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letra de le ruisseau - fbc crew / frppgng

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[intro : carlos murrieta et sergent garcia]
“carlos, c’est votre nom de famille señor ? -non sergent, carlos c’est le nom de mon cheval. -votre cheval ? -un cheval qui n’a aucune instruction, il ne sait ni lire ni écrire, ça ne fait rien je puis signer le registre pour l’animal dans les auberges où il descend. -haha vous voulez plaisantez señor ? murrieta carlos murrieta, soyez le bienvenu à los angeles señor et d’où venez-vous ?

-la ville d’où je viens a pour nom “nulle part” et le pays a pour nom “n’importe où”.”

[couplet 1 : karlx]
hola amigo, ma plume perd ses mots
des maux d’tête des yeux rouges, pas par la lacrymo
j’ai souvent des idées sombres qui me suivront jusqu’à ma tombe
j’suis qu’un hombre mais j’explose ta tête comme une bombe
des années qu’j’cours vers un mur stopper ma course me semble si dur
j’suis déjà à vive allure les genoux saignés d’éraflures
aveuglés par l’obscurité j’me suis épris à méditer
la rap music m’a tant aimé, m’inculque mes vérités
j’écris ma peine sur l’papier, à l’encre rouge et noire
mon navire perd son encre, j’navigue dans l’désespoir
soudain j’coule, tout comme cette société
j’perds la boule, j’ai b’soin de m’évader
la démocratie est morte le pouvoir riposte par la force
malgré tout faut qu’on s’en sorte l’arbre de la vie perd son écorce
j’écris pour délivrer ma rage, trop longtemps resté sage
finis les enfantillages les fous sont sortis de leur cage
j’n’ai pas peur de ma mort, j’lui ouvre les bras
mon âme frappe aux portes d’or du vallhalla
mais avant cela j’kick le mic’ et lève mon doigt
a ces connards qui nous trahissent tels des judas
enfermé dans mon monde, viens m’y rejoindre
loin d’la misère qui gronde, j’suis pas à plaindre
alors gobe ton shot, les yeux ensanglantés
et réalise qu’on est nés pour mourrir !

[couplet 2 : itopak]
révolu est le p-ssé, on nous cache la vérité
on fait des erreurs faut s’racheter, pardonnez mes péchés
qui s’empilent dans l’âme, rangez tous vos lames
séchez les larmes qui coulent des yeux d’vos femmes
on essuie les échecs, rien ne sert de sangloter
pas besoin de gros chèques il en faut peu pour s’éclater
le veau-cer, j’laisse pas mourir mon cancer
fbc en concert, t’auras jamais vu un tel bordel
besoin d’air, ici t’as du mal à respirer
par les lois, étouffés on a du mal à s’exprimer
rien à foutre j’me barre, sur la lune ou sur mars
tel un ranger spatial, la tête dans les étoiles
sans m’laisser écraser par mes rêves faut-il vraiment qu’on se crève
sans une trêve ou une grève, pour remporter une misère
tout ça est vide de sens quand t’y penses
viendra bientôt le jour où je vivrai ma dernière danse
en attendant sky et foncedé, bah ouais faut profiter
ça pourra p’têt m’aider à me guérir d’la société
ou retrouver l’enfance presque totalement noyée
dans un monde où l’argent , nous fait tous aboyer
c’est dur de m’dire, que certains revendiquent le racisme
qu’on soit tous d’accord avec ces connards de capitalistes
ame dévastée, plus rien ne peut m’choquer
un rap venu sécher tous les mc bien trop côtés
une page se tourne, l’histoire continue
j’laisserai pas ceux que j’aime, sombrer dans l’inconnu (x2)

[couplet 3 : voly]
une page se tourne, l’histoire continue
toute mon enfance p-ssée dans ces rues
2016 y a plus d’amour que des films de cul
tu m’as retourné le veau-cer, je suis perdu
mon équipe éclaire mon p-ssage, ma team n’est pas de p-ssage
askip on est pas sage, on a p-ssé l’âge
de foutre la merde partout, d’fumer du h
et d’en être fier zin-cou, on est pas si barge
j’voulais garder mon âme d’enfant, apprécier la vie en chantant
merde j’n’ai pas trouvé l’temps, parce que le temps c’est d’l’argent
et l’argent coule, eh, uniquement chez ces crevards
des politiciens des pdg, ces démons en costard
depuis mon canapé, j’les vois tous vantards
que d’la thune pour parler mais ils ont encore peur du noir
encore un verre à boire ce soir j’me coucherai tard
la fin d’mon joint à bédave j’me réveillerai p’têt pas

[couplet 4 : el nagiore]
sur mon écran la guerre la crise la mort de muhammed ali
impuissant d’vant ma télé je regarde couler le navire
j’veux pas mourir jeune même si j’suis déjà saoulé de la vie
impossible d’se rebeller j’veux pas voir couler mon avenir
pas de maille dans les poches même pas b’soin d’ça pour être heureux
suffit qu’j’aille auprès d’mes proches là-bas l’accueil est chaleureux
quand j’repense qu’ici c’est moche toujours envie d’me c-sser loin d’ce monde
avec mes frères mêmes fauchés les faux ne seront plus de ce monde
inspi toujours absente sauf quand je suis seul dans mon lit
l’impression d’être un oisillon qui vient de tomber de son nid
inspirant une bouffée d’air avec les pattes endolories
laissez-moi tranquille j’m’en tape d’être cl-ssé dans vos catégories
j’veux être maître de moi-même pour pouvoir prendre mon avenir en main
quitter l’troupeau loin d’ces cons qui suivent le même chemin
profiter des détours sans jamais jamais penser au lendemain
c-sser les murs qui nous entourent l’espoir de redevenir humain

letras aleatórias

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