letra de time lapse - eyden
[intro, diminuant]
un coeur serre, encore certes une histoire de corset
quand c’est que cette saleté d’écorce cède
[couplet 1]
je prends des grands airs quand je parle de nos temps ternes
mais j’ai le droit, je suis né en pleine tempête
sous une lanterne et non un toit, hey
tandis que ce décor gris me saoule, la télé continue de faire salle comble
grâce aux rares cons sur lesquels on zoome, plus de dignité c’est ça le comble
certains sont sectaires et je le sais, leur refaire le portrait
ce serait renforcer leurs clichés simplets
les soldats c’est des ustensiles en temps de guerre
j’arrive à concevoir un avis contraire sauf si c’est sensé déconstruire notre paix
incarne l’or et les bijoux de tes proches, ça t’évitera de les voler
ca c’est la fierté
moi plus eux n’est certainement pas une addition sensée car l’énoncé est faussé et ce depuis le départ
faussé, un peu comme la chose qui nous sépare
les coeurs serrent et non clairement ce ne sont pas des bêtes histoires de corset
quand c’est que cette saleté d’enveloppe corporelle cède, beaucoup trop se posent tristement cette même question
d’autres attendent parmi les aliénés que leurs corps s’aillent sous
ces gens qui piétinent impunément ceux d’en-dessous et qui se tiennent toujours au-dessus
[refrain] x7
mais p-ssons, mes pinceaux se lient dans mes pensées
[couplet 2]
quand un cancer séquence le corps d’un être, c’est
que la mort s’apprête à savourer un décès
entourés par les cernes, les hommes sont
enroulés dans des zones d’ombres
ce ne sont que des hameçons pour ne pas sombrer
mais p-ssons, mes pinceaux se lient dans mes pensées
tandis que j’atteins le summum, je vois que certains m’attendent au sommet (sommet, sommet, sommet)
qu’est-ce que des efforts dans un monde où les faibles sont les bienfaisants
et qu’est-ce qu’on s’écorche en se disant dans les yeux que de mise est la bienséance ?
ca y est, le vide est là
[pont]
le vide est là
le vide est là
[couplet 3]
divergent mais pas rebelle, mes parents je blesse en
p-ssant par ces chemins étroits, le stress en-
vahi mes pas, envenimés par cette société qui veut la peau de mon art
eteindre une flamme par un feu de forêt, c’est
réécrire les traits les plus sombres de notre histoire
mais dis-moi, la mort des êtres, ça t’attriste, toi ?
ils déshumanisent l’homme à travers nos blessés (hey)
ils déshumanisent l’homme à travers toutes leurs histoires
c’est triste et ça en vaut la peine qu’on en parle
et qu’au silence complice, on se laisse pas aller, ouais que quelques secondes qu’on se taise pas, fallait
fallait que j’en parle, il faut qu’on se hisse vers la vérité
on se combat mais nos diff’ restent à vérifier
on est tous issus de la même patrie que je sache
humaines sont les fautes, et si vous cond-mnez un peuple
c’est que vous cond-mnez le votre aussi
on est tous issus de la même patrie que je sache
humaines sont les fautes, et si vous cond-mnez un peuple
c’est que vous cond-mnez le votre aussi (cond-mnez le votre aussi)
cond-mnez le votre aussi
[outro]
la plupart de mes “tu” sont des “je” que je cache
je te fais pas la morale
c’est juste à moi que je parle
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