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letra de bouquet de cicatrices - fhat.r

[couplet 1]
a tous les gens déçus, les relations instables
dont l’histoire se résume à une rupture tout en versant des larmes
l’estomac noué, les yeux noyés par le chagrin
on s’aime puis on se quitte au bon vouloir de chacun
la suite finit en pleurs vu l’ampleur des dégâts
après le premier rencard s’en suit la rancœur sous ricard
recrache la tristesse, les mots doux sont maudits
restes que l’émotion vive, dans l’ivresse on perd la motiv’
a quoi se raccrocher, le cœur amoché
l’amour un fléau qui un jour nous fera morflé
d’ores et déjà l’affection qu’on porte au gens
s’efface étrangement dans le désastre quand s’dégrade leur comportement
j’ai senti le vice dans un compliment
pris des risque quand même ma peine fut bien trop immense
le cœur sur la paluche dans l’attente du déluge
on donneras car la rue nous a déjà pris tout ce qu’on a pas eu

[couplet 2]
et ouais je te tend la main si t’as besoin d’un coup de pouce
on m’a dit méfie toi des pièges et des vrais amis au compte-goutte
ceux avec qui j’batissais des cabanes dans les bois
nos rêves ont rapetissées la rapta sévit plus vite qu’on le croit
j’ai tant d’espoir dans tout ce chachut
mais la magie n’agit plus
le temps d’un soir ou j’croise mon regard
j’suis barré sous un abris bus
si proche d’un corps triste que du cortège des trucs encore pire
endoctrinant ton vortex
les aléas remplacerait les alléluia
le matin un satané brouillard le soir envie d’aller bouillave
pourquoi attendre, j’ai l’ossature la carrure d’une jambe de pirate
au coin de la rue les gars carburent transforment leurs tournis en spirale
avec des doses irrespirables ils montent plus vite à l’éch-lle
pensant se jeter du haut d’un toit sans être pris à la légère un soir ou tout ira de travers
vraiment rien d’adorable, il est tombé de la dernière pluie mais est venu tout droit d’l’orage

[couplet 3]
j’entend des cris
les anges hurlent, les gens se comptent sur les doigts d’une main ou y’a déjà des engelures
les blessures nous figent forment nos personnalités
des proches déçoivent des fois nourrissant leur vanité
la normalité je ne sais plus comment l’apercevoir
on vient a peine se voir, prendre des nouvelles est devenu futilité
le palpitant ralenti et puis tant pis si tout empire
les sentiments partent en vrille dans un éclat de rire
prendre un nouveau départ les chemins nous séparent
l’amour qu’on donne un jour se perdra
le poids d’une rupture fait mal au cœur
s’émane des odeurs de malte afin noyer sa douleur
restes debout quand les jambes fléchissent, dur
de de réfléchir sur comment réparer cette fissure
une vie saine est fortement souhaitable à tous
facile de regarder les autres jouer le match le baba sur le banc de touche

[couplet 4]
le tout c’est d’agir
remonter la pente à contresens pas évident tant qu’on est tenté par le vice
pas de quiproquo quand tes potes te proposent
le rêve c’est tellement rare à tes yeux c’est quelque chose d’inédit
avec des si on mettrait paname en teille-bou
l’affection si rarissime ne fait qu’alimenter tes doutes
pousse la porte et voit se que l’inconnu t’offres
t’as l’étoffe et les outils pour avoir le code du coffre
sinon tu t’abstiens, pleure, sourie jaune, meurt
de chagrin l’heure h vient, le jour j sonne

- fhat r

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