letra de obsessions - euphonik
[couplet 1 : euphonik]
amoureux du hip-hop laisse-moi faire des étincelles
crache mes flammes dans l’anti-pop, j’ai de quoi éteindre le ciel
je suis dans le creux de la vague, mon rap à moi est immortel
comme un noich à paname je me sens pousser des nems
tout les jeunes ont les nerfs, font des plans sur la comète
je vois que des glands et des commères, quelques connards malhonnêtes
j’écris quelques broutilles mais dis-moi à qui ça parle
je vide quelques bouteilles dans un piteux apart’
1984 l’année où j’aurais du naître
derrière les fautes avouées se cachent les demi-traitre
je vais souvent près de la rive là où le bruit ne m’atteint pas
n’en déplaise à toi ma france, tu n’as guère le teint pâle
pour toi soldat de la haine, je n’éprouve aucune estime
je lève mon poing en l’air pour toute la palestine
kick, snare, je laisse une mesure en soliste
j’ai la sale gueule à snake dans metal gear solid
[couplet 2 : euphonik]
les pet-ts smokent et puis se moquent yo de la vie des grands
eux sont toujours au smic, bon qu’à vider du [?]
je ne vais pas être un adulte, qu’on m’adule comme supérieur
comme le caleçon dans ton derche, sent toujours de l’intérieur
quelques larmes pour tout nos morts, à toutes nos fleurs fanés
à vie je me remémore toutes nos plus belles années
j’ai touché le plafond du ciel comme j’ai souvent pris la fuite
le plus dure c’est pas la chute frère, tu connais la suite
pa-pa-p-ssez-moi le mic et rien à foutre si ça déplaît (ouais)
tu voulais du son de quoi recoudre tes plaies
je suis loin d’être délicat, ni bête ni belliqueux
mon art une relique, je les pine sans brolique
ne jamais tenter le diable, à trop jouer les braves
quand j’ai tendu la main, on m’a bouffé le bras
tu sais je ne manque pas d’air tant qu’il me reste un souffle de vie
j’apprendrais à nager avant de plonger dans l’oubli
[couplet 3 : reka]
c’est pas une meuf à qui tu dis “je t’aime” dans le blanc des yeux
je m’en fais peu, je sais qu’elle a faim, n’empêche je peux
pas faire autrement, guette comme un môme devant ses jeux
nan sérieux, si je rap c’est que je m’en branle bien de ceux
qui diront “tu peux te confier”, “tu peux compter sur moi”
ta gueule grosse tainp’ je sais que ce monde est sournois
et fou je noie mes problèmes à l’encre sur des bouts de page
à chercher le coupable il contrôle mes phalanges
les mêmes qui grattent ce couplet, cet amoureux du rap
écris des phrases toutes bêtes en guises de stigmate
des troubles mentaux me déroutent tant gros
les gens s’intéresse si t’es riche et foutrement beau
me demandez pas de préférer les autres aux métaph-r-s
j’en ai ma dose de leurs promesses, être fauché d’abord
fait leur à tord, j’écris c’est ce qui m’importe de faire
j’ai pas d’autres contrastes et pet-ts faux rapports de force
je bombe pas le torse, j’expire colère et carence
des gestes trop décadents en guise de trophée j’attends
ma chance, pommée la chambre en guise de folklore et
presque claustro frère, comme piégé hors de mon rêve
faut se promettre, qu’on lâchera pas le steak de sitôt
qu’on nous coupera pas la parole avec une paire de ciseaux
je trouve pas mes arguments en tapant le dodécaèdre
mais j’ai ce côté amer, j’te pose et sa mère
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