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letra de paria - fengbabyy

pré-refrain :
de nombreuses choses me rongeaient
je n’pouvais pas faire face
si demain ma santé m’quitte
je chanterai ma maladie
rien n’allait car j’étais là
j’étais un peu ce paria
j’serai ce vieillard dégarni
marmonnant sa monodie

refrain :
moi je n’étais rien
et voilà qu’aujourd’hui
ce qui me retient
est aussi ce qui me nuis
me laisse pas souffrir
on s’verra une nuit
verser ensemble nos larmes
on a tant à s’dire
on laisse parler nos regards
nous laisse pas souffrir, on s’verra mourir

couplet 1 :
j’suis devenu fen au yeux du monde
mais qu’est-ce qui reste de fernando ?
j’étais pas initié à faire d’grandes choses
j’essaye avant que j’me casse en haut
un autre proche à l’agonie
a préféré rejoindre les cieux
quitter la scène, d’façon grandiose
triste mais sage, de grands yeux et un triste visage
morose, il m’a laissé un triste message
ma rancoeur, j’tire une taff’
sonne mon heure
l’poids d’mes péchés, écrase ma tête
j’laissais parler ma colère
à vivre, je devais être amère
baby n’me voit pas comme un dog
j’l’ai gardée loin de la drogue
c’est la même histoire que nos ancêtres
le bonheur c’est pas simple à avoir
j’dis au revoir à ses belles années qui m’obsèdent
j’me mettais en danger sans l’savoir
je sais ce qu’aucun ange ne sait
le mien me guidait par sa voix
j’suis l’paria, le bug dans l’système
je serai jamais un modèle
j’essaye encore d’être moi-même
merde, j’vivais dans l’paraître
je m’attirais que des emmerdes
pré-refrain :
de nombreuses choses me rongeaient
je n’pouvais pas faire face
si demain ma santé m’quitte
je chanterai ma maladie
rien n’allait car j’étais là
j’étais un peu ce paria
j’serai ce vieillard dégarni
marmonnant sa monodie

couplet 2 :
j’ai pris des distances, c’était pour mon bien
j’avais pas d’grand reuf moi, j’en ai jamais eu besoin
avec le temps, est-ce qu’il s’en va ce blues ?
est-ce qu’elles se payent seules ces dettes ?
un p’tit portant une trop grande blouse
quelques emmerdes sur sa tête
acouphènes, bientôt sourd
j’fume un pet’ qu’est pas assez chère
d’un coup faible, sans les sous
et même une chienne ne va plus m’cher-cher
j’suis le batard, qu’ces lopes-sa ce-su
un jour, ils s’en vont, nos héros
déchu, déçu ou tirer dessus
et les anciens tombent dans l’héro’
bizarrement seul
la tête sur le sol
attendant que vienne l’aube
finir comme eux, j’aurais bé-ger
mes choix ne font que m’affaiblir
je n’vois plus mes êtres chers
et même parmi eux, je dois faire un tri
je fais de mon mieux
c’est loin d’être facile
j’voulais être heureux
que la joie me fasse signe
elle qui m’fascine, me voit comme un chien
derrière son ul-c ou un hassa
puis vu les cartes, j’aurai pas d’as
j’ai les balafres d’un jeune paria

- fengbabyy

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