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letra de nuit pt.iii - euskoro

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on arrive, on arrive, on arrive à trois
on arrive, on arrive, on arrive à trois
on arrive, on arrive, on arrive à trois
on arrive, on arrive, on arrive à trois

on arrive à trois on repart à dix
encore une soirée qui s’éternise
le sommeil est loin comme la police
j’oublie la musique, les dates de release
on va errer encore longtemps
refaire le monde alcool dans l’sang
j’oublie l’bonheur en y pensant
il m’faut l’crane vide pour être content
le soleil est pas invité
on traîne entre bouteilles vides et
mégots cramés mal consumés
consos pas finies d’consommer
que l’âme complètement calcinée
j’fais du ciné frère quel ciné
tu veux t’barrer donc vas y mais
revient pas jouer les fascinés
ennui pas dans les ressentis
j’me sens bien même loin d’la cabine
le sucre t’as pas fait qu’le sentir
donc tes conseils j’les oublie vite
le sommeil léger les pensées le r’tournent
j’dois encore bosser j’veux m’barrer c’est fou
j’ai prévu des trucs cette année mais l’heure tourne
peu importe contre quoi mais frère j’reste debout
debout face
à la mort
grandi face
à la mer
mais f-ck votre
variété
je ne crache
que du vrai
j’ai longé
le vieux port
sans savoir
où aller
j’ai traîné
dans tant d’rues
juste pour tout
oublier
amnésie dans l’viseur
j’oublie au bout d’deux heures
sauvegarde temporaire
un classique est delete
foncedé dans la ville à neuf heures du mat
moi j’décris ma vie pas les fleurs du mal
elle est loin l’époque de la peur du noir
sourire sur la gueule j’ai la beuh dans l’âme
deux jours sans dormir
l’inspi se remplit
dans mon cerveau vide
sur les murs j’écris
c’est rare que je crie
a part sur le mix
j’pose mes seizes la nuit
l’matin j’suis parti
on est quatre dans ma tête
je travaille que six heures
c’est pas tout l’temps la fête
le bonheur dans l’broyeur
on est quatre dans ma tête
je travaille que six heures
c’est pas tout l’temps la fête
le bonheur dans l’broyeur
j’traverse la ville
encore un soir
et j’te ves-qui
encore une fois
pas d’opinions
j’pense qu’en pochoir
j’brûle de l’intérieur comme le bois
j’fais plus vraiment gaffe à c’que j’bois
donc je sais plus vraiment c’que j’vois
j’ai mis les pieds dans j’sais plus quoi
j’nique le r’pas j’fais entendre ma voix
les yeux au ciel je sais rien faire
regard en l’air mais corps parterre
déter depuis l’fond d’la civière
encore trop d’chaînes dont j’dois m’défaire
l’énergie est là mais pas
nucléaire
j’fais bien trop d’virage pour vie
linéaire
j’vois bien trop d’visages et j’connais
sonne-per
j’suis beaucoup trop libre pour finir
en l’air
le r’gard dans l’vide j’suis déjà loin
genre dans le stud et ses recoins
je plane déjà pas besoin d’joint
dans ma te-tê il y a trois adjoints
déter
depuis
c’fameux
mois d’juin
c’est faux
si j’te
dis qu’j’te
rejoint
toutes mes
pensées
passent par
mon poing
ina-
cheuvé
j’mets jamais d’points

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