tu f-sses moins d’bruit comme la uic’, vu, pédale ?
ça fait déjà 4 barres que j’suis blasé d’parler d’cette pute vénale
laisse bèt’, la pure frappe sur l’mic ou sous mes nike
lesbiennes… quoi donc ? j’ai pas l’temps pour vos simagrées
ou vos camionneuses en marcel, à ce qu’il parait…
yo, doum’s ! wesh, frère, y’a quoi ?
qu’est-ce tu fais, là ? qu’est-ce tu racontes ?
bah… j’fais un 16
j’sais pas, tes bails de lesbienne et tout…
rien à foutre, mon frère, diguilitcheck
j’hais les dé-kis depuis tout pet-t, mamen, c’est viscéral
mais j’ai plus de respect pour eux qu’ces gougous
qui s’disent normal, j’te l’ai déjà dit t’à l’heure
tout doux, ça reste du rap, je m’en bats la bite d’ta sœur
et pour doum’s, elle fait l’plumard

[couplet 4 : james legalize]
t’as une vie palpitante frangin
mais je m’en tape les couilles par terre
tu vas prendre des coups d’balais par tous mes fous d’partenaires
quand tu t’asticotes l’engin, les gens partent et m’foutent la paix
mais tu parles de doutes balaises
que ta femme écoute ma merde
pourquoi tu n’vas pas pomper l’air de quelqu’un d’autre loin d’ici ?
là où on t’aimera enfin dans d’obscures zones linguistiques
du haut d’ton escabeau à dire les même phases escamotables
j’me tire de la pièce pour rider une punto décapotable
si tu m’laisses pas savourer mon sorbet citron
j’te promets, fiston, d’anéantir tes projets bidons
j’me fous d’savoir que tu bédaves trop
que tu t’tapes des tas d’hoes dans un peignoir mauve
cesse de m’expliquer tes théories avec ta grande gestuelle
laisse-moi plutôt remuer l’couteau dans la plaie qu’tu es
si tu pleures dans ton coin en pensant que j’suis un mec funèbre
c’est qu’j’suis à même le sol à faire le mort
pour qu’tu restes muet

[couplet 5 : vidji]
j’pète l’ambiance comme un coming-out
dans une famille modèle, abominable
quand tu m’b-ssines, gros, j’espère que t’entends
j’me détends, l’herbe m’entrave
mais c’faux type saoulé gaspille trop d’air, gars, tes problèmes
si j’ai l’air d’m’en faire, en fait, j’m’en branle
rodant sous l’emprise de mes songes
tu m’tapes la ‘scute mais ça m’gave
zbar allumé, j’crache la fumée
hochement souple en guise de réponse, comment vous mentir ?
je sais ce qu’on peut ressentir, ces moments d’flottement
comment il suffit d’un mot franc pour sortir de ses gonds
j’suis pas comparable avec les s-x symbols de starlette
mais j’ai la paix, la tête dans l’cul
de personne d’autre que moi-même
arrête la thérapie, ça t’aide pas, freestyles et pet-tes mixtapes
t’es die et fini, mec, si après 10 années d’pratique ça reste plat
tu sembles vouloir ces choses, quand on s’comprend l’un l’autre
t’aimes la vérité, j’préfère tenter
l’grand plongeon dans un seau d’merde
tous m’entourent, jactent
arrête tes grandes visions, tu m’embrouilles
j’m’en fous car plus l’temps court
plus j’ai l’ambition d’une pantoufle, n’en doute pas…

[outro]

- fixpen sill

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