a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de le dernier - fadah

[paroles de “le dernier”]

qu’on y croit ou pas
on plonge on ne peut que s’éloigner des cieux
je l’ai vu je peux en témoigner de mes yeux
j’suis pas là pour plaire à ces messieurs
j’écraserai leurs certitudes sous mes essieux
j’ai trouvé ma voix, je l’ai cernée
j’ai montré l’exemple et j’ai berné
j’ai montré la voie, je l’ai ternie
j’ai monté ma boîte, je l’ai fermée
j’étais aveugle, j’étais vernis
combien ont dû croire que j’étais terminé
ils me font bien rire tous ces termites
on va voir qui c’est le plus déterminé
quelques aveux puis je termine
bien sûr que je me permets je me sers même
et quand je me réécoute c’est l’enfer mais
je m’attache à comprendre tout c’que ça renfermait
j’garde intacte ce qui me reste de cervelle
j’garde un pas de recul reste à ma place mais
j’reste prêt si l’étau se resserre net
en attendant sert un verre et ressert le même
l’esprit est noir, le sol est vermeil
tu pries, elles crient les voix des vermines
j’peux dégueuler, je peux faire mine
des plus chauds de ce jeu
parenthèse fermée
le, le, le, le sang plus chaud que le feu
coeur plus dur que la pierre
c’est trop haut que j’me vois
tant pis j’ose le vœu
aussi haut que je peux
aussi loin que je tiens
tu soignes pas ton mal
mais tu pointes le miens
toi tu crois qu’on maille
toi tu crois qu’on flex
tu vois pas l’combat
tu ressens pas le complexe
t’écoutes pas ton coeur
et tu veux que je t’écoute ?
tu veux pas la fermer tu vois pas qu’on bosse ?!
tu vois ma vie j’te jure tu veux pas la vivre
tu me parles d’avenir
t’éduques pas ton gosse
et ça me pollue le quotidien
j’me balance quand j’entends le prochain métro qui vient
j’parle pas de la banque
j’vois plus trop ce qui compte
j’descends de ma branche
j’sais plus trop ce qui tient

je me laboure le crâne j’aurais du faire fermier
je profite jamais
j’en veux plus
tout ce qui compte c’est de faire mieux
mais je sais trop bien ce que ça me couterait de faire mieux
qu’est ce que j’vais faire si j’en peux plus ?
et si la clef c’était de rester le dernier
et si la clef c’était d’rester seul
je t’agresse et je le fais de gaieté de cœur
rien à foutre si ça crache trop pour toi
tiens ma coupe que je les amoche pour toi
j’ai les épaules pour 2, j’ai les baloches pour 3
j’suis pas très patient, j’suis pas trop courtois
tant d’fois j’ai pris sur moi j’sais pas trop pourquoi
tant d’fois j’ai pris sur moi j’sais pas trop pourquoi

- fadah

letras aleatórias

MAIS ACESSADOS