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letra de bpm - fadah

y’a des jours où ce monde me donnent envie de bé-gère
comme les photos sur les paquets d’clopes
je n’ai jamais voulu faire de la musique légère
surtout quand j’ai compris c’qui faisait marcher l’globe. mazeltov !
paraît qu’ils veulent relancer l’économie, moi j’y vois que des colonies 2.0
tu penses que c’est loin de toi ? mais y’a pas de bon coloris pour une bonne sodomie
dépolarisé, pour un compte centralisé
c’est la morale la pression
c’est la mort ou la gestion
c’est la matière première qu’on vend
c’est la sale mine, la carrière
c’est le régime, la varièt
c’est ton esprit avarié
frère on est fait de la même trempe
le même canon collé sur la même tempe
paraît qu’on n’est pas de la même frange mais
au bout d’la corde on s’balance sur le même tempo (sérieux..)
c’est la limite, la barrière
c’est le lithium, le cobalt
c’est david contre goliath
c’est chimistes contre cobayes
ils l’ont shooté l’amour, ils l’ont laissé pour mort… toi, tu recherches les battements !
refrain :
bpm, bpm ! bpm, bpm vie !
recherche les battements ! (x2)

y’a des jours où ce monde me donne envie de sauter
comme ces martyrs qu’on ne présente plus
depuis gosse on t’as dit mets tes rêveries de côté
et ta dignité bah tu te la mets dans le (« rraah! »)
nan j’plaisante plus, c’est toujours les mêmes qui trime les mêmes qui mêmes qui br-ssent
on s’r-ssure à coup de lèche vitrine et de rêves qui p-ssent
on n’est plus vraiment très critique ni perspicace
j’aime quand ça part en couille, regarder le verre qui c-sse
regarder le verre qui c-sse et pas besoin de desert eagle
quand j’prends feu tard la night moi j’me diverti seul
j’ai la soif, la folie, quelques euros à perdre
tanpis si j’y laisse mon âme j’ai déjà mon égo à terre
c’est la mode, c’est la levrette
c’est la solde et la recette
c’est le solde à moins 300
pas le soldat ni la vedette
c’est les heures sup qu’on compte pas, les « merci » au compte-goutte
les « au revoir » qui compte double
une vie au contact, on se plie au contrat
c’est le suplice, le « s’te plait » qui supplée au combat, merde
c’est le fantôme, la paresse
c’est la routine, la caresse
c’est la fois d’trop qu’tu dis rien
c’est cette fois-là que ça s’arrête
ils l’ont shooté l’amour, ils l’ont laissé pour mort… toi, tu recherches les battements !
refrain
viens faire un tour par chez nous voir du pays !
là où l’seul drapeau qui flotte est au couleurs du péril
on connaît l’sens de la démerde, la galère du périple

de l’autre côté du periph’, où t’y dérives, où tu périmes
nan j’m’invente pas de vie !
pour certains j’scénarise
pour un peu je serais la risée
c’est la pub, c’est la vie
clique c’est à vif, pute systématique !
refrain

- fadah

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