letra de j'y suis j'y reste - fadah
tout à commencé par ce track écrit en 2005
premier texte en vrac entre nord et sud , j’rap ma vie en demi teinte
j’compte les aller – retour de toulouse à paris
d’un coté j’ramène du bon son, et de l’autre des bons tarifs
en 2007 la bombe arrive première scène et début en stud’
le saydatyph se forme, on taff pour transformer le son en scud
missile programmé, pour rimer pas réussir
il aura fallu 4 ans avant qu’on pense à s’réunir
conditions délicates et dédicace à mes gars, vrais smicards loin des gavés
on bat la mesure comme le pavé de manière efficace
la desh on a vu pire, vois ce que la vie nous fais subir
man garde la pêche, cultive ta raison y’a qu’le temps qui fait mûrir
hé, white marqueur, j’ai l’odeur d’un véléda
loin des blockbuster, j’reste fière comme végéta
on m’qualifé d’félé barge, armé d’un stylo béréta
j’suis venu tiré dans la foule et chaque conscience est pénétrable
ok, j’y suis j’y reste gars
hé plus qu’un concept, une philosophie, un mode de vie
hé, j’termine ce que j’ai commencé
hé croftis tu connais
ouai on est bien là, aucune raison d’bouger
ne m’demande surtout pas pourquoi
ca fait ça fait ça fait…
j’y suis j’y reste et ne flanche pas
encaisse les coups mais ne bronche pas
car j’ai appris que c’est jamais sans conséquence lorsque mes phalanges parlent
weed, cool-al, ballentines, perché j’me mélange grave
et j’ai retenu qu’en détournant le problème les soucis ne s’arrangent pas
ouai j’en ai pris des leçons, j’ai mérité mon grade
aucune envie de quitter le son, met toi bien ça dans le crane
j’élabore mes idées sombres, j’ai mille combinaisons
et toujours milles raisons d’écrire un texte et là la prod’ crame
nourri à la prose crade, j’en perds pas l’envi d’peaufiner
gros consommateur de flow, j’ai -sséché plus d’un robinet
de nature obstiné, j’finirais par creuser mon trou
l’accès au bonheur est verrouillé mais la clef s’cache en nous
flambé moi j’ai pas l’argent pour
et la tune sa rend fou
et j’ai autre chose que le swagg a préservé quand ma vie part en couille
j’t’ai dis on m’feras pas changer de cap
ma plume pointée vers le levant
j’écris ces mots sur une feuille morte
ma rime est portée par le vent
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