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letra de microbe iii - falcko

[couplet 1]
des fois j’me lève et je me dis “mais quelle époque de naze”
moi j’suis mobb deep ouais mobb deep comme a l’époque de n.a.s
adolescent dans la de-mer, alors encore je nage
a cette age là j’suis végéta avec un corps de lâche
‘bien ou quoi ?’ eh poto on coupe la part en deux
les années p-sse j’ai l’impression que le tie-quar m’en veux
j’crois plus en l’homme, y’a plus qu’a croire en dieu
j’vois mes potos malheureus-m-nt y’a trop de drame en eux
p-sse mes nuits entre le biff, les kilos, la came, et je sais que la vie serais bien plus belle sur un yacht à cannes
wesh hakim, bien ou bien ? sa te dit qu’on s’-ssocie ?
vois les anciens faire des sous j’me dis faut qu’on en f-sse aussi
la nuit je prie, je ne sais pas qu’après, tout changeras même si à ce moment la je ne sais pas rapper
ma mère m’as call je ne l’ai pas rappeler, hakim a chaud, il me dit faut qu’on prépare la paix
les larmes de sang, par ici tout les leur-di en bave, moi jour et nuit je pense, repense, a ce que les client me doivent
je le rappelle j’lui dis ‘ t’inquiete sois fort ‘, deux mois plus tard et bah hakim seras mort

[pont 1]
ce gouvernement a été crée par les riches et s’-ssure que le peuple est occupé a faire de l’argent pour survivre, qu’il s’occupe de sa famille, de sa maison, de son jardin, ils veulent faire croire aux gens qu’ils sont libre, qu’ils ont le choix de faire ce qu’ils veulent

[couplet 2]
si c’est ça s’en sortir et bah putain je crois que j’ai foiré le plan
et je donnerais tout ce que j’ai pour remonter le temps
car de nous deux c’est bien le meilleur qu’a emporté le vent
j’ai sort-t le drapeau noir peu importe où est le blanc
mon cœur est sombre et aucune meuf ne pourras l’éclairer
tu veux la guerre, ta putain de hache, je vais la déterrer
j’suis mal ici qu’est-ce que je vais faire là-bas ? j’appelle ma mère évidement elle me rappelleras pas
et je prie dieu pour qu’il r-t-rde le siècle, la nuit au foyer je regarde le ciel
je cherche la chance où est-elle p-ssé ? en bas de chez moi y’a que des junkies et des bouteilles c-ssées
tu peux le comprendre même si tu le vis pas, la mort d’un frère sa change un homme même si tu le dis pas
avec le temps y’a que dans la bicrave que j’suis qualifié, les gens, je vois leurs défauts je vois plus leurs qualités

[pont 2]
l’apparence est sans importance, les marques sont sans importances, les drogues sont sans importance, tout a été crée pour vous rendre idiot, la presse libre, la télé, les films hollywoodiens, l’école, l’université, la religion, tout ça c’est l’opium du peuple

[couplet 3]
un ancien m’as dit fait ton rap tout est éphémère, écoute le rap de maintenant y’as que des effets de merde
tu sais qui t’aime, mais sais-tu qui te détesteras ? t’es un vrai, mais a dire vrai est-ce que tu le resteras
j’ai bien changé quand on m’appelle je dis même plus allô, pour parler de ma haine j’ai que ma voix grave, j’entends même plus le piano
tu reconnais l’homme à travers la carotte d’une pub, et il vaut rien comme la paroles d’une pute
-ssociable, j’ai plus de pensés que de propos, sur ma puce falche, j’ai plus de ien-cli que de potos
tu connais l’homme, lorsque tu sais ce qu’il regrette, moi j’esquive le miroir j’ai peur de ce qu’il reflète

- falcko

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