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letra de faux frères: chapitre vi (retrouvailles sales) - falcko

[interlude 1]

[falcko: couplet]
moi j’fais mes bails comme d’habitude
le rin-te les passes comme d’habitude
j’sors les mêmes phrases comme d’habitude
« hey boloss tu veux quoi? » on t’vissère comme d’habitude
les bougs chipotent, j’espère qu’c’est pas une banane
il parle mal il a pas confiance comme d’habitude
vas-y pèse-le, sort le pèse meuj
et si tu frimes j’entendrais: « kofal baise-le! » comme d’habitude!
y’a plus rien, un sac de sport
un costar un rdv ce soir à l’heure de d’habitude
il aura du r-t-rd j’ai l’habitude
un petit tour par le kfc comme d’habitude
parano comme d’habitude
t’as mon zeille? t’as mes diez? le tarot cousin c’est bien comme d’habitude
un tchek, retour à la tess
passe les diez aux frères susuu comme d’habitude!
mais au cas où un appel en #31#
ce soir j’dors au tel-hô comme d’habitude
les vacances à massilia
pas d’gamos j’prends le tgv comme d’habitude
accompagné d’une go classe qui crache pas
dans son sac de voyage aura mes bails comme d’habitude
et j’sais que tu sais h24 7sur7 en cans-va
direction ian-cli comme d’habitude!
[interlude 2]

[riba: couplet]
tu me connais c’est riba tu tiens pas tête
où les habits sont toujours assortis à ses baskets
tu me connais j’kiff pas trop le terrain
toujours mon deuxième hobbie pour les biz en sous-marin
toujours la casquette au niveau des sourcils
celui qui me cherche sera en sursis toujours mes boys en cas de soucis
j’reçois l’appel d’un bon pote il m’expliqua les bails
c’était une transac de litron pour cherche de la maille
c’était pépère un plan pépète guette ça
j’avais juste à me pointer avec les quette-pla
je passe le coup de fil histoire de fixer l’heure gros
j’me voyais refais avec des billets d’euros
je me rends au rdv dans un bât délabré
ca sentait la douille préparé
ce que je t’ai pas dis c’est qu’en ce moment c’est la dèche pour moi
tu rigolerais de tout ce que je me suis fais ces derniers mois
donc le litron est avancé par le proto mocle
je me doutais bien que mon boug abandonnerait le protocole
mon boug était reubeu fashion il habitait le 93
toujours démarche fâchés
vous connaissez la suite, je me suis endetté
si je le retrouve c’est sûr que je vais l’enterrer!
ouai falcko hein, si je le retrouve c’est sûr que je vais l’enterrer!
[interlude 3]

falcko: ce boug là je le connais
riba: comment ça tu le connais?
falcko: on partageait un rinté on était dans le même collège
riba: tu vas pas me dire que ce fils de pute était ton collègue?
falcko: bah si c’était un assos mais y’avait rien de personnel
riba: mais depuis c’est trop tard j’en perds le sommeil
falcko:tu t’es mangé une banane du taro d’un merco-benz
riba: tu sais quoi de lui?
falcko: c’est l’genre de boug qui fait le fou
riba: et appart ça?
falcko: je sais qu’il habite à aulnay-sous
riba: c’est quoi son blaze?
falcko: c’est serya
riba: c’est quoi son âge?
falcko: 18 piges
riba: bah c’est à cet âge là qu’il périra
falcko: la suite faut soulever si t’es chaud j’connais une go
riba: tu l’as connais d’où?
falcko: je l’avais staco dans le métro
j’me sers d’elle sur sky pour lâcher des coms
riba: ouais je vois le bail, le drive-by qui fini au tel-hô
falcko: donc c’est comment j’l’appel ou j’l’appel ap?
riba: azy appel-la, explique-lui c’est quoi les bails!

[interlude finale]

- falcko

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