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letra de 29.5 - fayçal

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vas-y yep monte le pré ampli, coupe mon haleine à l’antipop
du pollen, du hip-hop, la soucoupe est quasi remplie
n’habitant cette terre qu’à mi-temps, j’réside ailleurs
décide du pire, du meilleur dans un empire intermittent
j’ai tout fait en dilettante jusqu’à mon modèle de technique
dans un bordel ethnique, étouffé une nostalgie lente
soufflé mes bougies telles des braises évanescentes
joues rougies incandescentes avant que n’frappent mes 16
adolescente est la sève, rappe la résine de mes rétines
l’hérésie c’est la routine, la vente de tous nos rêves
leurs tuteurs nous enrayent, nous moquent d’avis condescendants
fuck, croque la vie à pleines dents comme le buteur de l’uruguay
des berges, des loosers, des moments cachés, des coups de gueules
gamberge de scouser mais jamais vraiment marché seul
à ceux dans l’ombre humbles qui grimpent, aux supporteurs locaux
à nos dents longues, nos p-ssés simples, à ceux qui portèrent le croco
l’époque du square, des quiproquos, des “qui prend quoi ?”
des flèches rouges dans le carquois, du bosc, des grands soirs
viens t’-sseoir loin des cimes, bouge, tout finira par des cendres
en ces soirs qui déciment, on ne régnera que pour se défendre
j’ai naquis en automne entre feuilles et lettres mortes
fait le deuil d’émotions fortes, d’acquis monotones
préfère mon maquis à leur poigne, mes frères à leurs fans
me cultive, me soigne, ouais je m’enferre si mes fleurs fanent
tout a débuté loin des str-ss, de l’oseille, des squales
un peu lutter, laisser sa trace avant le sommeil en étoile
fruit du hasard, quelques pépins sous la peau
rien d’un porte-drapeau, venu sans bruit dans c’bazar
elle/lui qu’est-ce qu’ils deviennent ? bizarre comme le temps fait valser
tout et nous apprend à danser sous des pluies diluviennes
à l’ancienne me fis à des rires un peu autiste, égoïste
la vie d’terroriste : j’veux mourir avant d’atterrir
on avait l’étoffe des vainqueurs, des ballons roués de coups
des pantalons troués, j’en ai des tofs pleins le cœur
gosse en réeduc’, loin des rivaux, floquer l’emblème
loin des boss de leur game, dans l’niveau secret du truc
qu’importe le loquet, même trempé jusqu’aux os
jamais toqué aux portes bloquées, jamais rampé pour leur réseau
en paix dans mon vaisseau, me suis vé-sau in extremis
cl-ssé, frappé du sceau seveso depuis les prémices
fixe le guignon en cachette, presse la gâchette
c’est du lyrics aux petits oignons, verse une lichette, une larmichette
au nom des attaches, de la mif, ma dulcinée
au nom de nos kifs calcinés, des reliefs grimpés à l’arrache
bref, bien entouré c’est un matin que j’ai compris
combien me suis-je gouré ! que certains liens n’ont pas de prix
que les faux t’améliorent et face à leurs sous entendus
place la barre haute sans perche tendue, un genre de sotomayor
un surin dans la plaie, grain d’sel dans l’apothéose
serein est le couplet j’-ssaisonne le tout à l’eau d’rose
zone, déraisonne, vise la lune et le reste
quand les lacunes foisonnent, relativise et lâche du lest
en bêta test à dire vrai, une cabine en guise de box
des rêves sans stilnox, des petits rien pour s’enivrer
où dame réussite n’a laissé que des veufs dans l’coin
zinc’, une suite d’années à l’essai : 29.5

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