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letra de any mercy forbidden - femtogo

[paroles de “any mercy forbidden”]

[intro]
-bruit de briquet-

[couplet 1]
on va pas s’mentir, c’est toujours sur les pianos, les violons, j’les tords
f.e.m, toujours nasty comme la cl!ck à tu sais qui
un projet c’est six-cents prod, neo, j’le rends squelettique
au moins y’a nos cœurs dedans, ça r’ssemble pas que à du bruit
j’ai grandi, j’suis moins aigri, j’ai viré des noms d’la blacklist
huit pattes sur le médaillon, mauvais comme un draculiste
bonnet sur le crâne, tah le blanc des caravanes
mélo duffle dans la cabane, j’deviens chelou à la [?]
j’veux les cailloux d’toutes les couleurs, c’est pas une run mais un p’tit peu
j’avais des rêves étant tit-peu, j’tais pas en quête d’identité
fallait voir ces salopes, faire les crevures puis les sangsues
pas un mot, j’guettais mes chaussures en sachant qu’un jour j’allais rire
que des sous-merdes à la vision étriquée
prends ces pièces de vingt centimes pour gratter tous ces tickets
j’te jure, ils m’font trop tilter
l’autre, il a 23 ans, il vend du sh-t encore chez sa mère
ça t’rend pas cool, boy
comme les aw qu’arrêtent pas d’bouffer mes couilles
écoute mon son avec tes oreilles, fais le pas avec ta bouche
il est déçu j’ai pas répondu donc il chouine un peu partout
c’pas grave, il en retrouvera un autre
[pont]
“ouais, moi le f j’l’écoutais quand il avait 200 auditeurs”
oh mon dieu, zzz
“mais il s’rend pas compte, c’est grâce à nous qu’il fait des sous”

[couplet 2]
j’vais clarifier ça maintenant
j’en ai rien à foutre, si ça marche pas, j’retourne à la mine
jamais j’fini esclave, dépendant d’un auditoire
j’ai commencé à rapper bâtard pas pour un audi noir
bande de caves
certains me prenne pour un robot
leurs daronnes les pouilleuses qu’ont pas éduqué leurs mômes
elles en ont fait des trous du cul, à la matthieu delormeau
tu grattes un peu, y a plus grand chose, c’est un peu comme des ormeaux
des p’tites salopes sous hormones avec des comportements d’ados’
nembutal pour ces grands dadais et j’te parle pas d’l’industrie
parce que, eux, faut quatre couplets, des bolosses dans des bureaux
bon qu’à me faire les pipelettes pour m’la mettre dans l’cul dans deux ans
que des joueurs de flûte et des éleveurs de serpents
c’est rien, siegfried il a une lame, il sait c’est quoi le prix d’une âme
transpire pas mon vieux, t’inquiète, t’auras ton label new wave
avec tes artistes poubelles, tu pourras remplir la cigale, continue, t’es génial
les néons rouges, idée de génie
oh, ça rend trop bien à l’image, on va prendre fifou pour la cover
bien sûr, je suis aigri, ça va pas changer d’un pouce
ça va pas changer d’un iota, jusqu’à ces connards m’oublient tous
ad mortem inimicus
toujours loyal pour la cause, eh
fallait m’voir souffrir de mes 11 à mes 20 ans
j’me réfugiais dans l’tah, dans l’flaki à toutes les vacances
bah ouais bâtard, nous on partait pas à djibouti
alors tu saignes les rues d’ta ville, tu fais comme si c’tait l’paradis
et ça l’a fait
on vie dans un monde où les plus méchants c’est même plus les salaf—-
on vie dans un monde où l’gentil s’fait terminer par l’antagoniste
faut les voir ces n-z-s, cocaïne dans les naseaux
faut qu’j’finisse loin d’ces merdes, dans un jardin sur l’champs des oiseaux
[outro]
le 27, j’vous donne un peu de moi, j’en attends rien si j’suis sincère, il m’parlait en m’pointant du doigt même le château f’ra pas l’affaire
le 27, j’vous donne un peu d’moi

- femtogo

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