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letra de an quarantaine - fayçal

[couplet unique]
quelques fleurs au bout du flingue et ça repart en 40
un peu fou comme ces valeurs qui nous distinguent
ou le coeur s’est grisé puis a des remparts apparentes
la gloire ou la risée des parts de bien de mal pour rente
monnaie courante loin de ceux qui la coursent
silencieux dans la brousse sous les yeux de la grande ourse
marche des cailloux dans lеs pompes droit dans les bottes
à l’arrachе en bas de la cote où seul les cieux jamais ne trompent
et l’enfer se pointe voit des lumières éteintes
des gueules trop fières en fer couleur vitre qui se teinte
instinct de k!ller old school … toujours àl
au final mes douleurs seront de …
original comme … comme oim
surfe sur des vagues à l’âme dans un grand brouillard marginal
quelques roses quelques parts quelques proses
et je me barre ou l’inverse sous l’averse tout s’arrose tout se prépare
ouais se préparer tout repart az comme la boule
sans aide sans fioul pouvoir courir dans la houle
pouvoir se nourir au grand air mes rêves viennent à mourir
puis t’enterrent mes lèvres pour ne pas pourrir
fruit d’aucun camp où l’on ne s’en sort qu’en vainquant
nul n’a les os clinquants
m’en fous bien d’être convaincant
rime savoir faire bien plus que faire savoir
rime mortifère les locks sans les voir
gloire à l’époque aux consorts au poste 3
au trésor que l’on s’octroie
loin des breloques des amitiés
on s’échange des procédés ou le sort nous change sans pitié à nos décédés
les 7k rembobinées aux cds gravés checke ça quand ça débinait
tout ça pour ceux qui savaient
bons ou mauvais vieux amis sur cette foutue terre
que l’ennemi soit sauvé du mieux entre coups de foudre et coups de cutter
gloire à l’époque quand ça cisaillait la rime
sans équivoque dans la grisaille et l’abîme
quand les choses nous frappaient quand ça rappait sans blabla

des plaies des cicatrices pour se rappeler de l’avarice de la matrice
qu’elle se fout des s’il vous plaît
tout est scénarisé polarisé depuis le biberon
je me sens toujours visé mais bon j’habite pas à hébron

distordu par la brume et par la moyenne
parfois le coeur en arctique parfois c’est la fournaise
fleur désertique au fond d’une liqueur polonaise
et dans la tête rien n’a changé toujours un bruit
pas que les miens qui m’inquiètent il y a mise en danger d’autrui
pas foule quand c’était auch ni quand j’étais sous le zoum
solo comme à la cantoche solo comme à la boum
ou comme un 28 août pleine surface loin des doutes
viens qu’on refasse un petit foot
viens qu’on cavale au …
là où la vie à l’envers n’est qu’une éval
dans le sillon d’un 33 tours immeuble département
les meubles l’appartement amour et passion tout autour
étrange comme ce que je referai ou pas referai
le coeur bien trop au frais où l’ange est bientôt coffré
an quarantaine

- faycal

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