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letra de freestyle " on verra plus tard " - fixpen sill

[couplet 1 : vidji]
regarder l’miroir en face sans qu’ça te glace l’épiderme
c’est pas une victoire en soi mais le gage de rester fidèle
c’en est trop, je sors à pleine bourre
j’sens qu’ma tête tourne quand les choses se corsent à peine
écoute, frangin, y’a pas de respect qui tienne
tous dans l’colimateur, on est jugés sur le produit
pas le taff de l’esthéticienne
y’a aucune sorte de ficelle qui contrôle mes l-b–les
switch mon côté maniaque, touche de l’or
c’est fixpen sill, como te llamas ?
suffit d’plagier les textes xxx
ça parle de sortir braquer des caisses entre autre, c’est joli mais
je t’ai vu, tu jouais seul aux bonhommes playmobil
comme un môme démotivé par les moqueries d’cl-sse et l’échec
j’envoie voltiger ces soi-disant guerriers haut dans l’ciel
dans c’game, j’suis l’ailier gauche
et je n’ai pas dit mon dernier mot, jean-pierre
si trop d’potentiel fait défaut, j’pars désavantagé
mais j’doute que ceux qui s’posent dans l’siège
des autres savent décemment rapper
donc j’mets la chance à mes côtés, ça m’aide
pour bien restaurer la fresque avant d’déplorer sa perte
irréversible, j’donne des cours de grammaire, vous disez merci
au final, j’sais que rien n’est gratuit
bien mal acquis n’profite jamais

[pont]
fixpen sill, t’inquiète, on l’sent bien
on verra plus tard, ça s’p-sse le 30 juin
fixpen sill, t’inquiète, on l’sent bien
le maxi on verra plus tard, ça s’p-sse le 30 juin

[couplet 2 : keroué]
on sort de l’ombre avec mes généraux
j’ai arrêté d’compter les faux
jeu infernal, le flingue verbal est près d’mes côtes
je t’ai surpris en train d’tester mes flows, vade retro satanas
la patate c’est que t’es juste capable de backer tes potes
sans savoir préparer les choses
d’après mes sources, c’est tout c’que tu peux faire
donc tu écoutes et tu te tais, gros gland
inutile de rappeler les autres, nique ta soupe édulcorée
c’est juste fou que tout à coup les thunes te plaisent autant
j’pense pas vendre mon âme avant ma musique
ni devenir comptable, le front bat devant ma planche à l’usine
pour ça que j’tranche comme les dents du tigre
m’en bats d’la sentence publique, j’rêve de contraste
qui p-sse d’un noir foncé à du blanc translucide
en gros, des cases vers les hauts des gratte-ciels
pas d’faux départs ni d’farniente alors cesse tes commérages
d’abord j’baisse mes volets car j’veux qu’aucun mec ne parvienne
a m’transmettre le choléra, qui protégera mes arrières ?

[outro]
fixpen sill, on l’sent bien
on verra plus tard, ça sort le 30 juin
fixpen sill, t’inquiète, on l’sent bien
le maxi on verra plus tard, ça s’p-sse le 30 juin

- fixpen sill

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