a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de cher - fadah & klm

[couplet 1 : klm]
on n’comprend la valeur des choses que lorsqu’on les paierai
un brin morose, j’peux dire qu’mon père était un être cher
p-ssager sur cette terre, instant éphémère
dis moi comment chiffrer l’amour au goût amer qu’il laisse
cœur de velours en détresse, tu peux acheter l’s-xe
mais pas les sentiments avec, on s’exécute l’index
ou par omission de latex, ouais, beaucoup trop matérialiste, on paiera le prix fort là haut
pas de privilège, de l’uniforme trime pour une modique somme
et le loyer d’un taudis cher, étonnant ? non non
je n’m’imagine pas les cheveux blancs dans un rockingchair remballe ton carnet d’chèque, le sablier fera l’affaire
mes proches c’est ma seule pierre précieuse, la prunelle de mes yeuz
donc rien a faire du cac 40 et de sa chute vertigineuse
encore une blague pas marrante, d’une existence dans l’attente
on tente de remonter la pente

[refrain : fadah]
cette vie ta mis cher sans même satisfaire un d’tes vœux
on s’comprend on emmerde ceux que ça indiffère
opulence indigeste, face à la misère rien de dégueux
dans cette merde on finirait même par s’y plaire
cette vie ta mis cher sans même satisfaire un d’tes vœux
on s’comprend on emmerde ceux que ça indiffère
opulence indigeste, face à la misère rien de dégueux
tous aveugles on a même tendance à s’y faire

[couplet 2 : fadah]
maman m’l’avait dit, arrête un peu d’compter sur les autres
contrôle toi avant d’avoir les condés sur les côtes
mais la bêtise ne m’a pas seulement fait poser sur des notes
on finit par s’faire endormir à trop se reposer sur ses potes
ça c’est dit, maintenant qu’est ce que j’y gagne ?
j’encaisse je ricane, et ça me pousse à claquer le biff, j’ai sorti l’jerricane
pour tenter de réduire toute mélancolie en cendre
marre de s’enfermer mais toujours du mal à vivre ensemble
moi j’aimerais sourire comme le poto (d-cky ?)
loin des polémiques, voir la vie à travers les prunelles de ma femme
j’aime être à même de faire mon auto-critique
j’me force à renvoyer la pareille quand on me demande ” est-ce que ça va ? ”
des taros démentiels, où sont p-ssés les amis qui manquent à l’appel
si j’peux pas les voir planer dans l’ciel
on loge tous à la même enseigne quand la mort résilie le bail
on parle de l’essentiel, on en a perdu l’essence même

[refrain]

[couplet 3 : klm]

une vie pénible, fils on vise l’équilibre et j’parle pas des bis-crédits
tu confonds ton banquier et puis ton pire ennemi
une carte bleue un ciel gris sur fond de fortune ingrate, ouais
toujours les mêmes qui palpent quand la majorité gratte, prison matérielle
t’emmènes les barreaux avec toi à trop chercher l’éternel
dans le provisoire, un dollar en guise de réquisitoire
thérapie couteuse contre les idées noires
on a pensé à tout, tout, crié gare au loup
j’connais les conséquences à croire qu’on aime tendre la joue
faudra payer la facture et l’addition sera salée
on a pillé la nature mais l’être humain n’est jamais r-ssasié
un pied dans le vide obnubilé par le liquide à quand le raz de marée?
une morale fade et insipide, homme stupide et cupide on court à la catastrophe
on paye le prix de nos échecs sans s’appeler kasparov

[refrain]

- fadah klm

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