letra de juste comme ça (censored version) - fezus

[paroles de juste comme ça]

[intro]
yay !
james kirsch, fezus
keisho itomi
ouais !
wouh !
juste comme ça
on a gratté un p’tit texte
c’est parti ? ok !

[couplet 1]
je pèse, il paraît que j’suis devenu un mec important
mais pourtant j’pourrais briser ma carrière sur un hors-temps
mais tout c’temps qu’j’ai passé à travailler pour la cause dans
mon labo j’ai rien gagné, mais j’vais pas lâcher ma prose, nan !
c’est peut-être pas fair, mais j’ai juré d’dire la vérité
y en a qui font des diamants je sais, mais qui l’a mérité ?
paraît qu’certains créent des styles et s’en vantent, mais j’ai vérifié
ces menteurs au devant d’la scène font rien, mais sont déifiés
chaque année les rappeurs viennent raconter que cette année est la leur
la décennie est la notre, se on part, ma audemar est à l’heure
ils parlent, mais pour rien, leur carrière est déjà morte
c’est pas les muscles de leur corps, mais leur cerveau qui est amorphe
appelle-moi comte ou tardigrade, ouais j’suis métamorphe
j’suis pas des vôtre, j’suis alucard, eux en manquent de méthadonne
ils savent plus rien faire sans, facile de les parodier
j’écris ce texte dans mon coin, pendant qu’eux cherchent des paroliers
[pont 1]
-pensées incompréhensibles-

[couplet 2]
on fait des marches funèbres pour une flic assassinnée
des manifestations pour adama traoré (justice pour adama !)
j’ai la haine sans cesse, la peine s’empare de moi
mais laquelle dois-je épargner et laquelle dois-je dégager ?
j’dois m’débarrasser de toutes mes pensées noires
mais pas simple de l’faire dans ces temps, impossible de danser l’soir
pensée à mes gens des musées et des cinémas
pensée à mes noirs et beurres, on arrête toutes nos idées sales
j’écris juste comme ça, pas de lope-sa
dans mes pe-clis, mais j’dis pas que je suis le seul dans c’cas
les français écoutent musiques et paroles, mais ne pensent pas
ils crient “bravo” face aux injustices, bienvenue en france, gars !
j’ai beaucoup de choses à faire et encore beaucoup plus à dire
le temps passe et j’pense à fuir, mais bon, les grands esprits s’attirent
j’vis dans une banlieue depuis vingt-deux piges, d’où ils ont vu que ça tire
j’vais pas raffaler en vain, mais j’en ai marre de leurs satyres
qu’ils s’activent, ça me ferait rigoler, rien à bouger depuis mec rien arrive
on est parqué comme des animaux, normal que ça m’attriste
j’me sens comme eren, mais je donnerai tout pour finir comme armin
j’veux voir la mer un jour, pour l’instant j’me contente de la rive
de ma rime, de mon vécu, j’aimerais que vous m’pardonniez
j’aurais aimé que ce texte soit faux ou arrangé
j’aurais préféré vivre la vie d’un marronnier
que ce texte soit pas vécu par moi, mais bien un parolier
[pont 2]
-pensées incompréhensibles-

[outro]
-instrumentale-

- fezus

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